La Figure De La Courtisane Dans Manon Lescaut

34 Exercices 39 Leçon 7 : Péjoratifs et mélioratifs 45 Exercices 51 Leçon 8 : Sens propre et sens figuré 49 Exercices 51 - Leçon 9 : Les figures de style 58 Exercices 78 Leçon 10 : Rhétorique des genres littéraires 82 Exercices 91 Leçon 11 : Les paroles rapportées 95 Exercices 98 Leçon 12 : Logique du discours :

jouait aux feIllmes fortes toutes ernpreintes de l'esprit de l'antiquité. Un digne érudit, fort savant au reste, r abbé Bal'thé· lemy (1), venait de publier le Voyaqe dll jeuJ/e AnaclwJ'sis, tnbleau des lllecurs de la Gréce; il rendít populaire leR courtisanes Lasthénie, Aspasie, Phryné, en llleme tClllpS que De moustier, dans ses IÍ10notones madrigaux, rncttait en scéne tous les dieux de r antiquité. Quand on relit aujourd'hui les LettJ'es ti Émilie su!' la mytllOlogie (2), on se demande comment iI fut

chagrin (1831) • Illusions perdues (1843) • Eugénie Grandet (1833) • Le Lys dans la vallée (1835) • La Femme de trente ans (1832) • Le Colonel Chabert (1832) • Le Chef-d’œuvre inconnu (1845) • L’Enfant maudit (1831) • Splendeurs et misères des courtisanes (1847) Note: Ce livre vous est offert par Feedbooks. http://www.feedbooks.com Il est destiné à une utilisation strictement personnelle et ne peut en aucun cas être vendu. 2 Chapitre 1 Où la passion va-t-elle se nicher ? Vers le milieu du mois

base sur la perspective esthétique Il y a un problème : on a eu une tendance à superposer légende et histoire, fiction et réalité. On a crû que la chanson de geste était une espèce de chronique. - Le caractère primitif est l‘orale. Il y a une figure reliée à l’oralité du Moyen Âge, le jongleur. Il utilise des phrases qui se répètent pour assurer l’attention de l’autre ou des techniques pour gagner des secondes pour penser ce qu’il va dire ensuite. Ce son des formules qui se répètent. 1

Daté de la deuxième moitié du XIVe siècle, le portrait de Jean le Bon constitue le premier portrait connu au Nord des Alpes qui soit autonome et affranchi de tout contexte religieux ou cérémoniel. L’homme n’est plus ici, comme par le passé, une figure abstraite et symbolique qu’on ne se souciait pas de peindre ressemblant, mais un individu, doté de particularités physiques. Signe des temps, ce changement dans la représentation témoigne d’un intérêt nouveau pour l’homme, qui devient alors un objet

fantasmatiquement. Une autre manière comparable de saisir le mal comme substance, héritière du manichéisme, sera de le saisir à travers la figure du méchant radical, et dans l’opposition des bons et des méchants, qu’il s’agisse de la sorcière du conte de fées, du libertin comme Valmont, ou du terroriste dans les séries américaines. Là encore, on note la fonction pratique de ces figures de repoussoir, mais leur incapacité à nous faire accéder à l’intellection du mal. Dans la seconde hypothèse, on considère que

qu’elles seront favorablement impressionnées à l’aspect d’un bonnet à poil et par le harnais militaire. La physionomie de ce capitaine appartenant à la 2e légion respirait un contentement de lui-même qui faisait resplendir son teint rougeaud et sa figure passablement joufflue. À cette auréole que la richesse acquise dans le commerce met au front des boutiquiers retirés, on devinait l’un des élus de Paris, au moins ancien adjoint de son arrondissement. Aussi, croyez que le ruban de la Légion d’honneur

narrateur. Les niveaux de langue sont variés : on trouve des mots recherchés («nefs» - «un grain» - «loqueteux» - «gésine» - «gîté») comme des mots familiers («toutou» - «piaulants» - «la bagatelle») et, enfin, le réalisme des paroles des paysans. Les figures de style sont nombreuses : - comparaisons («une sorte d'ornière profonde» - «belle nappe de cailloux roulés» - «la séculaire caresse des vagues» - «trébuchant comme une bête» - «comme une boule» - «comme une maison déracinée» - «creva comme un œuf»)

répandue dans la littérature sur le personnage du courtisan. Ce portrait, passant d’une anecdote amusante à une pointe assassine, servi par un style léger comme celui d’une conversation, une rhétorique souple mais efficace, souligne la petitesse du comportement en regard de la grandeur des ambitions, la prolixité et l’aisance, inversement proportionnelles à la sincérité... Moraliste lucide, La Bruyère sait admirablement identifier, sous les traits du courtisan du Grand Siècle, un type humain universel,

assez vertueux pour cela. Dorine, la soubrette effrontée, peut très bien étaler devant moi sa gorge rebondie, certainement je ne tirerai pas mon mouchoir de ma poche pour couvrir ce sein que l’on ne saurait voir. – Je regarderai sa gorge comme sa figure, et, si elle l’a blanche et bien formée, j’y prendrai plaisir. – Mais je ne tâterai pas si la robe d’Elmire est moelleuse, et je ne la pousserai pas saintement sur le bord de la table, comme faisait ce pauvre homme de Tartuffe. Cette grande affectation