La Ferme Des Animaux Satire

d'une épidémie, en représentant des pantomimes. Tite-Live donne le nom de saturae ("pot-pourri") à ces représentations dramatiques d'époque ancienne, qui combinent chant, musique et danse mimétique. Ces représentations sont aussi à l'origine de la "satire", forme littéraire mixte, à demi-théâtrale, qui est un commentaire sur des sujets d'actualité. Ce lien entre théâtre et phénomène religieux n'est pourtant plus du tout perçu trois siècles plus tard, à l'époque des constructions des théâtres à

comportement de ces gens n’est pas cohérent : lignes 16 à 19. Il y a une antithèse entre les actes qui donnent sens à la vie et à l’anéantissement. A travers cela, le peuple perd sa dignité et est déshumanisé, aliéné, réifié. Il n’a même pas le statut des animaux, ligne 22. L’auteur cherche à réveiller chez le peuple opprimé un sentiment d’honneur. En se laissant soumettre, le peuple fait preuve de faiblesse et de lâcheté. Cette faiblesse est contraire à la nature humaine, selon la Boétie. Le mode d’argumentation

créer un monde où le cœur et l’ esprit échappent au réel.’ Le courant héroïque et pastoral permettait à l’aristocratie d’exposer ses valeurs, empruntées à la tradition chevaleresque. Courant burlesque et satirique: le burlesque réagit par satire et par une dénaturation grotesque contre cette épuration : parodies, reprises ridicules de textes anciens, moqueries populaires, trivialité, récits bouffons (esprit libertin). La réaction contre les invraisemblances et les chimères du romanesque ou

de Bergerac fait parler une perdrix. Celle-ci dénonce le comportement des hommes à l’égard des animaux : « il se fait accroire que nous n’avons été faits que pour lui ». Sous prétexte de leur supériorité, les hommes agissent encore plus sauvagement que des bêtes : « il prend, pour argument de sa supériorité prétendue, la barbarie avec laquelle il nous massacre ». Au-delà de son attitude envers les animaux, le genre humain est critiqué pour sa propension à asservir plus faible que soi : « ils se vendent

le nombre des morts devient impossible à cacher. La ville se voit obligée de prendre des mesures. Au départ elles sont assez ridicules compte tenu de l’importance du problème, mais elles seront rapidement renforcées. La ville va être complètement fermée, à l’entrée comme à la sortie, et l’armée est chargée d’empêcher, par tous moyens, toute tentative d’évasion. Rambert, comme beaucoup d’autres n’aura qu’une obsession : sortir de cette ville. Il avoue le faire par amour pour sa nouvelle conquête parisienne

reconnaissance, la nouvelle se termine sur les sanglots qu’elle tente de contenir sans réellement y parvenir. II) Étude des personnages Boule de Suif : le personnage central Le sobriquet « Boule de Suif » jalonne cette nouvelle. La suif désigne cette graisse animale utilisée pour la confection de produits comme le savon ou bien pour l’assouplissement des cuirs. Quant au véritable nom de cette prostituée, il n’est connu que tardivement dans le récit, il s’agit d’Elisabeth Rousset. Ce détail est significatif car

jour de ses 9 ans, porter le tchador. Son compagnon de jeu est cloîtré pour faire ses devoirs : ils communiquent par une petite fenêtre, partageant une friandise, un de leurs derniers plaisirs pris en commun. 2) Entre espace privé et espace public Fermée, la fenêtre marque une séparation radicale entre ces deux espaces antithétiques, organisés autour des pôles silence/bruit, solitude/foule, intériorité/extériorité, immobilisme/agitation, chaleur/froid... Que la fenêtre soit ouverte ou entrouverte

d’autre part, on constate également que Victor Hugo a aussi choisi d’adresser certains de ses poèmes directement à Napoléon III, c’est notamment le cas pour les poèmes de son recueil intitulé Les Châtiments, dans lequel il n’a de cesse de faire la satire de l’empereur et de le discréditer. Pour ce qui est de Ronsard qui était un poète grandement engagé pour la cause catholique, il paraît normal que lors des guerres de religions qui déchirèrent la France entre 1562 et 1563, il se place en défenseur

ne mangent pas les poules. Conte Mexicain : « La sorcière triste » L'on raconte, à la ferme dite El Centro, que dans le temps, il apparaissait des sorcières transformées en bêtes, qui attendaient que quelqu'un passe sur le chemin pour lui sucer le sang. C'est pour cela que personne ne sortait après le coucher du soleil. Il n'y avait qu'un homme qui n'y croyait pas; il vivait en bordure de la ferme avec son petit-fils de trois ans qui le suivait partout. Il n'était pas rare que les deux restent

ainsi le voyage de deux Persans, Uzbek et Rica, qui, au cours de leur voyage, parviennent à Paris ; ce roman épistolaire met en scène le regard du Naïf, ou de l’Ingénu, qui sera beaucoup exploité en ces temps de censure, et qui donne à la satire une efficacité nouvelle. Un demi-siècle plus tard, Bougainville, voyageur réel à qui la France doit la découverte de Tahiti, narre son expédition autour du monde dans un ouvrage qui remportera un grand succès ; Diderot voit dans le navigateur