La Femme Seule Et Le Prince Charmant

s'agissait soit d'un échec, soit d'un refus. Dans les 2 cas, l'image était négative. Le célibat était comme une menace pour la société et pour le culte des ancêtres qui avaient besoin de descendants. Autrefois la princesse attendait sagement son prince charmant, aujourd'hui ce serait plutôt le contraire. Pour les femmes, qui devaient toujours être sous la protection d'un homme, père ou mari, ce n'était ni normal ni conseillé (besoin de sécurité et à la fois de soumission). La solitude n'avait que de

(Beaudelaire) I- L’auteur Biographie : Il est né à Paris le 09/04/1821 et mort à Paris le 31/08/1867. C’était un grand poète français du XIXème siècle. Charles Baudelaire est connu pour sa vie de bohème. Auteur torturé, il publia de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal

    En voici un exemple de plus.     Tous les Parisiens, ceux qui rentrent à Paris en cette saison, connaissent ce long chapelet de villes charmantes qui va de Marseille à Gênes. On arrive en ces mignonnes cités en quittant les plages du Nord ; on en part dans les premiers jours d'avril, juste en ce moment ; c'est-à-dire quand elles vont devenir de vrais bouquets, quand toute leur campagne n'est plus qu'un jardin, quand les roses et les orangers fleurissent.     Entre toutes ces résidences, il

instable sur lequel on ne peut pas toujours compter. Je ne connais pas ma principale qualité. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis est le soutien qu'ils peuvent m'apporter. Même si ces amis que je décris peuvent se compter sur les doigts d'une seule main, c'est la qualité que je préfère chez eux. La constance et leur présence me soulage parfois de bien des fardeaux, même si cela reste rare. Mon occupation préférée est de passer du temps à celui à qui j'ai donné mon coeur. Passer du temps avec

l'enfant et l'éleva comme sa propre fille, l'empêchant de sortir d'une illusion qu'elle avait crée : celle d'un magnifique jardin sans fin, orné de roses et de fleurs où le seul moyen d'y entrer ou d’en sortir était par le monde de l'invisibilité. La seule entrée était donc invisible aux yeux de tous sans une clé magique. Le temps passait, pourtant la sorcière ne semblait jamais vieillir : les cheveux d'Ariane préservaient sa jeunesse. Cependant, chaque année, à l'anniversaire d’Ariane, le royaume envoyait

Dans cette scène nocturne, la princesse est réfugiée dans un cabinet de son pavillon de Coulommiers et se croyant seule, sa pensée tournée vers l’amour secret qu’elle porte à monsieur de Nemours, elle manipule des rubans à sa couleur et contemple son portrait. Cependant, celui-ci, dissimulé derrière la fenêtre, l’observe, ignorant qu’il est lui-même surveillé par un domestique de monsieur de Clèves. Cette scène est donc d’un romanesque achevé avec le topos du regard interdit et d’une importance dramatique

691-693). Antoinette est prête à découvrir le grand amour. ‘’préparé pour l’amour’’, le fait qu’elle soit encore une enfant la fait rêver de ses futurs amoureux et elle se sent prête. ‘’Quinze ans, ô Roméo’’, cette phrase fait référence à son prince charmant qu’elle attend car Roméo est l’exemple d’un amoureux parfait. ‘’Quinze ans’’, Antoinette aura bientôt cet âge là, un âge ou on fait son entrée dans le monde des adultes. Par contre, le cas de Rosine est complètement différent. Elle est déjà entrain

Lescaut, 1731. 3. HONORE DE BALZAC, Le Lys dans la vallée, 1835. 4. GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, 1869. 5. LOUIS ARAGON, Aurélien, 1945. Texte 1 : Madame DE LA FAYETTE, La Princesse de Clèves (1678) La princesse de Clèves, jeune épouse du prince de Clèves, rencontre pour la première fois le duc de Nemours, lors d'un bal à la cour d'Henri II. 1 Elle passa tout le jour des fiançailles1 chez elle à se parer, pour se trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisait au Louvre. Lorsqu'elle

mourut en la mettant au monde. Au bout d'un an, le roi prit une autre femme qui était très belle, mais si fière et si orgueilleuse de sa beauté qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpassât. Elle possédait un miroir magique avec lequel elle parlait quand elle allait s'y contempler: Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Qui est la femme la plus belle ? Et le miroir lui répondait: Vous

du travail de la terre et de la vie à la campagne: "Sa main pourtant, n'était pas belle, point assez pâle, peut-être, et un peu sèche aux phalanges". En outre, sa maison porte elle aussi les marques de la vie en milieu rural: On retrouve dans une seule pièce la chambre, la salle à manger, des sacs de blés, il y a du salpêtre sur le mur et la peinture s'écaille. De plus il y fait froid, la maison doit donc être de taille modeste et difficile à chauffer: "Comme la salle était fraîche, elle grelottait