La Femme Sauvage Baudelaire

Parfum exotique de Baudelaire. Les adjectifs mélioratifs " sein chaleureux ; rivages heureux ; fruits savoureux ; corps mince et vigoureux ; charmants climats ", le paysage insulaire et exotique " rivages, soleil, île, arbres singuliers, fruits savoureux, port, voiles, mâts, tamariniers ", la variété des sensations agréables : " chaud, savoureux, parfum, chant ", tout ici contribue au bien-être du poète. Pourtant, ce poème n’est pas une utopie ni un apologue. En effet, Baudelaire ne donne aucune

que la jeune femme est morte ; c’est ceci qui est insupportable au poète. La strophe comporte des verbes assez violents : « mugissait », « brisais », « déchirés », « jetait ». Le lac est donc vu comme un être monstrueux, offensif ; on peut même y voir l’image d’un animal monstrueux avec les mots « mugissait », « flancs » et « écume » (qui peut désigner la bave ou la sueur de certains animaux). Cela contraste avec le dernier mot du poème, « adorés », concernant la jeune femme. Si la nature

de Bienne sont plus sauvages et plus romantiques que celles du lac de Genève. » Dictionnaire de l’Académie, 1978 : romantique « se dit ordinairement des lieux, des paysages qui rappellent à l’imagination les descriptions des poèmes et des romans ». Larousse du 19ème siècle : romantique « se dit d’un genre littéraire et artistique dont les tendances les plus marquées paraissent être l’affranchissement des règles de convention et la recherche de l’effet ». Pour Baudelaire : « Qui dit romantisme

libérateur du désir, le romantisme Allemand dans lequel on retrouve les notions d’intériorité, de faculté de voyance et de la prégnance (=qui s’impose à l’esprit) de l’amour, et d'une certaine façon, également, influence du « surnaturalisme » de Charles Baudelaire .Ce mouvement passe par l'appropriation de la pensée du poète Arthur Rimbaud puisque lui aussi voulait « changer la vie » mais c’est surtout le Rimbaud de la Lettre du voyant qui importe aux surréalistes, puisqu’il déclarait « je est un autre »

Charles Baudelaire Les fleurs du mal Édition établie par Jacques Dupont Collection "GF"; 227 Copyright: Garnier-Flammarion, 1991 ISBN 2-08-070527-X Transcription en braille intégral: Bibliothèque Braille Romande, Genève, août 1999 Notes et Variantes Il n'était pas possible de reproduire ici la totalité des variantes: nous avons retenu les principales. Il en va de même pour les "sources", nombreuses et souvent conjecturales, que la tradition critique a accumulées. Notre choix vise

Yves Bonnefoy La seule femme de génie de ce siècle et de tous les siècles, en compagnie de Sapho peut-être et de sainte Thérèse. Elle ne fut pas seulement un grand poète, mais surtout la femme douloureuse et passionnée qui se donne, et ne peut plus se reprendre. Paul Verlaine * Mme Desbordes-Valmore fut femme, fut toujours femme et ne fut absolument que femme ; mais elle fut à un degré extraordinaire l’expression poétique de toutes les beautés naturelles à la femme… Aucun auteur ne cueille plus

l'approche de la mort : « Je n'ai plus que les os... » ; et décrit la jeune Hélène devenue « bien vieille [...] au foyer accroupie ». Mais le poète est aussi celui qui peut se consacrer à la laideur du monde, laideur de laquelle peut germer la beauté. Baudelaire dans le poème « Une charogne » oppose tout d’abord la beauté à la laideur (« beau matin d’été si doux »/ »une charogne infâme »), avant de les faire fusionner par un oxymore « carcasse superbe ».Certes il en ressort une certaine ironie ,mais il

6 Récapitulatif (textes uniquement) – Sandrine Turenne Dindoyal LDM 1D Objet d’étude : La poésie du XIXe au XXIe siècle Parcours associé : Les mémoires d’une âme Extrait : Baudelaire, « N’importe où hors du monde », Le spleen de Paris, 1869 Dans ce poème, l’auteur présente un dialogue atypique entre un poète et son âme. Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poêle, et celui-là croit qu’il guérirait en

polémique prend une telle ampleur que Madame Bovary, le célèbre roman de Gustave Flaubert, pourtant très critique à l'égard du réalisme, mais embrigadé malgré lui dans ce courant, est traduit en justice pour immoralité en 1857, la même année que Baudelaire pour ses Fleurs du mal. Ce que l'on reproche alors au réalisme, c'est sa superficialité et son incapacité à percevoir la profondeur des êtres et des choses pour s'attacher à des détails (le fameux « bouton de guêtres ») ; c'est sa prétention naïve

Thérèse Desqueyroux ou l’itinéraire d’une femme libre Une étude de Jean-Luc. Mauriac est, au cours des années 20, fasciné par ces êtres hors norme que sont les meurtrières et plus particulièrement les empoisonneuses. En 1925, il demande à son frère Pierre des documents sur le procès de Blanche Canaby qui, en mai 1906, avait été acquittée devant les assises de Bordeaux d’une tentative d’empoisonnement sur son mari, mais condamnée pour falsification d’ordonnance. Cette attirance se manifestera