La Femme Fidèle Marivaux

L'outrage qu'elle [une religieuse infidèle] ajoute à ses infidélités, et au dégoût où elle est tombée de son état. [Massillon, Profess. relig. 2] Cette raison [le peu d'usage de la prière] n'est pas si générale, qu'on ne voie souvent les âmes les plus fidèles à la prière éprouver constamment ces dégoûts. [Massillon, Car. Prière, 1] Je n'ai lu qu'avec un extrême dégoût ses vers grossiers [d'Horace] contre des vieilles et contre des sorcières. [Voltaire, Candide, ou L'optimiste] C'est là le point de l'ennui

1987Baroque  12 | 1987 Le discours scientifique du Baroque L’Épreuve (de Marivaux) et/ou le jeu et les preuves Antoine Spacagna Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/baroque/598 DOI : 10.4000/baroque.598 ISSN : 2261-639X Éditeur : Centre de recherches historiques - EHESS, Éditions Cocagne Édition imprimée Date de publication : 15 janvier 1987 ISSN : 0067-4222 Référence électronique Antoine Spacagna, « L’Épreuve (de Marivaux) et/ou le jeu et les preuves », Baroque [En ligne], 12 | 1987

) Nous étudierons les textes suivants : 1. Marivaux : L’île des esclaves, scène I, 1665 2. Marivaux : Les Fausses confidences, acte II, scène II, 1737 3. Molière : Le Malade imaginaire, acte I, scène V, extrait, 1673 4. Molière : Dom Juan, acte III, scène I, 5. Victor Hugo: Ruy Blas, acte III, scène V, 1838 6. Beaumarchais : Le Mariage de Figaro, acte III, scène V, 1780 2. L’ILE DES ESCLAVES 2.1 Auteur Pierre Carlet de Marivaux, né le 4 février 1688 à Paris et mort le 12 février 1763

comiques :-l’atellane, pièce improvisée, courte, assimilable à la farce, présente des types de personnages fixés reconnaissables qui relèvent de l’imaginaire primordial et du folklore européen. Il y a le type de la bouche (bucco), l’ogre manducus et sa femme l’amia. Ce genre relève du corps grotesque, sujet obscène, satyre des mœurs de la mythologie, sur des sujets simples joué uniquement par des hommes. -Le mime, seul genre à comprendre aussi des actrices : le jeu dans les comédies est le

 Il s'essaye à toutes les formes narratives  dans un jeu littéraire permanent.    Dans le premier tiers du XVIIIème, le roman reste un genre déconsidéré, facile et séducteur qui  s'adresse aux femmes. Il reste fidèle à la tradition du roman héroïque. Ce n'est qu'à partir des  oeuvres de Prévost et Marivaux (1730) que le roman se renouvelle.    On remarque la présence de différents types de romans à cette époque;    ­Le roman didactique : en 1699, Fénelon écrit les​  Aventures de Télémaque​ , qui expose des 

Sylvia Sylvia, le protagoniste de l`oeuvre de Marivaux „ Le jeux de l`amour et du hasard”, c`est une fille unique de Monsieur Orgon, bien élèvée, célibataire. On la connait déja dans la première acte de première scène avec sa femme de chambre - Lisette. On y apprend comment Sylvia est disposée vers le mariage. Elle est jeune, néanmoins il n`y a pas en elle cette naïveté juvénile et la foie aveuglée en l`amour. Ella a une image déformée d`hommes sur la forme de laquelle ont eu de l`influence ses

APPROCHE Marivaux : une vie pour l'écriture Comprendre l'Ile des esclaves aujourd'hui Une île, des personnages 4 9 15 21 73 L'ILE DES ESCLAVES Scènes 1 à 11 Divertissement 80 82 DOCUMENTATION THEMATIQUE Index des thèmes de l'œuvre La représentation des domestiques dans le théâtre du XVIIIe siècle 95 ANNEXES (Analyses, critiques, activités de lecture, bibliographie, etc.) 120 PETIT DICTIONNAIRE POUR COMMENTER L'ÎLE DES ESCLAVES 2 3 PREMIÈRE APPROCHE Marivaux : une

débrouillard, intrigant et cynique. Ce dernier est vêtu d’un masque olivâtre à nez crochu et d’un costume blanc avec des bandes d’étoffe vertes (Brighella). * Les 2 vieillards, sots, libertins, se détestent : le 1er est un commerçant avare, trompé par sa femme et par ses enfants, vêtu d’un manteau noir, d’une veste et de longs caleçons rouges, avec une barbe en pointe (Pantalon) ; le 2nd est juriste et accessoirement médecin, prétentieux, ridicule (retarde l’action par son bavardage inépuisable), tout de

III de la comédie Le Jeu de l’amour et du hasard écrite par Marivaux en 1730. Le deuxième est la scène 3 de l’acte V de de Ruy Blas écrite par Victor Hugo en 1838. Le troisième est la scène 5 de l’acte V de la de la comédie d’Edmond Rostand : Cyrano de Bergerac. Nous allons chercher comment les personnages de ces trois extraits révèlent leur véritable identité. Pour cela nous analyserons chaque texte un par un. Dans l’extrait de Marivaux, Arlequin et Lisette -respectivement soldat d’antichambre et

les affrontements qui peuvent exister dans les rapports humains. I- Question : Le corpus nous donne un éventail de quatre extraits de théâtre étalés sur plus de deux siècles et demi. Le premier texte est un extrait de L’île aux esclaves, de Marivaux, datant de 1725. Dans ce texte, Iphicrate et son esclave Arlequin, rescapés d’un naufrage, se retrouvent sur une île peuplée par des esclaves grecs révoltés contre leur maître. Iphicrate est affolé à l’idée de perdre sa liberté et de devenir esclave