La Femme En Bleu Fernand Leger

l'emmener jusqu'à la gare, à la rigueur jusqu'à la mairie, mais certainement pas à proximité de la cité des Cigales. « Raisons de sécurité, monsieur... » susurra l'employé avec un léger reproche. « Nous ne desservons que les zones parfaitement sécurisées, monsieur » indiqua pour sa part le réceptionniste de Voitures Fernand Garcin sur un ton de componction lisse. Il se sentait peu à peu coupable de vouloir passer son réveillon dans une zone aussi incongrue que la cité des Cigales, et comme chaque année

Elle alla derriere la maison et mit ses mains en ?illeres contre le carreau pour s'enquerir du silence. «Doux Jesus!» s'exclama-t-elle, en apercevant le corps de son amie etendu sur le carrelage de la cuisine. Sous le coup de l'emotion, la bonne femme se signa n'importe comment, confondit le Fils avec le Saint-Esprit, jura aussi un peu et alla chercher un outil dans la remise. C'est avec une binette qu'elle brisa la vitre et au prix d'un effort magnifique qu'elle se hissa jusque sur le rebord de

pour son mari un anniversaire surprise. b. Le lecteur a cependant envie de rire à la fin de cette histoire car il imagine la scène finale ; elle est complètement opposée à ce qu’espérait chacun de son côté le mari et la femme. On imagine la tête qu’a dû faire le mari tenant sa femme morte sur les bras et découvrant ses amis assemblés dans une maison en fête. On imagine également l’expression sur le visage des invités, témoins malgré eux d’une scène de crime, alors qu’ils venaient pour un moment d’amusement

sein de la littérature judéo-maghrébine : d'abord la proportion est, semble-t-il, tout aussi limitée en ce qui concerne la littérature d'auteurs arabo-musulmans. Par ailleurs, plusieurs oeuvres judéo-maghrébines récentes (L'essuie-mains des pieds, La femme sauvage,..) ont donné lieu à des adaptations théâtrales très réussies. Signalons aussi au passage, bien qu'elles ne figurent pas dans nos inventaires, les adaptations que Ryvel et Georges Blanchet firent, dans les années 50, du Roi des Schnorrers et

et le Baudelaire de Cl. Pichois et J. Ziegler, p. 322-323. 49. P. 253. 50. Cl. Pichois, J. Ziegler, Baudelaire, p. 337. 51. Voir Gr. Robb, Baudelaire lecteur de Balzac, ouvr. cité, p. 15, et, cité par Robb p. 270, un intéressant passage de La Femme de trente ans, ainsi que deux lignes d'Honorine, citées par Robb p. 293, n. 761, sur la "mystérieuse fleur de l'Idéal". Ajoutons-y un passage de Louis Lambert (éd. P.-G. Castex, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, t. XI, p. 632), où les "idées"

9 Romantisme et lyrisme amoureux A. de Lamartine, Méditations poétiques, « Le lac » T. de Viau, Œuvres poétiques, « La solitude » ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE A. de Lamartine, Méditations poétiques, « Le lac » ANALYSE D’IMAGE C. D. Friedrich, Homme et femme contemplant la lune TEXTE 2 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de décembre » D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 L. Labé, Sonnets, « Prédit me fut… » TEXTE 3 G. de Nerval, Odelettes, « Les Cydalises » et « Une allée du Luxembourg » D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 Tibulle

qu’on lui fait, c’est son apport de sentiments, tout autant positifs que négatifs, en tant que parties intégrantes, inhérentes de la peinture. Chagall entretient une relation particulière avec le cubisme et notamment avec Picasso. Au sujet de La Femme à la Mandoline en 1910, il dira « J’avais l’impression, que nous rôdions encore sur la surface de la matière, que nous avions peur de plonger dans le chaos, de briser, de renverser sous nos pieds la surface habituelle (…) A bas le naturalisme, l’impressionnisme

phénoménologie(...). Proust publie Du côté de chez Swann, alors que Kafka donne Le Procès, Gide Les caves du Vatican (...) » (p.25). Outre-atlantique, à l’Exposition internationale d’art moderne sont exposés Matisse, Derain, Vlaminck, Dufy, Picasso, Braque, Léger et Delaunay ; y participent également Francis Picabia et Marcel Duchamp. Dès 1912, Breton commence à s’intéresser aux arts primitifs ; il se procure avec l’argent d’un prix d’honneur une petite statuette de l’île de Pâques. D’abord intéressé par le

scène, tout d’abord la vue lorsque Meaulnes « avait eu très près du sien le visage désormais perdu de la jeune fille » et lorsqu’« il avait regardé ce profil si pur » (l. 4-5). L’ouïe est aussi sollicitée dans ce texte lorsque Meaulnes écoute la jeune femme prononcer « chaque mot d’un ton uniforme, en appuyant de la même façon sur chacun, mais en disant plus doucement le dernier » (l. 37-38-39). Ces sensations sont nouvelles pour Meaulnes qui est submergé par l’émotion en découvrant le sentiment amoureux

perdre sa femme Françoise et les terres qu'elle lui avait apportées ; il s'était réengagé à trente−neuf ans, retrouvant ses galons de caporal, tout de suite incorporé au 106e régiment de ligne, dont on complétait les cadres ; et, parfois, il s'étonnait encore, de se revoir avec la capote aux épaules, lui qui, après Solférino, était si joyeux de quitter le service, de n'être plus un traîneur de sabre, un tueur de monde. Mais quoi faire ? Quand on n'a plus de métier, qu'on n'a plus ni femme ni bien au