La Domination masculine

Bozon Michel, Héran François, La formation du couple. Textes essentiels pour la sociologie de la famille, La Découverte, coll. "Grands Repères Classiques", mai 2006. Bozon Michel, Sociologie de la sexualité, Nathan, 2002 Héritier Françoise, Masculin/Féminin, la pensée de la différence, Odile Jacob, 1996 Public/privé : des frontières mobiles qui définissent le genre ? Des anthropologues des années 1970 (ex. Michele Rosaldo) ont émis l’hypothèse que c’est la division sexuée

plupart des pays occidentaux vers le milieu du siècle dernier (en avril 1944 pour la France), soit environ un siècle après leurs homologues masculins eux-même sortis des systèmes despotiques et monarchiques grâce au suffrage universel. Parallèlement à ces droits citoyens acquis, et dans le même mouvement, les femmes se sont émancipées, libérées de la coupe masculine, notamment sexuellement grâce à la contraception et aussi, mais cela est plus controversé, grâce à l’avortement. Aujourd’hui notre société

  La domination masculine Pierre Bourdieu / 2000 Sur WEBISTIQUEMENT CORRECT soit: http://webistiquement.free.fr     - Paradoxe de la Doxa : Le fait que l ‘ordre du monde tel qu’il est, avec ses sens uniques et ses sens interdits, ses obligations et ses sanctions soit grosso modo respecté. - stigmate : marque laissée par une plaie - contingent :quantité déterminé de qqch à qqn - conspiration : entente ,complot - " la ségrégation sexuelle (domination de l’homme) ne réside pas dans le

chapitre, l'auteur se préoccupe de la question des femmes en livrant une réflexion hardie pour l’époque. Dans un premier temps, nous analyserons l'accusation du comportement masculin et ensuite que le rapport entre l'homme et la femme est remis en cause. Dans Tableau de Paris, l'auteur nous fait une accusation du comportement masculin. Pour vraiment démontrer ceci, il va se lancer dans un discours polémique. Sa dénonciation de l'homme est directe et est présent dès le début de l'extrait, en parlant de « jalousie

que l’homme est responsable de la situation puisqu’elle précise bien : « L’homme seul s’est fagoté un principe de cette exception ». Ainsi, l’homme a décrété qu’il était différent des autres espèces vivantes et que cela légitimait donc sa domination du sexe féminin. En disant cela, l’auteure note encore une fois que rien dans la nature ne prédisposait l’homme à dominer la femme et qu’il est le seul coupable de cette situation. Elle dévalorise ensuite l’homme en accumulant des défauts qui

véritable confrontation de l’autrice à un interlocuteur masculin qui représente l’ensemble de la communauté des hommes. Problématique : En quoi la provocation d’O de G s’apparente-t-elle à un duel oratoire destiné à déstabiliser l’adversaire , l’homme ? Plan : · PREMIER PARAGRAPHE: Apostrophe qui remet en question la domination masculine· DEUXIEME PARAGRAPHE : la nature, un argument de poids pour démontrer l'illégitimité de la "supériorité masculine"· TROISIEME PARAGRAPHE: une caricature satirique de

que les sociétés humaines ou groupes sociaux construisent des manières particulières d’être homme ou femme. Identité sexuée ~ identité de genre : degré d’adhésion à des normes de masculinité ou de féminité. 2. La construction sociale du masculin ou du féminin a) Approche sociologique des catégories sexuées 1) Les travaux féministes (menés par des femmes) Simone de Beauvoir (le 2ème sexe, 1949) : on ne naît pas femme, on le devient. C’est la

car une fille pourrait manifester les mêmes caractéristiques qu'un garçon si elle était élevée de la même manière. On éduque la fille dans le but qu'elle s'intègre dans le monde féminin alors qu'on éduque le garçon dans le respect de la virilité masculine. C'est en dénonçant cet asservissement, ce déterminisme, que l'auteur contribue à la libération de la femme puisque si cette dernière prend conscience de sa situation, elle peut la renverser. Alice Schwarzer, célèbre féministe allemande, explique

« C'est à travers les yeux des hommes que la fillette explore le monde et y déchiffre son destin[1]». Ici, Simone de Beauvoir résume l’essentiel de ce qui se posera en fondement de l’étude de genre. En effet, les femmes sont soumises à une domination masculine, factuelle, structurante, idéologique, reproductive, identitaire, etc. Autant de postulats qui servent de base aux critiques féministes qui remettent en cause une vision traditionnelle de l’étude des Relations Internationales, qui, pendant

seulement divise l’humanité en deux groupes mais le fait de façon hiérarchique. « Genre » peut alors être synonyme de « patriarcat » ou « d’oppression des femmes ». Il renvoie à un rapport social marqué par le pouvoir et la domination et l’illusion selon laquelle la domination des hommes sur les femmes serait due à la nature. L'institutionnalisation du champ d'études sur le genre Les « gender studies », comme discipline à part entière, sont nés aux Etats-Unis au début des années 1970 d'une