La Dignité De La Personne

(en) dans Bioethics: Bridge to the Future (1971) 1. Histoire et développement de la bioéthique Les années 1960 ont vu émerger dans les pays industrialisés un certain nombre de revendications tenant aux droits individuels et à l'autonomie de la personne, conduisant à des changements sociaux importants (dépénalisation du suicide, de l'avortement, de l'homosexualité, libération sexuelle, légalisation du divorce, de la contraception, etc.). Certains penseurs (dont les théologiens Joseph Fletcher (en)

diverses : certaines reprennent des droits généraux (dignité, vie privée, …), d’autres relèvent plus spécifiquement du secteur social et médico-social (libre choix, participation, …)8. 1. le respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité. Il s’agit de droits fondamentaux, c’est-à-dire de droits protégés par des normes constitutionnelles, européennes et internationales9. La notion de dignité renvoie à l’idée que « quelque chose est dû à l'être humain

que la vie humaine est sacrée et que personne n’a le droit d’ôter la vie de son prochain. Aucun Homme n’est jamais indigne. Face à certaines fins de vie, il faut peut-être parfois s’en convaincre, mais un principe n’est jamais facile à tenir. Toute action sur la fin de vie devrait être fondée sur ce principe et non sur cette concession que ferait la société en admettant que certaines vies seraient indignes au point que la mort viendrait les rétablir dans la dignité. Suffit de prendre pour exemple Mère

respect de la dignité humaine en milieu carcéral. Puis dans une seconde partie, nous évoquerons les différents recours qu’il peut intenter pour remédier à ces conditions de vie dégradantes. A. Quel juge est compétent pour juger des conditions de vie indignes et dégradantes d’un détenu ? L’article 803-8 du Code de procédure pénale prévoit également que « toute personne détenue dans un établissement pénitentiaire qui considère que ces conditions de détention sont contraires à la dignité de la personne

Haye a ouvert le procès de Slobodan Milosevic par ces mots : « Le crime de génocide, les crimes contre l’humanité (…) touchent chacun d’entre-nous, où qu’il vive, parce qu’ils offensent nos principes les plus profonds sur les droits humains et la dignité humaine. » C- Qu’est-ce qui nous autorise à porter ce jugement ? Ce qui est inhumain à une certaine époque ou pour une certaine culture l’est-il nécessairement à une autre époque et pour une autre culture ? L'enjeu est de taille :   relativité

des spécificité et des contexte. Protège l’humain dans son ensemble. Travailler à protéger l’humain dans ce qu’il est d’humain, ce qu’il est de social (liberté d’association), protéger dans les droits économiques et sociaux (alimentations, etc) Personne, intégrité physique, mais aussi dans son environnement ne politique. 1948 : on y est allé progressivement. Pacte (1970). Puis PIDESC On fait un traité. Il n’existe pas. Pour qu’il soit en vigueur comme un loi. Pour être en vigueur, il faut que

souffrance du malade et par d' autres comme un brisement du précepte moral occidental de ne pas tuer. La demande de réglementation et d'accès légal à l'euthanasie pour soulager les douleurs irréversibles gagne du terrain en Argentine, où des milliers de personnes réclament le droit à la mort médicalement assistée. En effet, le Congrès étudie actuellement six initiatives visant à fournir un cadre réglementaire à l'euthanasie et à légaliser sa pratique, voire '"Interruption volontaire de la vie", de "loi Alfonso"

si chaque citoyen n’avait pas chez elle le droit d’imprimer ce qu’il veut" Analysons ces propos et demandons nous s'ils sont toujours d'actualité dans nos démocraties évoluées. Par définition, la liberté d'expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu'elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, de morale... Considérée comme une liberté fondamentale, la liberté

La Dignité dans : « L’espèce humaine » de Robert Antelme Depuis la nuit des temps, la question de sa dignité a été pour l’être humain une problématique centrale, du fait notamment qu’elle touche sans distinction hommes et femmes du monde entier au plus profond de leur être, quelle que puisse être leur position sociale, leur contexte géographique et le moment de l’histoire. Mais la dignité ne questionne pas seulement les individus, c’est une entité universelle qui s’applique à toutes nos sociétés

Qui a le droit d’avoir des droits ? » La réponse attendue est bien sûr « un sujet de droit », autrement dit une personne. Pour les juristes, la réalité est en effet divisée entre deux types d’entités, les personnes qui sont sujets de droit et les choses. Mais cette réponse en apparence simple se complexifie lorsque l’on s’interroge sur le statut du corps humain : « Chose ou personne ? » A ce stade il est surtout important de faire percevoir l’étendue des enjeux liés au corps, à la vie et à la