La Cupidité Dans Madame Bovary

misérables dans L’Assommoir. Son œuvre est autant un manifeste politique, au service d’une idéologie, qu’un roman réaliste. Dans un autre registre, Flaubert critique notamment la bourgeoisie de province, son étroitesse d’esprit, sa cupidité et sa prétention. Le suicide de Madame Bovary est un acte de désespoir d’une jeune femme qui s’ennuie jusqu’à mourir dans un milieu qui ne lui convient pas, qui la bride, mais dont elle ne parvient pas à sortir. Ce roman est aussi une dénonciation des rigidités sociales

Goethe en 1774, certains lecteurs se sont tellement identifiés au héro qu’ils l’ont pris en exemple et ont voulu imiter sa fin, tragique, on constata donc une vague de suicides. Dans "la peau de chagrin”, Balzac décrit cet homme qui du fait de sa cupidité est voué a une mort certaine. Zola dans la bête humaine décrit le crime passionnel, et plus globalement la folie de l’homme face à la passion. Ces exemples montrent des facettes de la personnalité des hommes retranscrites au travers de romans. De

bien utilisé ce courant littéraire eux aussi. Maupassant aidé et guidé Maupassant croisera dans les salons littéraires, Tourgueniev, Zola et les frères Goncourt. Maupassant n’aura alors de cesse de plaire à son mentor, l’auteur célébré de Madame Bovary, dont il se présentera toute sa vie comme le fils spirituel. Il publie alors des vers, des contes et des pièces de théâtre qui ne remportent cependant aucun succès. Après cette série d’échecs, il y parvient à gagner l’estime de son maître en 1880

progressivement. Dans Bel Ami de Maupassant, Bel-Ami est donc le héros du roman, un homme avisé qui comprend assez vite, comment fonctionnent les rouages de la société. Le charme, les circonstances, l’opportunisme, l’arrivisme bientôt, aiguisent sa cupidité. Les épisodes se succèdent pour évoquer l’ascension sociale du héros, qui trompe et séduit hommes et femmes à tour de bras. 3) Enquêtes journalistiques dans les romans En outre, des écrivains font des enquêtes journalistiques transposées

Paris centre des affaires et des plaisirs, le décalage entre les classes sociales (noblesse- la haute bourgeoisie-moyenne bourgeoisie- petite bourgeoisie- ouvriers et paysans), l’ambition sociale, les mœurs sociales (marginales), la corruption, la cupidité, l’avarice etc. 2.2. L'esthétique du courant réaliste Avant tout, le vrai réaliste ne reproduit rien : il anime, de son regard singulier, un fragment du monde visible auquel il donne une cohérence interne, un sens à la fois nécessaire

poétique spécifique : c'est encore un genre sans règles précises. Cette situation forme un contraste très fort avec la fin du XIXe siècle où le genre romanesque est dominant. Dans De la littérature (ouvrage qui évoque l'histoire de la littérature), Madame de Staël (1766-1817) ne mentionne même pas le roman, excepté quelques pages sur le roman anglais. L'auteur constate aussi que les romans psychologiques sont bien souvent écrits par des femmes. ◦ Le roman est à cette époque un genre en marge, bien

Goriot, ce « Christ de la paternité», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Balzac a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le romanL'Éducation sentimentale est directement inspiré du Lys dans la vallée, et Madame Bovary, de La Femme de trente ans {text:bookmark} 15. Le cycle romanesque de La Comédie humaine et le principe des personnages reparaissants ont également influencé de nombreux auteurs de son siècle et du siècle suivant, notamment Émile Zola, pour le

comporte en médecin, toujours attentif vis-à-vis de sa mère. Il apparaît timoré quand il fait sa demande en mariage à Madame Rosémilly ou plutôt quand elle prend les choses en main. Assez étrangement, bien que Jean soit le fils illégitime, c’est lui qui chasse Pierre, et tout au long de l’œuvre, il est celui qui s’affirme le plus. Jean devient donc le vrai fils des Roland. Madame Roland : Son personnage est peut-être celui auquel on a apporté le plus de soin. On sait qu’elle a quarante-huit ans

1 Commentaire d’un extrait du chapitre 12 de la deuxième partie de Madame Bovary de Gustave FLAUBERT : de « Quand il rentrait au milieu de la nuit… » jusqu’à « … les auvents de la pharmacie. » TEXTE 5 10 15 20 25 30 Quand il rentrait au milieu de la nuit, il n’osait pas la réveiller. La veilleuse de porcelaine arrondissait au plafond une clarté tremblante, et les rideaux fermés du petit berceau faisaient comme une hutte blanche qui se bombait dans l’ombre, au bord du lit. Charles les regardait

premier, mais c’est pour présenter les personnages et le second plus bref, pour mettre en évidence les thèmes principaux. Plusieurs passages se rejoignent, comme le premier et le dernier qui ont quelques similitudes : famille présente accompagnée de Madame Rosémilly, mer présente, les deux bateaux sont également là. Pierre a deux reprises effectue une promenade : après l’annonce de l’héritage, puis avant de partir définitivement. On retrouve une symétrie dans les pensées des deux frères : au début,