La Courbe De Tes Yeux Fait Le Tour De Mon Coeur

ses longs pieds, allait je ne sais où,Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.Il côtoyait une rivière.L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;Ma commère la carpe y faisait mille toursAvec le brochet son compère.Le Héron en eût fait aisément son profit :Tous approchaient du bord, l'oiseau n'avait qu'à prendre ;Mais il crut mieux faire d'attendreQu'il eût un peu plus d'appétit.Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.Après quelques moments l'appétit vint : l'oiseauS'approchant

  verras   !’’   Et   elle   partit   en   riant.   Après   quelques   secondes   de   réflexion,  je  réalisais  qu’elle  me  défiait  à  une  course.  Je  souris  à  mon  tour,  et  couru  aussi  vite   que   je   pu   derrière   elle.   Du   haut   de   nos   huit   ans,   nous   n’allions   pas   bien   vite,   mes   jambes   frêles   et   chétives

sens et la forme vont de paire ; on a déjà vu dans La Hache de Sommais de Rodhes ou Les Bouteilles de Panard, poèmes dessins du Moyen Age que la rigueur linéaire laissent place aux vers figurés. Le « jeu gratuit » qu’évoque M. Raymond demeure dans le fait que le poète se sert du vers pour illustrer en quelque sorte le propos du poème. Mais Apollinaire ne semble pas se contenter de ce double usage du mot. En effet celui ci transcende sa fonction pour devenir un signe à reconnaître… C’est le mythe de

Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange, Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi. Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie, Mes angoisses, mon aube, hélas ! de pleurs suivie, L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azuré, triste, orageux, d'où sort-il ? D'où sort le blême éclair qui déchire la brume ? Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon

contre la tour Eiffel ? | | | | | | Argumentation et contre-argumentation• Copier dans la colonne de gauche, à la place qui convient, les arguments contre la tour. • Copier en vis-à-vis les objections de Gustave Eiffel. • Quel texte vous paraît le mieux argumenté ? Pourquoi ? | | | | | | | Pétition contre la tour | Réponse de Gustave Eiffel | Qui parle ? Au nom de quoi ? | | | La tour est inutile | | | La tour est laide et monstrueuse | | | La tour brise

vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux, où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêle L'or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête

odeur sens-je en cette chambre ?  Quel doux parfum de musc et d’ambre  Me vient le cerveau réjouir  Et tout le cœur épanouir ?  Ha ! bon Dieu ! j’en tombe en extase :  Ces belles fleurs qui dans ce vase  Parent le haut de ce buffet  Feraient-elles bien cet effet ?  A-t-on brûler de la pastille ?  N’est-ce point ce vin qui pétille  Dans le cristal, que l’art humain  A fait pour couronner la main,  Et d’où sort, quand on en veut boire,  Un air de framboise à la gloire  Du bon terroir

pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit. Arthur RIMBAUD Poème 2 : Chanson d'automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure

22 VIII. Le Surréalisme 25 II. LA PLEIADE La Pléiade se développe de 1549 aux années 1570 environ. Les écrivains de la Pléiade veulent retrouver l’inspiration qui a fait la grandeur de la culture antique. Ils rejettent les formes de la littérature médiévale et cherchent à développer et à enrichir la langue française. Il s’agit, au départ d’un groupe de jeunes gens nourris de culture humaniste, instruit par l’helléniste

Aenor un don pour le combat et un fermeté d'esprit. Les mois avaient passés et le deuil était fait. Ce qu'Aenor ignorait c'était que son rôle dans cette vie était loin d'être terminé et tout espoir n'avait pas disparu avec son mari. Elle était la fille d'un riche paysan ayant épousé un soldat. Sa robustesse et sa beauté lui avait valut un mariage qu'elle n'avait jamais désiré. Et la puissance des ses yeux bleus avait souvent réduit à bas son mari. Avec les années elle avait fini par l'aimer et ils