La Comédie Corrige Les Moeurs Par Le Rire

Sujet: La comédie est elle supérieure à la tragédie ? Correction en vert. La comédie et la tragédie sont l'essence même du mouvement littéraire du XVIIe siècle ; c'est à dire le classicisme. On se demandera si la comédie est supérieure à la tragédie. En d'autres termes, est-il d'une plus grande valeur que de regarder une comédie ou au contraire d'assister à la représentation d'une tragédie ? Dans un premier temps, on montrera que quelque fois il existe des cas où l'on peut affirmer que la tragédie

Le Malade Imaginaire Jean de Santeul dit que la comédie « corrige les mœurs en riant », et plus tard, Molière reprend la citation en la changeant : « la comédie corrige les hommes en les divertissant ». Jean Baptiste Poquelin, connu sous le nom de Molière, fut un grand dramaturge du XVIIe siècle et écrit de nombreuses pièces de théâtre comme Le Malade Imaginaire . Cette dernière est une comédie-ballet représentée pour la première fois sur scène le 10 février

pouvons être amené à nous demander si le rire est uniquement un divertissement ? Nous verrons dans un premier temps que les gens qui rient peuvent être considérés comme des personnes peu sérieuses et que le rire peut être synonyme d’amusement, puis dans une seconde partie nous verrons que rire n’empêche pas d’être sérieux et que le rire est lui-même une chose sérieuse. Tout d’abord, on a tendance à penser qu’une personne sérieuse ne rit pas et que le rire reflète un manque de sérieux. Une personne

 La comédie classique du XVIIe siècle Synthèse sur le théâtre classique au XVIIe siècle -Le théâtre classique doit être soumis à une série de règles : la bienséance, la vraisemblance ; La séparation des genres ; la règle des 3 unités (lieu, temps, action) et aussi le recoures à la versification. -La bienséance : ce qu’on peut montrer sans choquer le public ( la présence de violence, de mort sanglante ou encore de contact physique n’est pas toléré sur scène). -La vraisemblance

passé composé, l'imparfait, le futur... Des marques de lieu et de temps renvoient à l'énonciation du message. - La double énonciation théâtrale : Les répliques ont toujours un double destinataire. Grâce à cette double énonciation, le public peut rire des quiproquos (l’amant caché dans le placard tandis que le mari rentre dans la chambre…), des méprises, ou trembler pour un/des héros car il peut arriver que ce public en sache plus que les personnages eux-mêmes sur ce qui se passe exactement  

représentation du pouvoir et dans quel but. En d’autres termes, de quelle manière les dramaturges représentent-ils le pouvoir et quel objectif poursuivent-ils ? Nous analyserons le rôle dénonciateur de l’art théâtral à travers la tragédie ainsi que la comédie, genres pourtant radicalement différents. En premier lieu, de nombreuses tragédies en tout temps et tout lieu tentent de dénoncer le despotisme de certaines formes de pouvoir. On distingue premièrement, le pouvoir perverti qui utilise sa position

une forme précise. Le spectateur, connaissant un genre donné, saura à quoi s'attendre. Selon la présentation de l'œuvre (tragédie, comédie…), il aura une vision stéréotypique de l'œuvre. Le genre est donc, avant tout, une convention qui donne un cadre, une forme précise. C'est un premier échange implicite entre l'artiste et le spectateur. Voir, par exemple, la comédie, la pantomime, la romance, la tragédie, le drame, le drame romantique, le drame bourgeois, la tragédie lyrique, les mystères médiévaux

habit de cour, tandis que les garçons tailleurs manifestent leur joie pour les pourboires dont ils ont été gratifiés en dansant le second intermède (scène5). ACTE III : en croisant M.Jourdain habillé en gentilhomme, Nicole, la servante, est prise d'un rire incoercible (scène2), tandis que Mme Jourdain, consternée, dit tout net à son mari ses quatre vérités : il est proprement ridicule avec les grands airs qu'il cherche à prendre (scène3). Arrive Dorante, un comte dont s'est entiché M.Jourdain, à qui

l'homme d'église qu'il héberge n'est pas un saint. Dans Les Fourberies de Scapin, de Molière, les techniques vocales et accents de Scapin renvoient au comique de mots. Accompagnés du comique de mœurs et de caractère, toutes ces aberrations amusent le public qui applaudit à tous les bons tours, l'essentiel est de rire. Dans la baroque, il est permis de tout dire et de tout faire, on n'observe plus aucune règle de conduite, on se déguise, on se moque et tout ce qui d'ordinaire reste caché dans l'intimité

le texte A qui est un extrait de l'œuvre « Le Bourgeois gentilhomme » de Molière, le langage est soutenu et la visée est comique. L'auteur veut faire rire son auditoire (destinataire) en faisant passer une personne pour quelqu'un d'autre. Ici Cléonte se fait passer pour un Turc afin d'épouser le fille de Monsieur Jourdain. Ce texte est donc une comédie. Dans le texte B issue de l'acte 3 et de la scène 6 de l'œuvre « Andromaque » de Racine, le langage est soutenu. L'auteur veut en quelque sorte faire