La Chair et le Diable

l’hétérogénéité odorante du monde, attaque le sujet qu’il empoisonne. Celui du dedans évanouit les frontières entre l’intérieur et l’extérieur du corps par une sorte de bande de Möbius qui lie la chair et le monde. La puanteur brouille donc tous les rapports de l’objet et du sujet, du monde et de la chair, des autres et du Moi. La femme est particulièrement traversée par les relents du délétère. La figure de la mère est préfigurée par un souvenir olfactif de Huysmans à huit ans et qui semble conditionner

goutte de sang indien De sorte qu'il ne resta plus un seul Indien aux alentours des mines d'or On se tourna vers le fleuve musculaire de l'Afrique Pour assurer la relève du désespoir Alors commença la ruée vers l'inépuisable Trésorerie de la chair noire Alors commença la bousculade échevelée Vers le rayonnant midi du corps noir Et toute la Terre retentit du vacarme des pioches Dans l'épaisseur du minerai noir Et tout juste si des chimistes ne pensèrent Aux moyens d'obtenir quelque

dramatique, Le Miracle de Théophile, composé de six cent soixante-trois vers de mètres variés, qui met en scène les mésaventures d’un clerc vertueux, injustement privé de ses richesses et des honneurs auxquels il avait droit, et qui signe un pacte avec le diable en échange d’une prospérité retrouvée. Seule une intervention de la Vierge Marie permettra au clerc repentant de rompre ce pacte et de retrouver le chemin de la vertu. L’histoire de Théophile constitue ainsi une préfiguration médiévale de la légende

résistant à D.J.) 3.La perversion de l'aumône: ~ Le pauvre donne courtoisement le renseignement demandé et il ajoute un conseil sur la forêt: la forêt a une valeur symbolique: lieu sombre et inquiétant, on risque d'y rencontrer des monstres voire le diable lui-même (symbolique proche du labyrinthe) ; forêt: lieu où on passe une épreuve initiatique: ermite représente un conseil divin celui qui permet à l'homme égaré de renouer avec la foi: la forêt permet de transcender le bien et le mal et de retrouver

1-13) Après avoir été baptisé, Jésus, rempli de l’esprit saint, fut conduit dans le désert pour prier. Apres 40 jours et 40 nuits de jeune, il fut tenté par le diable qui lui dit : si tu es fils de Dieu, dit à ces pierres de devenir du pain. * Jésus lui répondit : l’homme ne vivra pas de pain seulement * L’enemenant plus haut le diable lui montre tous les royaumes de la terre et lui promit de Reigner sur tout l’univers, Jésus accepte de se prosterner devant lui : * Jésus lui dit : Il est

l'indifférence absolue des foules, son empathie devant le malheur des autres, devait parfaitement mettre en valeur ce que la douleur a d'unique et de tragiquement solitaire. 3. " LE VIN " (poèmes CIV à CVIII), (5poemes)première des grandes tentations de la chair. C'est donc dans une logique d'évasion que le vin est évoqué. Ainsi il représente pour les pauvres, qu'ils soient d'« honnêtes gens » comme dans « l'Ame du vin » des « chiffonniers«, marginaux de la nuit ou un « assassin », la seule possibilité de

Dieu et cette Parole s’est faite chair et elle est venue habiter parmi nous, pleine de grâce, elle est venue chez les siens et les siens ne l’ont pas reçue ». On n’a pas besoin de faire de grandes études 12 Jésus-Christ et rien d’autre théologiques pour comprendre ici que la Parole avec un grand «P», c’est Dieu. Dieu s’est fait chair en la personne de Jésus- Christ. Donc, Jésus-Christ = Dieu dans la peau d’un homme. Pourquoi Dieu s’est-il fait chair? Dieu est Esprit et, en plus, il

VANDEDAELE Jenny Le 11 janvier 2011 HG3 RAPPORT DE LECTURE N°2 RADIGUET Raymond, Le diable au corps, Paris: Pocket, 1923, 210p. Biographie Né dans la banlieue est de Paris le 18 juin 1903, Raymond Radiguet est l'ainé d'une famille de sept enfants. Son père n'est autre que le très réputé dessinateur d'un des plus grands quotidiens français de 1910 à 1920 « Le Journal du matin » mais aussi de la plupart des revues satiriques de l'époque. Il n'est dès lors pas étonnant que son fils

l'autre avec la cravache Nous fouaillaient. - Hébétés comme des yeux de vache, Nos yeux ne pleuraient plus ; nous allions, nous allions, Et quand nous avions mis le pays en sillons, Quand nous avions laissé dans cette terre noire Un peu de notre chair... nous avions un pourboire : On nous faisait flamber nos taudis dans la nuit ; Nos petits y faisaient un gâteau fort bien cuit.   ... »Oh ! je ne me plains pas. Je te dis mes bêtises, C'est entre nous. J'admets que tu me contredises. Or, n'est-ce

de terre ; j'aperçois un bout de chiffon qui pend dans la tranchée, je m'en empare, il va me servir à astiquer mon "flingot"... Horreur ! Je tiens avec ce chiffon une poignée de chair humaine en putréfaction... Je le rejette vivement (...) je constate que les parois de cette tranchée ne sont qu'un pâté de terre et de chair humaine avec mille débris d'armes et de vêtements. Cette terre a été tournée et retournée, les cadavres qu'elle contient ont été enterrés, déterrés, mis en morceaux et mêlés plusieurs