La Bruyère Arrias

Séquence n°2 : L’éloge et le blâme Corpus : _Texte n°1 : extrait des « Caractères » de La Bruyère (XVIIe) _Texte n°2 : extrait du discours d’André Malraux (1964) pour le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon _Portraits officiels et caricatures _Portraits du Fayoum (extrait de l’émission « Palette ») Objectifs de la séquence : • étudier l’éloge et le blâme : visées, procédés caractéristiques, points communs en l’éloge et le blâme… • étudier quelques caractéristiques des portraits

Arrias Fiche Analytique Introduction : Avocat de Formation et écrivain classique, La Bruyère publie son œuvre principale en 1688 : Les Caractères, recueil de portraits, maximes et réflexions inspirés de Théophraste, auteur et philosophe de la Grèce Antique. Le texte étudié et tiré de ce recueil, Arrias, est un portrait qui met en scène un personnage égocentrique et imbu de lui-même préférant mentir plutôt que de paraître ignorant. Cependant, à force de mensonges et de vanité, Arrias se verra en

écrits un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent l’idéal de l’honnête homme et développent une esthétique fondée sur la recherche de la perfection. Dans les Caractères publiés en 1688, Jean de La Bruyère dresse une série de portraits satiriques qui présentent des contre-modèles pour la société classique portée vers les valeurs de mesure, de modération et de civilité. Le portrait d’Arrias se situe au début du Livre V des

Bac blanc écrit n°1 Corpus composé de : La Roche Foucauld : « de la conversation » réflexions diverses La bruyère : les caractères Diderot : entretien d’un philosophe avec la maréchale de *** TEXTE A : Fin 17e. Chap. 7 : « de la conversation ». Recueil de réflexions. Littérature d’idée. Registre didactique : on enseigne l’art de la conversation. Sorte de manuel Pbtq : il ne peut avoir de conversation sans règles. Il faut savoir respecter les autres, et s’effacer quand c’est nécessaire.

Bac blanc écrit n°1 Corpus composé de : La Roche Foucauld : « de la conversation » réflexions diverses La bruyère : les caractères Diderot : entretien d’un philosophe avec la maréchale de *** TEXTE A : Fin 17e. Chap. 7 : « de la conversation ». Recueil de réflexions. Littérature d’idée. Registre didactique : on enseigne l’art de la conversation. Sorte de manuel Pbtq : il ne peut avoir de conversation sans règles. Il faut savoir respecter les autres, et s’effacer quand c’est nécessaire. But :

conversation. La Bruyère, autre auteur moralisateur du siècle de Louis XIV, trace le portrait satirique d’un Arrias grotesque (un caractère) dans un petit apologue terminé par une chute édifiante, écrit dans un style alerte (juxtaposition des propositions dans la première phrase) et plein d’humour par l’emploi des hyperboles répétées (Arrias a tout vu, tout entendu). Pour La bruyère, il s’agit de plaire au lecteur et de l’instruire comme il est d’usage pour les auteurs de l’époque classique. Arrias n’a visiblement

?Comment LB fait-il le portrait du prétentieux ?-Annonce4 types de découpageL1→2 l3 → finL1→2l3 →11l12 → finL1→2l3 → 7l7 → finl1→2l3 → 7l7 → 11l12 → finL1-2 Présentation d’Arriasl3-11 portrait en action« circonstances »l12-14 Arrias démasquéRelevésProcédés Analyse - Arrias- a tout lu, a tout vu- a, est, donne, aime ...- persuader- c’est un homme … tel- mentir, se taire, paraître ignorerCaractère gras et en italiqueHyperboleParallélismeVerbes au présent de l’indicatifverbe à l’infinitif7/7 sonorités

défaut annoncé par le verbe introducteur, “il discourt”, et reproduit par la structure même de la deuxième phrase : l'asyndète, qui consiste à juxtaposer de courtes propositions, donne l'impression que le personnage a envahi l'espace par sa parole. La Bruyère montre que le personnage a perdu tout sens de la mesure en recourant au procédé de l'accumulation : les verbes s'enchaînent, jusqu'à “il récite” qui donne l'impression d'un discours préparé et débité à la façon d'un acteur. On notera aussi l'énumération

«Arrias a tout lu, a tout vu » Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c'est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d'un grand d'une cour du Nord : il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et

Oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre de Bossuet - Les Caractères , « Arrias », La Bruyère - Le Père Goriot, Balzac. Lecture cursive - Le