La Bruyere 128

La metamorphose dans les Maximes de La RochefoucauldLA MÉTAMORPHOSE DANS LES MAXIMES DE LA ROCHEFOUCAULD Éric Tourrette Presses Universitaires de France | « Dix-septième siècle » 2015/2 n° 267 | pages 281 à 306 ISSN 0012-4273 ISBN 9782130650959 DOI 10.3917/dss.152.0281 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2015-2-page-281

Nous sommes bien là dans l’émotion tragique, celle qui associe à la surabondance de questions l’absence totale de réponses. 3 – La pensée de la mort est ce qui achève enfin de composer le portrait tragique de l’homme. Les fr.126 et 128 évoquent la mort comme une caractéristique fondamentale de notre nature (« le malheur naturel de notre condition faible et mortelle …»). A ce titre le divertissement n’est là que pour nous empêcher d’y penser « de près ». Mais à ce point de la réflexion

autour du roi ? - Observez le roi et le monde qui l’entoure. Page 14 sur 37 Sonia LE PAPE – 2009-2010 Argumentation - Argumentation - Argumentation - Argumentation – Argumentation - Argumentation – Argumentation (ES/S – juin 2002) - La Bruyère, « Du Souverain ou de la République », Les Caractères - Damilaville ??, Article « Paix », Encyclopédie - Voltaire, « Guerre », Dictionnaire philosophique - Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu HACHETTE Annales Bac 2007 Question : Ces quatre

- Argumentation - Argumentation – Argumentation - Argumentation – Argumentation (ES/S – juin 2002) - La Bruyère, « Du Souverain ou de la République », Les Caractères - Damilaville ??, Article « Paix », Encyclopédie - Voltaire, « Guerre », Dictionnaire philosophique - Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu HACHETTE Annales Bac 2007 La critique de la guerre (corpus 16, p. 350) - La Bruyère, Les Caractères ou les mœurs de ce siècle - Voltaire, Candide, chap III - Damilaville, article « Paix »

ainsi que, dans le sillage de Théophraste1 qui décrivit avec finesse la diversité des caractères humains, La Bruyère, au XVIIe siècle, a su manier la satire contre les multiples formes de désirs excessifs. Sa critique alerte et désabusée porte, à travers ses contemporains qu’il attaque, sur l’homme de tous les temps. Donnons un rapide florilège. Voici l’avide forcené d’argent. Il est un La Bruyère acerbe : « Fuyez, retirez-vous : vous n’êtes pas assez loin. – Je suis, dites-vous, sous l’autre tropique

enveloppant à demi l'une des tours tranchait heureusement par son vert sombre sur le ton gris de la pierre déjà vieille à cette époque. Le voyageur qui eût aperçu de loin le castel dessinant ses faîtages pointus sur le ciel, au−dessus des genêts et des bruyères l'eût jugé une demeure convenable pour un hobereau de province ; mais, en approchant, son avis se fût modifié. Le chemin qui menait de la route à l'habitation s'était réduit, par l'envahissement de la mousse et des végétations parasites, à un étroit

enveloppant à demi l'une des tours tranchait heureusement par son vert sombre sur le ton gris de la pierre déjà vieille à cette époque. Le voyageur qui eût aperçu de loin le castel dessinant ses faîtages pointus sur le ciel, au-dessus des genêts et des bruyères, l'eût jugé une demeure convenable pour un hobereau de province ; mais, en approchant, son avis se fût modifié. Le chemin qui menait de la route à l'habitation s'était réduit, par l'envahissement de la mousse et des végétations parasites, à un étroit

..................................................................... ..............33 Bouleau.................................................................................................................................. ..................34 Bruyère........................................................................................................................ ............................36 Camomille......................................................................................

de rhétorique, p.207 2. ↑ selon la définition de Henri Morier 3. ↑ sorte d’allusion chez Henri Morier. 4. ↑ Pierre Corneille, Le Cid, acte III scène 4 5. ↑ Dictionnaire de rhétorique, p. 207, article « Litote » 6. ↑ Jean de La Bruyère 7. ↑ dialogue rapide avec échange de phrases courtes ------------------------------------------------- Sources[modifier] * Henri Morier: Dictionnaire de poétique et de rhétorique, PUF, 1975 * Pierre Fontanier: Les figures du discours

subir les douleurs de l’accouchement. Étape 5 [Iceberg, pp. 74-75] 5 Cette nouvelle comporte plusieurs retours en arrière : l. 44-76, l. 113154, l. 174-211. 7 Les marques d’humour du narrateur sont notamment visibles aux lignes 20 à 23, 123 à 128 et 284 à 286. On remarque qu’il varie les niveaux de langage car il utilise des mots soutenus comme « pudibond » (l. 9), « contrit » (l. 106), « intempestive » (l. 231) à côté de termes familiers comme « dare-dare » (l. 124), « piper » (l. 167),