L éloge Paradoxal De Panurge

les V premiers chapitres du roman, Panurge qui dépense toujours plus d’argent qu’il en a réellement fait à Pantagruel l’éloge de la dette. Eloge paradoxale (=contraire à l’opinion commun). Dans Don Juan l’éloge de l’inconstance est un éloge paradoxale. Dans cet extrait, Panurge compare la relation prêcheur/emprunteur au fonctionnement du corps humain : la concorde ne règne que parce que chaque organe sert à tous et tous à un seul. I/ L’exposé didactique. Panurge à Pantagruel, long exposé sur la

contre les Dipsodes, Pantagruel roi d’Utopie. La châtellenie de Salmigondin offerte à Alcofrybas (narrateur) est donnée à Panurge (associé au gouvernement). • Panurge agit sous le contrôle de Pantagruel. • Pantagruel est devenu maitre (magister) qui refuse d’enseigner et veut que Panurge apprenne par lui-même. • Nouvelles relations entre les personnages (entre Pantagruel et Panurge) • L’objectif change : débat sur le mariage. Mais ce n’est pas l’argument du livre. • Actualité : la querelle des femmes

Voltaire) ; le blason (poème de louange portant sur un élément du corps féminin) et le contre-blason (poème d’éloge burlesque et satirique : « Du laid tétin » de Clément Marot) ; l’éloge paradoxal (éloge de ce qui est en général déprécié (« éloge de la mouche » de Lucien ; « éloge des dettes » formulé par Panurge dans le Tiers Livre de Rabelais ). Le discours repose sur trois types de preuves : -les preuves éthiques : qui cherchent à plaire, à disposer favorablement l'interlocuteur - les preuves

Frosine. Harpagon arrive. Frosine le flatte éhontément malgré les soixante ans qu’il avoue. Métoposcope et chiromancienne, elle lui prédit cent vingt ans. Ses vêtements démodés, ses quintes de toux sont selon elle du meilleur goût. Après cet éloge paradoxal, elle se vante de faire aboutir le mariage. L’absence de dot de la jeune fille pauvre tourmente pourtant Harpagon. Frosine le rassure en lui indiquant que ses habitudes d’économie relatives à la nourriture, à l’habillement et au fait qu’elle ne

MOLIÈRE, L'Avare, 1668: Acte I : EXPOSITION : TROIS PROJETS DE MARIAGES: AFFAIRES D'AMOUR ET D'ARGENT DANS LA MAISON D'UN AVARE Scène 1: Duo amoureux, éloges (paradoxal) de l'hypocrisie/ de la flatterie: "mais quand on a besoin des hommes, il faut bien s'ajuster à eux" stratégie de contournement Valère : "et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses enfants pourraient autoriser des choses plus étranges" (pourraient justifier des actions encore moins honnêtes) => excuse

sept cent soixante-quatre thèses. Un jour, alors qu’il se promène près de l'abbaye Saint-Antoine, il rencontre un bien curieux personnage à la mine noble mais aux vêtements qui trahissent une pauvreté certaine. Il l'interroge et l'autre, dénommé Panurge (en grec : «qui est apte à tout faire»), lui répond en trente-six langues. Pantagruel, éprouvant pour lui une affection immédiate, décide d'en faire son compagnon et l’«aima toute sa vie» : ils n’allaient plus se quitter. Le géant est à présent un

sept cent soixante-quatre thèses. Un jour, alors qu’il se promène près de l'abbaye Saint-Antoine, il rencontre un bien curieux personnage à la mine noble mais aux vêtements qui trahissent une pauvreté certaine. Il l'interroge et l'autre, dénommé Panurge (en grec : «qui est apte à tout faire»), lui répond en trente-six langues. Pantagruel, éprouvant pour lui une affection immédiate, décide d'en faire son compagnon et l’«aima toute sa vie» : ils n’allaient plus se quitter. Le géant est à présent un

épidictique.   Mais, comme il en est de tout classement, ces catégories sont poreuses : un même texte peut, par exemple, conjuguer les formes classiques du judiciaire et de l'épidictique. C'est autour de ce mélange que s'inscrit notre séquence : éloge et blâme, qui appartiennent plus précisément à l'épidictique, rejoignent naturellement les registres mis en œuvre dans le plaidoyer ou le réquisitoire, qui ressortissent au judiciaire. Dans toutes ces productions, en tout cas, la littérature reconnaît

fou sage par excellence. Il y aurait une folie qui cacherait une sagesse, notemment parce que l’innocent est vu comme un être pur. Cette folie positive, on va notamment la trouver dans L’Eloge de la Folie, d’Erasme. Appartient au genre l’éloge paradoxale. Chez Erasme, c’est la folie qui parle, monologue de la folie qui critique le monde, qui passe en revue tous les fous du monde. La folie a un regard satyrique, critique. Elle va passer en revue les théologiens, les moines, les princes, les rois…

avoir de plus grande distance entre cette folie et l’immense sagesse de More, perçue très tôt par Érasme ; d’ailleurs, les deux hommes tombent d’accord sur la nécessité d’écrire, en parallèle à cet Éloge de la Folie, un éloge de la Sagesse dont la responsabilité reviendrait à More. Utopia sera cet éloge de la Sagesse, ou du moins le produit de ce projet élaboré comme pendant à l’Éloge de la Folie. Le nom d’Utopia n’a été trouvé par More qu’au tout dernier moment, peu de temps avant la publication