L'Inutile Beauté

C’est là que le débat s’anime, car il apparaît très vite que se greffent sur le mot « loisir(s) » des préoccupations morales, didactiques, idéologiques, comme si la nature du loisir était indéfectiblement liée au mal ou au bien, à l’utile ou à l’inutile. L’idée de choix, de satisfaction personnelle, de désintéressement, qui semble pourtant caractériser le loisir depuis toujours, même chez les plus austères, l’idée de plaisir, au fond, qui est inséparable du loisir, s’accompagne presque toujours

le concept de « l’art pour l’art ». Le « moins » au contraire est marqué par la « modernité ». Ce même mot « moderne » à été utilisé par les architectes des années 20 pour s’enticher des techniques nouvelles et rechercher les nouveaux canons de la beauté dans les lignes simples et dépouillées des avions, des locomotives et des machines. On pourrait multiplier les comparaisons et les oppositions entre le « plus » et le « moins ». Ainsi le premier, se dit lâche et tout en courbes et contre-courbes

Ce sont eux qui CULTIVENT les HOMMES. Ce n’est plus l’homme qui est à l’origine du vin et du pain. Cultive : quel sens donner à ce verbe? Cultiver, c’est donner la vigueur, la force d’affronter la VIE et leur apport bénéfique est exalté par la beauté de leurs couleurs : le rouge du sang qui coule dans les veines, la passion ardente qui lie un homme et une femme ou les hommes entre eux, le blanc de la pureté, sans le noir des guerres. Et là, il faut se rappeler les années de l’écriture de ces

artistiques. Un fauteuil « Louis XIV » ou une chaise dessinée par un designer comme Philippe Starck sont des œuvres d’art, des œuvres de l’art. On trouve, dans la réalisation d’une affiche publicitaire, d’un tag, d’une décoration un même souci de la « beauté » qui en font, sans conteste, en partie du moins, des arts. La gastronomie, par exemple, est-elle un art ? Mais qu’entend-on par « art » généralement ? L’étymologie (latin « ars ») désigne l’art comme talent ou savoir-faire (exemple :

machine inutile. Sa femme dira de lui “Lionel est capable de s’attendrir sur une vieille machine à écrire rouillée quand elle se remet à marcher”.(182) Ce qui est contraire aux propos de Sevran sur la machine : “construire, mécaniser l’inutile (...) Et pour célébrer la beauté de la mécanique, je voulais que la machine ne serve à rien” (187). Kehlweiler dira à Marc, après les découvertes de Matthias “Ca m’étonnait aussi qu’un gars comme Sevran se soit crevé pour zéro, ce n’est pas son profil. Avec l’ingénieur

Paragraphe 36 Analyse de la curiosité par rapport à l'étonnement légitime, dans un souci de connaître, dimension légititme d'ouverture, qu'Aristote considère comme la source de la démarche philo. De même que bavardage dépasse la parole par l'inutilé et la perte, l'étonnement n'est plus un souci de questions, mais désir d'un renouvellement permanent. Nouveauté non pas comme nouvelle connaoissance, mais comme noueuat épour la nouveauté. Divertissmenet ► diversion au sens militaire du terme ►

d’art et de moralité; l’antinomie est absolue. Texte Il y a dans le livre de Tolstoï une définition – ou une explication – de l’art qui n’est pas mauvaise; on peut dire en la prenant pour point de départ : L’art est l’expression de la Beauté. – L’ART est de la beauté exprimée par une œuvre humaine. – Une œuvre d’art est une œuvre où l’homme a traduit, au moyen de formes sensibles ou intellectuelles, l’idée ou la sensation du beau. On peut dire encore plusieurs choses, toutes parfaitement inutiles

un artiste pop – et d’amener la réception de son œuvre au plan du choc émotif. Les photos de LaChapelle présentent une mise en scène du monde et adhèrent parfaitement au présent dont elles racontent tout le bien, tout le mal, tout l’utile et tout l’inutile, malgré la patine glamour qui les habille. Des hommes et des femmes hors norme, riches, puissants, sont leurs sujets. Parfois très beaux, d’autres fois grotesques. Tellement beaux ou grotesques qu’en les regardant on a l’impression d’être sur le

Port (1889) • Fort comme la mort (1889) (livre électronique) • La Main gauche (1889) (livre électronique) • Histoire d’une fille de ferme (1889) • Mouche (1890) • La Vie errante (1890) • Notre cœur (1890) • L'Inutile Beauté (1890) (livre électronique) • Le Père Millon (1899, posthume) • Le Colporteur (1900) • Les Dimanches d’un bourgeois de Paris (1900) • La Chevelure • Le Masque • Rose • Pierrot • Madame Baptiste • Histoire

nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple, soutenue de la violence des passions, de la beauté des sentiments et de l'élégance de l'expression. Je suis bien éloigné de croire que toutes ces choses se rencontrent dans mon ouvrage ; mais aussi je ne puis croire que le public me sache mauvais gré de lui avoir donné une tragédie qui a été honorée