L'Eunuque

ponctués de jaune aurore, diaprés de bleu d'acier, tigrés de vert paon. Concentrée, les yeux fixes, semblable à une somnambule, elle ne voit ni le Tétrarque qui frémit, ni sa mère, la féroce Hérodias, qui la surveille, ni l'hermaphrodite ou l'eunuque qui se tient, le sabre au poing, en bas du trône, une terrible figure, voilée jusqu'aux joues, et dont la mamelle de châtré pend, de même qu'une gourde, sous sa tunique bariolée d'orange. Ce type de la Salomé si hantant pour les artistes et pour

1641 : P. Corneille « Cinna » tragédie classique 1650 : Gilles Ménage «  Origines de la langue française » - première grammaire française 1651-1657 : Paul Scarron « Le roman comique » pastiche du langage précieux. 1654 : Jean de la Fontaine : L'Eunuque, comédie 1657 : Cyrano de Bergerac « L’autre monde » un des premier œuvres de science-fiction, décrit le voyage sur la lune et le soleil 1662 : Molière « L’école des femmes » première comédie en 5 actes, en vers 1664 : Jean de la Fontaine : Contes

toujours en est le parrain, rôle qu'il assumera pleinement en contribuant à l' éducation de l'enfant, que Jean de La Fontaine délaisse un peu. C'est en 1654 , que La Fontaine publie, sans signature, son premier ouvrage qui paraîtra en librairie : L'Eunuque, comédie en 5 actes et en vers. Après la mort du père de La Fontaine en 1658, les deux époux se séparent de biens, d'un commun accord. Vers 1660, La Fontaine entre en relation avec Jean Racine, son petit cousin par alliance, qui fait à Paris

Bruyère critique de manière subtile la société du XVIIème siècle, la cour du roi… Cela provient de l’influence du Classicisme (XVIIème siècle également.) 4- D’autres auteurs contemporains importants : 1637- Le Cid de Pierre Corneille 1654 - L’Eunuque de Jean de la Fontaine 1677- Phèdre de Jean Racine 5- Frise chronologique Vie de l’auteur (les éléments les plus marquants) Dates Siècle de l’auteur (politique, poésie, théâtre…) Naissance de l’auteur 1645 Mort de François de

celui-ci. Tâche dont on soupçonne La Fontaine de ne guère s’occuper avec passion ni assiduité et qu’il revendit intégralement en 1672. C’est aussi qu’il amorce une carrière de poète par la publication d’un premier texte, une comédie adaptée de Térence, L’Eunuque, en 1654, qui passe totalement inaperçue. Au service de Fouquet (1658-1663) En 1658, il entre au service de Fouquet, Surintendant des Finances, auquel, outre une série de poèmes de circonstances prévus par contrat - une "pension poétique" - il

celui-ci. Tâche dont on soupçonne La Fontaine de ne guère s’occuper avec passion ni assiduité et qu’il revendit intégralement en 1672. C’est aussi qu’il amorce une carrière de poète par la publication d’un premier texte, une comédie adaptée de Térence, L’Eunuque, en 1654, qui passe totalement inaperçue. Au service de Fouquet (1658-1663) En 1658, il entre au service de Fouquet, Surintendant des Finances, auquel, outre une série de poèmes de circonstances prévus par contrat - une "pension poétique" -

Malherbe, son préféré, mais il admirait aussi les écrits de Benserade et Voiture, Rabelais et Boccace.  7. DES HORIZONS NOUVEAUX : C'était pour lui le moment des petits vers, épîtres, épigrammes, ballades à la façon de Marot. Il traduisit l'Eunuque de Térence (1654), composa une comédie Clymène vers 1659, et un poème: Adonis qu'il offrit à Nicolas Fouquet, alors surintendant des finances. Il entra à cette époque au service de Fouquet. Il lui dédia 'le Songe de Vaux', ainsi qu'une trentaine

muances, etont une merveilleuse grâce à se laisser ainsi rouler au vent, ou à le sembler. Les noms de mes chapitres n'en embrassent pas toujours la matière ; souvent ils la dénotent seulement par quelque marque, comme ces autres titres : l'Andrie, l'Eunuque, ou ces autres noms : Scylla, Cicéron, Torquatus. J'aime l'allure poétique, à sauts et à gambades4. C'est un art, comme dit Platon5, léger, volage, démoniaque. Il est des ouvrages en Plutarque où il oublie son thème, où le propos de son argument

écrire. Il rencontre à Paris des anciens amis comme Maucroix, puis des nouveaux tels Furetière, les frères Tallemant de Réaux. Attiré par les écrits de Malherbe, Benserade et Voiture, il s’exerce d’abord aux vers, épîtres et ballades, puis rédige l’Eunuque en 1654, une comédie Clymène en 1659 et un poème Adonis qui lui vaudra la protection de Fouquet, surintendant des Finances. Pour le remercier, La Fontaine lui dédie « le Songe de Vaux », « l’Ode au Roi » et « l’Elégie aux Nymphes de Vaux ». Mais…Fouquet

particulier triennal des eaux et des forêts du duché de Château-Thierry. Il revendit cette tâche intégralement en 1672. Il commence, par la suite, une carrière de poète par la publication d’un premier texte, une comédie en cinq actes adaptée de Térence, L’Eunuque, en 1654 (pas très connus). Au service de Fouquet « Ni la grâce, plus belle encor que la beauté. » Extrait d’Adonis En 1658, il entre au service