L'Aveu

images et métaphores : le « jour tendre ». On a aussi les négations et les litotes : «  on n’en croira rien » symbole du jeu des refus mais aussi les interrogations et les exclamations = marivaudage. On a le double thème de l’amour et de la galanterie. L’aveu de A avec le moment où il s’agenouille : « et se mettant à genoux » On a un topos de la déclaration amoureuse avec : l’homme qui fait la cour la femme qui fait mine de refuser mais qui cède rapidement 2) L’imitation des maîtres par les valets

Thésée. In te magis refulget incomptus decor: est genitor in te totus et torvae tamen pars aliqua matris miscet ex aequo decus: in ore Graio Scythicus apparet rigor. Si cum parente Creticum intrasses fretum, tibi fila potius nostra nevisset soror. L’aveu est suscité par la référence à l’épisode du labyrinthe, que Phèdre réécrit avec l’irréel du passé : Hippolyte remplace alors Thésée et Phèdre se substitue à sa soeur Ariane. Te te, soror, quacumque siderei poli in parte fulges, invoco ad causam parem:

conduit à lancer un défi : le caractère scandaleux de l’aveu « J’étais amoureux de ma mère ». Il aurait aimé qu’elle vive plus longtemps pour l’aimer physiquement. Cette formulation directe est mise en évidence par la comparaison avec César, personnage belliqueux et conquérant. Après chaque aveu, il rappelle la mort de sa mère. Et de plus, il suggère l’amour filial en débutant et concluant les phrases par la répétition de « ma mère ». L’aveu à soi-même et au lecteur de cet amour incestueux entraine

« Il faut mentir s'il n'y a que du mal à attendre de l'aveu d'une vérité » [M. Leiris] On peut mentir par orgueil, par honte ou simplement pour se protéger. Parce que la réalité ne lui plaît pas, le menteur cherche à la modifier, et pour ces raisons le mensonge est souvent interprété comme un défaut ou une trahison. En général, les menteurs sont assez mal vu, voir rejeté par les autres parce qu'ils cachent ou déforment la vérité. Pourtant certaine personnes mentent pour

qui fonctionne comme un lieu de rencontre entre les personnages. De plus le château Coulommiers du roman fonctionne comme un lieu où se réfugie Mme de Clèves quand elle veut s’éloigner de la Cour, cependant dans le film Junie (Léa Seydoux) fait l’aveu de son amour pour M. de Nemours à Otto, dans un endroit un peu à l’écart, mais à l’intérieur du lycée. La plupart des personnages ont conservé leurs noms respectifs dans l'adaptation de Christophe Honoré : Le roi Henri II devient Henri, la Reine

nos croyances, elle est inadmissible ou encore si elle touche notre ego, elle peut contrarier. Ainsi, le prince de Clèves, dans le roman d'analyse La princesse de Clèves de Mme de Lafayette, va être cruellement blessé par l'aveu de la princesse, qui est l'exact opposé de ce qu'il aurait aimé entendre. Fou amoureux d'elle depuis la première fois où il l'a vue, et déçu dans son mariage par l'indifférence de celle-ci, il ne peut admettre qu'elle en aime un autre, et cet aveu

et donc un piège qui serait tendu à Araminte par Dorante. Il laisse planer l'idée d'un petit bourgeois qui s'introduit dans une riche maison pour un plan peu honnête (on peut se demander si celui est un coureur de dot).Al : elle ne peut nier mais l'aveu de sa surprise montre qu'elle avait jusqu'alors une opinion favorable de Dorante, elle reprend alors, incrédule et inquiète, son questionnement. Elle redoute d'avoir embauché comme intendant un escroc : « Est-ce que ce n'est pas un honnête homme

fortes : «  La jalousie te suinte la peau » _ Le dialogue peut s’apparenter à une véritable dispute puisque les personnages s’interrompent sans cesse. ( La vérité des sentiments : Cette vérité conduit irrévocablement au dévoilement de l’aveu. Les sentiments sont présents à la fois dans les paroles mais tout aussi bien dans les attitudes des personnages. Tout au long du passage il change d’émotions et passent tour à tour de la colère à la passivité. Au début de la dispute Pierre reste

autre écrit. Paragraphe 2 : L’AVEU L’aveu est la reconnaissance par une personne de l’existence d’un fait ou d’un acte, invoqué contre elle. Il était considéré dans le passé comme la reine des preuves, mais ce n’est plus le cas puisque l’aveu n’était pas toujours conforme à la réalité. Il est très rare dans le procès civil. Dans les litiges civils, la preuve est faite par écrit. Il existe deux types d’aveu avec une force probante différente. 1. L’AVEU JUDICIAIRE Article 1356 du

mythe, fait-elle un aveu détourné à Hippolyte. Dans un premier temps nous étudierons l'apparent hommage qu'elle fait à Thésée, ensuite nous étudierons comment elle réécrit , de manière fantasmée le mythe de Thésée et pour finir nous étudierons l'aveu détourné en lui même. Dans Phèdre, le personnage principal et éponyme réalise une tirade afin d'avouer ses sentiments à Hippolyte, son beau-fils, la première étape de sa tirade consiste à un hommage à Thésée, son soi-disant défunt mari.