L'Aube de la nuit

TESSIER Théodoric Mémoire secondaire PASTICHE DE T. BEN JELLOUN La nuit du désert Les voilà tous les deux dans le silence de leurs fumées de kif respectives, qui embaument la pièce jusqu’à froisser le jour qui pénètre par la fenêtre. Déjà ils ont dit ce que fut le travail, la prière et la terre promise pour eux dans le négoce. Et pour franchir jusqu’à l’oubli, ils se laissent investir par les images passées de la fumée, qui couvre d’une joie froide leur cœur

m'étais fixé. Hugo commémore la mort de sa fille Léopoldine, noyée l'année précédant l'écriture du poème. Demain, dès l’aube Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

les fleurs fanées. N’eût été ma tendresse maternelle, les tombeaux n’auraient pas gardé leurs morts". Par une nuit d’automne, Lourde de chagrin et d’inquiétude, Grisé par l’éclat des étoiles, Je saoule la tristesse de mes chants, Je demande à l’obscurité : "La vie rend-elle à celui qu’elle fane le printemps de son âge ? " La nuit reste silencieuse. Les nymphes de l’aube taisent leur chant. Mais la forêt me répond d'une voix aussi douce que les vibrations d'une corde : " Vienne l'hiver

à l'aube * * * Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, * Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. * J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. * Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. * * Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, * Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, * Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, * Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. *

Demain, dès l'aube... Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant

commentaire de «  demain, dès l’aube » de Hugo. Victor Hugo est un des plus grands auteurs du XIXème siècle puisque son œuvre concerne tous les genres, roman, poésie, théâtre mais aussi littérature d’idées . Il a en outre accompli une carrière politique, ce qui le conduit à l’exil durant tout le Second Empire. C’est durant cette période que paraissent Les Contemplations, (1856), recueil lyrique écrit après la mort accidentelle de sa fille, Léopoldine, en 1843 . « Demain, dès l’aube... » est l’un des poèmes

Avant la nuit, Hélène DORION 1. Le titre « Avant la nuit » est une phrase non verbale, composé d’un adverbe et un groupe nominal. Le titre peut nous faire penser à la peur, l'obscurité, le froid de la nuit, on peut y trouver une certaine nostalgie comme si la journée qui venait de se passer était une allégorie de la vie et le crépuscule peut faire référence à la fin de la vie juste avant que la mort n'arrive. En revanche on peut interpréter ce titre de manière plus allègre, la

Exprime la brièveté Succession d’action b) Métamorphose du décor : comparaison avant/après, autour de 3 thèmes : (mouvement, bruit, lumière) Avant (l2 à 3) : - immobilité « l’eau était morte » l1 ; - silence : c’est encore la nuit, le calme règne ainsi que l’obscurité. Nuit > étrangeté, peur, danger  - obscurité « les camps d’ombre » l3 : camp militaire Après : - mouvement « agitant les bras » v10 ; - paroles « une fleur qui me dit son nom » v7 ; - lumière « frais et blêmes éclats » v6 -> lumière

83ans, en 1885 à Paris. Poème: Demain, dès l'aube... Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe

de ce lit. J’y passerai ma vie. L’aube dans les pays sans grâce Prend l’apparence de l’oublie. Et qu’une femme émue s’endorme, à l’aube, La tête la première, sa chute l’illumine. Constellations, Vous connaissez la forme de sa tête Ici, tout s’onscurcit: Le paysage se complète, sang aux joues, Les masses diminuent et coulent dans mon coeur Avec le sommeil. Et qui donc veut me prendre le coeur. Je n’ai jamais rêvé d’une si belle nuit. Les femmes du jardin cherchent à