L Amour Et Le Crâne

remarquer que les femmes dont Grenouille s'accapare l'odeur sont plutôt belles et propres. De plus, Jean-Baptiste Grenouille lorsqu'il tue les jeunes femmes pour récupérer leur odeur, procède toujours de la même manière : il les laisse le corps nu, le crâne rasé. Les cheveux sont un des symboles fort de la féminité. Le sexe n'est pas visible, et les poitrines sont petites ou cachées. Les corps sont « neutralisés ». Cette représentation du corps montre bien que sans leur odeur, ils ne sont rien. C'est

mais on peut plutôt imaginer qu’il ne sait pas quoi peindre d’autre. On pense évidemment à la carpette qui exprime une personne qui se laisse subordonner sans réagir (relation dominatrice de Galactia) ou encore une personne servile, sans honneur ni amour propre (commande du doge de reprendre la réalisation du tableau alors que c’est sa maîtresse à qui l’on a d’abord confié la tâche, il accepte malgré tout). L’amiral Suffici est simplement très « suffisant » dans son attitude etc. On comprend ses jeux

enflammer,Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage. La mère de l'amour eut la mer pour berceau,Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes. Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. Georges de Scudéry, "Pour la même inconstante"Elle aime, et n'aime plus, et puis elle aime encore,La volage beauté que je sers constamment :L'on voit ma fermeté

visions, les rêves, les chimères ; Les yeux que la douleur change en sources amères, L’amour, couple enlacé, triste, et toujours brûlant, Qui dans un tourbillon passe une plaie au flanc ; Dans un coin la vengeance et la faim, sœurs impies, Sur un crâne rongé côte à côte accroupies ; Puis la pâle misère, au sourire appauvri ; L’ambition, l’orgueil, de soi-même nourri, Et la luxure immonde, et l’avarice infâme, Tous les manteaux de plomb dont peut se charger l’âme ! Plus loin, la lâcheté, la peur

Du vin et du haschisch (1851), Les Fleurs du Mal (1857), Les Paradis artificiels (1860), Le Spleen de Paris (1869), Guillaume Appolinaire aillant écrit Le Bestiaire ou cortège d'Orphée en 1911, Alcools en 1913, Calligrammes en 1918, Ombre de mon amour en 1947 et Arthur Rimbaud auteur de Une saison en enfer (1873), Le dormeur du val (1888), Reliquaire (1891), Un cœur sous une soutane (1924). Le malaise profond ressenti par les écrivains de la fin du XIXe siècle est aussi à l’origine de ce mouvement

Tuvache ! revendique la mère du nouveau-né en se penchant par-dessus le comptoir pour vérifier. Elle relève la tête, tend son cou d’oiseau et appelle : ŕ Mishima ! Viens voir ! Une trappe au sol s’ouvre comme une bouche et apparaît, telle une langue, un crâne dégarni : ŕ Quoi ? Que se passe-t-il ? Mishima Tuvache sort de la cave avec, entre les bras, un sac de ciment qu’il dépose sur le carrelage tandis que sa femme lui raconte : ŕ La cliente prétend qu’Alan sourit. ŕ Qu’est-ce que tu dis, Lucrèce ?… 5

même l’homme, sent la coulisse d’opéra ; il s’y trouve de vieux linges, des armures dorées, des lambeaux d’étoffe, des machines ; mais il y a je ne sais quoi de grand comme la pensée : le génie et la mort sont là ; la Diane ou l’Apollon auprès d’un crâne ou d’un squelette, le beau et le désordre, la poésie et la réalité, de riches couleurs dans l’ombre, et souvent tout un drame immobile et silencieux. Quel symbole d’une tête d’artiste ! (p 55 à 57) 1) 2) 3) 4) 5) Nommez les trois caractéristiques

reprendre sa fille afin que Victorine récupère ses droits d'héritière, Rastignac n'a alors qu'à la séduire et la fortune est à lui : «Si la volonté de Dieu était de lui retirer son fils, Taillefer reprendrait sa fille», «Elle sera trop sensible à votre amour pour vous oublier, vous l'épouserez», «Moi je me charge du rôle de la providence, je ferais vouloir le bon Dieu» p. 157. Bien que tenté, Rastignac se révolte contre la proposition de Vautrin : «Quel horreur! Dit Eugène. Vous voulez plaisantez monsieur

permettent de déterminer leur expression, leur ressenti au moment de la scène. Les apôtres, à l'image du Christ, sont presque tous barbus et chevelus -hormis deux apôtres qui ne portent pas de barbe, à droite du Christ, et un apôtre chauve sur le dessus du crâne, agenouillé à gauche du Christ. Puisque nous parlions de similitudes, nous pouvons évoquer une ressemblance évidente entre l'apôtre situé tout à gauche du tableau et le Christ lui-même. La lumière est peu présente dans cette scène. Comme nous l'avons

fleur de lys tenu par une parure de pierres précieuses, le sein droit dénudé tenant dans ses mains la balance à sa droite et la main de justice de Saint Louis empoignée dans sa main gauche qui repose sur une sphère fleurdelisée soutenue par un petit amour. La régente est ici entourée de toute part par des personnages mythiques ou allégoriques, habillés à la manière des anciens, un décor « italianisant » qui donne à voir une scène « à l’antique ». Tout d’abord l’architecture ambiante rappelle les temples