Kankan

L’emprise et le succès du Malikisme sont tels que ce rite se confond à la pratique même de l’islam dans cette région de l’Afrique où il s’inscrit durablement dans l’histoire religieuse. Ainsi, évoquant le fameux pèlerinage de l'empereur du Mali, Kankan Musa qui rentre du Íijâz en 1324 ou 1325, Al-Sa‘dî raconte une anecdote pouvant nous éclairer sur l'enracinement, déjà à l'époque, du Malikisme, dans les pratiques religieuses du bilâd al-sûdân. Il s'agit de l’histoire d'un faqîh originaire du Íijâz

Le rang de ses adeptes ne cessait de grossir et les lettrés venaient de toutes parts pour rencontrer celui dont la réputation de science et de sainteté se propageait aussi vite que le vent. Après avoir séjourné et prêché deux années consécutives à Kankan, il continua sa route et s’installa dans le Site officiel de la voie Tidjaniya – http://www.tidjaniya.com Fouta-Djalon plus précisément à Djekunko où en plus du prêche, il s’occupait de l’éducation de la multitude de personnes venues s’abreuver

croyant, étroitement ancré dans les valeurs islamiques depuis plusieurs siècles. Au Fouta par exemple nous avons assisté au royaume théocratique peulh, dans le pays mandingue, l’Almamy Samory Touré fut un djihadiste. Les villes de Tombouctou et de Kankan seront des villes saintes. Donc ce marxiste ne pouvait avoir sa place en Guinée. Partant, il redéfinira, la question des rapports de production. Chez les marxistes, l’exploitation est celle d’une catégorie productive par rapport à une autre; par contre

Diapaga Malanville Banikoara Gaya Jega Gusau Funtua Kano Potiskum Azare Damaturu Maiduguri Bama N'Djaména Dourbali Mongo Arquipélago dos Bijagos Boké Fria Pita Mamou GUINEE Faranah Kabala Sikasso Kankan Orodara BoboDioulasso Banfora Gaoua Léo Pô Bawku Bolgatanga Kandi Dapaong Kindia Tengréla Sansanné-Mango Natitingou Conakry Freetown Coyah Forecariah Wa Boundiali Ferkessédougou Port Loko Lunsar Waterloo

la libation. Dans Cette prière, il demande a l’ancêtre du Tchôwo qui avait choisir ce nom en son temps d’habiter l’élève afin qu’il puisse bien s’exprimer dans cette langue. A la fin de chaque phrase, l’élève devra répondre Kankan qui est un signe après l’approbation. Apres la prière le maitre plonge sa paume dans la boisson versée pour la libation et badigeonne la gorge de chaque élève, puis leur sert la main. Le baptême terminé les élevés à tour de

berbère y étendirent leur souveraineté et parvinrent à convertir une bonne partie de la population locale à l’islam. La conversion de certains souverains locaux facilita les échanges avec le monde arabe. Les « Mansa du Mali et en particulier Mansa Kankan Moussa ont ouvert leur empire aux marchands et aux lettrés du monde musulman et ont œuvré à l’expansion de l’islam». Cette ouverture des souverains convertis a occasionné la diffusion de l’islam dans le Soudan. L’arrivée au pouvoir de la dynastie

Bambara au Mali avec les même traditions identitaires, idem pour la moyenne Guinée avec les peulhs proche du Sénégal ou encore la zone forestière et la Cote d’Ivoire. 1.2.2 Géographie des identités Capitale : Conakry Villes principales : Kindia, Labé, Kankan, Nzérékoré Langue officielle : le français Langues courantes : Poulard, Malinké, Soussou La population guinéenne est une population jeune avec 42,2% des habitants âgés de moins de 15 ans, les 15-24 ans représentent 19,4%, les 25-54 ans sont 30,4%

Bamako, avant de s'emparer, en outre, du royaume de Sosso et de ses dépendances, s'assurant ainsi le contrôle de l'embouchure du Sénégal et de celle de la Gambie, sur l'Atlantique. Ses successeurs parachevèrent son oeuvre et, vers 1330, l'un d'eux, Kankan Moussa, annexa la côte sénégalaise jusqu'au FoutaDjalon, au sud, et atteignit, au nord-est, le massif de l'Adrar des Iforas, qui surplombe le Niger. Le nouvel empire du Mali connut ensuite assez vite un déclin, dû à des dissensions d'ordre intérieur

des Mané et des Soumba : peuples mandingues qui gagnent les côtes de Sierra-Leone, remontent vers la Guinée dont ils occupent les côtes jusqu’à la hauteur du Cap Verga. Au XVIIIe siècle, c’est l’arrivée de groupe de marchands malinké originaires de Kankan qui fondent entre Mellacorée et les Scarcies (Guinée, SierraLeone) le royaume marchand de Moréal. Ainsi la traite provoque des mouvements de populations ; mais des mouvements sont également provoqués par les guerres et l’insécurité que la traite a

tyrannisa la Guinée Française. Il divisa la Guinée en 24 postes : Timbo, Labé, Ditinn ( aujourd’hui Dalaba ), Pita, Mali, Tougué, Gaoual, Youkounkoun (aujourd’hui Koundara), Boké, Boffa, Dubréka, Fodékaria, Kindia, Mamou, Dabola, Dinguiraye, Kouroussa, Kankan, Siguiri, Beyla, Faranah, Macenta, Kissidougou, N’Zérékoré, Firia, Kérouané. Lorsque les Français eurent installé ces postes, ils y résidèrent et s’y raffermirent; ils nommèrent à la tête de chaque poste un chef principal appelé chef de canton. Le