Junon

aucunement chez Rotrou, vu l’importance majeure de Jupiter et Mercure dans Les Sosies. Non seulement ils interviennent, mais l’intrigue repose littéralement sur eux et sur leurs actions : ils incarnent ces fameux Sosies. Dès le prologue, fait par Junon (reine des dieux et du ciel dans la mythologie romaine), on nous annonce la place que prendra la divinité dans la pièce : Sœur du plus grand des dieux (car ce nom seul me reste), / Honteuse, je descends de la voute céleste, / Et veuve d’un époux qui

un pouvoir propre à lui. Un des types de paroles que l’on peut identifier dans l’écrit d’Ovide est la parole divine. La parole divine a le pouvoir de rendre réel par la simple formulation. Écho aida plusieurs fois les nymphes à s’échapper pour que Junon ne surprenne pas son mari infidèle avec elles. La déesse qui comprit le stratagème, se vengea et qu’on qualifie de punition divine. « L’effet suivit la menace, et depuis ce jour Écho ne peut que répéter le son et doubler la parole. » On voit de la

raconte que Junon l'emprunta de Vénus, pour ranimer les feux de Jupiter et pour le gagner à la cause des Grecs contre les Troyens. Après son aventure avec Mars, elle se retira d'abord à Paphos, puis alla se cacher dans les bois du Caucase. Tous les dieux la cherchèrent longtemps en vain ; mais une vieille leur apprit le lieu de sa retraite : la déesse la punit en la métamorphosant en rocher. Rien n'est plus célèbre que la victoire remportée par Vénus, au jugement de Pâris, sur Junon et Pallas

| |fait qu’il soit maître des dieux. Jeudi | | | | | |(Jovis dies) | |Junon |Héra |Épouse de Zeus, déesse des |Le paon |Jalouse : persécute les maîtresses de | | | |mariages et accouchements | |Jupiter

à nouveau l'intervention de divinités grecques ; il s'agit que Junon, des 3 Grâces et de l'Aurore. Mais cette fois-ci la description est plus générale, moins précise : Ronsard ne se focalise plus sur une ou deux parties du corps, mais sur 4, et ce en 2 v seulement : les v12 et 13. La description consiste en comparaisons flatteuses puisque le poète compare ses bras, sa poitrine, son front et ses mains à ceux de déesses grecques. Junon, ou Héra dans l'antiquité grecque, se vit accolée d'une épithète

Marie, de l'archange Gabriel et des allégories de la Beauté et de la Pudeur[8]. Il est aussi le symbole héraldique de la ville de Florence et des rois de France. Dans la Rome antique, le lys est surnommé la « rose de Junon ». Selon une légende hellénique, le lys naît du lait que Junon laisse tomber de son sein jusqu'à terre lorsqu'elle allaite Hercule tout enfant. Ainsi il conserve l'ancien symbolisme de fécondité féminine. Dans les temps anciens, le lys est l'attribut des grandes Mères mythiques

a litatio car les dieux agréent le sacrifice. → enfin, on brûle les exta et les prêtres et les invités mangent les chairs. Remarques : chaque dieu à des exigences propres (ex : les dieux veulent des mâles et les déesses des femelles, Jupiter et Junon veulent des bêtes blanches) C ) L'introduction de rites nouveaux IVe et IIIe siècles av JC : les Romains s'ouvrent aux influences extérieures a ) Les rites étrusques – triumphus : l'imperator victorieux qui monde au Capitole badigeonné de

ne pas dire au Roi que lodeur est mauvaise, et le Cerf flatte le Lion. 9. Le Paon se plaignant Junon (p114-115, Livre II,17) Le Paon se plaignait Junon Desse, disait-il, ce nest pas sans raison Que je me plains, que je murmure Le chant dont vous mavez fait don Dplat toute la Nature Au lieu quun Rossignol, chtive crature, Forme des sons aussi doux quclatants, Est lui seul lhonneur du Printemps. Junon rpondit en colre Oiseau jaloux, et qui devrais te taire, Est-ce toi denvier la voix du Rossignol

que l’odeur est mauvaise, et le Cerf flatte le Lion. 9. Le Paon se plaignant à Junon (p114-115, Livre II,17) Le Paon se plaignait à Junon : Déesse, disait-il, ce n'est pas sans raison Que je me plains, que je murmure : Le chant dont vous m'avez fait don Déplaît à toute la Nature ; Au lieu qu'un Rossignol, chétive créature, Forme des sons aussi doux qu'éclatants, Est lui seul l'honneur du Printemps. Junon répondit en colère : Oiseau jaloux, et qui devrais te taire, Est-ce à toi d'envier

d’actions, de rites de reconnaissance des dieux. Dans les mythes d’Echo et de Narcisse avant même que l’amour soit la cause de la déchéance l’impietas des personnages est en jeu. Echo fait ainsi preuve d’impiété à l’égard de Junon, nous pouvons relever : « ainsi l'avait voulu Junon ; quand la déesse pouvait surprendre les nymphes qui souvent, dans les montagnes, s'abandonnaient aux caresses de son Jupiter, Écho s'appliquait à la retenir par de longs entretiens, pour donner aux nymphes le temps de fuir