Junk bond

populaire. C’est là-bas que les deux héros de notre récit vivront leur rééducation. Cette « rééducation » n’est en fait qu’un des nombreux éléments qui constitue la révolution culturelle chinoise. Cette révolution va trouver ses origines dans le grand bond en avant, une tentative d’avancement du communisme orchestré par Mao Zedong qui s’est soldée par un échec cuisant. Avec la famine et les quelque trente millions de morts qu’elle engendra à l’hiver 1957-1958, elle fut la dernière d’une longue série

années 1920, un modèle de planification économique où, en situation de libre-marché, l’État possède les moyens de production, et une autorité centralisée détermine les prix de façon empirique1 En 1969, Mao, affaibli par la maladie et l'échec du Grand Bond en avant, se met en retrait de la vie politique. Il est censé céder sa place de Secrétaire général du Parti communiste chinois à Lin Biao, mais celui-ci décède dans des circonstances suspectes en 1971. Après plusieurs années de lutte pour le pouvoir

d’une identité appliquée à un Etat autoritaire, voire même dictatorial. Afin de ne pas sombrer dans un jugement politique ou idéologique du régime maoïste, nous retiendrons simplement les deux phases caractéristiques de ce régime qui sont : « Le grand bond en avant » en 1956 puis la Révolution culturelle de 1965 sous la bannière de la « pensée Mao Zedong ». Fin de la guerre froide et début de l’ère de l’industrialisation chinoise : Le début des 30 Glorieuses de l’Empire du Milieu « Le Réveil Chinois

donné par la formule : ((PIBn - PIBn-1) / PIBn-1) * 100 I. Les faits historiques 1) L’ère MAO En 1949 Mao Zedong prit les rennes du parti communiste chinois, jusqu’à sa mort en 1976. Il y imposa le collectivisme. De 1958 à 1960 le grand bond en avant qui fut un échec et provoqua la famine avec 20 à 30 million de mort et un quasi effondrement de l’économie chinoise. En 1971 la Chine intègre l’ONU. en 1975 son premier ministre Zhou Enlai décréta un nouveau programme de réformes, les « Quatre

vainqueur, monopolise les postes-clefs, tandis qu'il offre une apparence de multipartisme. L'assemblée vote la Constitution chinoise de 1954. Un premier plan quinquennal est lancé, qui semble une réussite et encourage Mao Zedong à lancer son Grand Bond en avant en 1958. Mais les efforts forcenés dans la sidérurgie par des paysans s’avèrent finalement un désastre. L'idée doit être abandonnée officieusement vers 1960, officiellement en 1962. Vingt à cinquante millions de Chinois seraient morts de la

ressources, des espaces et de la main-d'oeuvre, c'est tout à fait paradoxal que l'on n'arrive pas à produire suffisamment. Il faut faire en sorte de produire en quantité suffisante et à bon marché. L'économie tchadienne ferait par ailleurs un grand bond en avant si l'on essayait de résoudre le problème de l'emploi par l'intéressement au travail et à la terre. Il faut aussi développer d'autres secteurs porteurs, comme les services, la fibre optique ou le tourisme. Ensuite, il faudrait bien sûr que

1970, la contestation gagne la Pologne -- Difficultés économiques et dictature en Europe de l’est. C/ LA VOIX CHINOISE VERS LE COMMUNISME (1958-1976) -> La rupture avec Moscou et la voie chinoise vers le socialisme -- L’échec du “Grand Bond en avant” 1958-1961 -> La fin des années Mao, l’isolement et la “révolution culturelle”. III/ DES EVOLUTIONS DECISIVES DEPUIS 20 ANS (A PARTIR DE 1976) A/ LA CHINE DE L’APRES MAO : CAPITALISME ET DICTATURE SOUS DENG XIAO PING (1976-1997)

la fin des années 70 et la décision de Deng Xiaoping, à la mort de Mao Zedong, de changer l’orientation du pays en l’ouvrant à l’économie capitaliste. Revirement total mais pragmatique suite aux échecs que les réformes de Mao avaient connus (Grand bond en avant terrible échec économique) et qui n’avaient bien souvent fait qu’accentuer l’appauvrissement de la population. En cette période la Chine est devenue l’usine du monde, au point que ceux qui souhaitent aujourd’hui s’inscrire dans un mouvement

vitaux (nourriture, eau potable, santé publique, soins médicaux). Ces efforts colossaux ont permis au pays de ne pas s'endetter. Mais des erreurs monumentales dues à un manque complet de sens des réalités ont aussi été commises, notamment le Grand Bond en avant de 1958 à 1960 qui causa une grande famine et in fine la mort de 20 à 60 millions de personnes entre 1959 et 1962. La Révolution culturelle de 1966 à 1976 désorganisa ensuite surtout l'économie urbaine pendant un lustre et malmena fortement

du globe. Le contexte de l’entrée dans l’OMC Situons d’abord rapidement l’étape du 11 décembre 2001 dans un environnement d’ensemble. Pour reprendre l’excellente formule de Frédéric Bobin, l’entrée dans l’OMC n’est guère assimilable à un « Grand Bond en avant », mais bien plutôt à une étape dans la « Longue Marche » entamée par la Chine depuis l’entrée dans l’ère des réformes et de l’ouverture en 1979 3. Car l’internationalisation de l’économie chinoise s’appréhende désormais sur près de vingt-cinq