Je t'aime mélancolie

trop d’aller jusqu’à la joie. SABINE : Voyez qu’un bon génie à propos nous l’envoie. Essayez sur ce point à la faire parler : Elle vous aime assez pour ne vous rien celer. Je vous laisse. Ma sœur, entretenez Julie : J’ai honte de montrer tant de mélancolie, Et mon cœur, accablé de mille déplaisirs, Cherche la solitude à cacher ses soupirs. === Scène II === CAMILLE : Qu’elle a tort de vouloir que je vous entretienne ! Croit-elle ma douleur moins vive que la sienne, Et que plus insensible à de si

d’Edgar Allan Poe Le château dans lequel mon domestique s’était avisé de pénétrer de force, plutôt que de me permettre, déplorablement blessé comme je l’étais, de passer une nuit en plein air, était un de ces bâtiments, mélange de grandeur et de mélancolie, qui ont si longtemps dressé leurs fronts sourcilleux au milieu des Apennins, aussi bien dans la réalité que dans l’imagination de mistress Radcliffe. Selon toute apparence, il avait été temporairement et tout récemment abandonné. Nous nous installâmes

féminine[écrit-elle dans une longue lettre à Solal]ne pas tellement vous dire mon désir de vous plaire, ne pas sans cesse vous dire que je vous aime.(...) Mais je ne suis pas une femme, je ne suis qu'une enfant malhabile aux roueries féminines, ton enfant qui t'aime[24]. ». Toute absorbée à plaire à son seigneur, Ariane n'échappe pas à l'aliénation de la condition féminine de son époque, aliénation de l'apparence physique, des bonnes manières figées. Ainsi, lorsqu'elle doit revoir Solal, absent depuis une quinzaine

spirituelle physionomie toute hérissée de poils en désordre, au travers desquels deux grands yeux fauves brillaient comme deux topazes. Ces yeux de chien courant, si sanglants et si sombres dans l’ardeur de la chasse, avaient alors un sentiment de mélancolie et de tendresse indéfinissable ; et, lorsque le maître, objet de tout cet amour d’instinct, si supérieur parfois aux affections raisonnées de l’homme, promenait ses doigts dans les soies argentées du beau griffon, les yeux de l’animal étincelaient

(Platon) : plaisir, pulsion de vie, intéressée. Ce plaisir est nécessaire, mais ne constitue pas la morale. - Philia (aristote) : sentiment d’amitié. Ce n’est pas seulement le plaisir de la présence d’autrui, c’est aussi ce que je reçois d’autrui. « Je t’aime parce que c’est toi. Parce que c’est lui parce que c’est moi ». Etre présent, la véritable amitié : devancer les moments de détresse de l’autre. Amour personnalisé, humain. Plaisir relationnel. Amour plus moral que l’éros. Il suppose la discrimination

bénit, prise on ne sait à quel arbre, mais certainement sanctifiée par la religion et renouvelée, toujours verte, par des mains pieuses, pour protéger la maison_. DE BALZAC Il se trouve dans certaines provinces des maisons dont la vue inspire une mélancolie égale à celle que provoquent les cloîtres les plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes. Peut-être y a-t-il à la fois dans ces maisons et le silence du cloître et l'aridité des landes et les ossements des ruines. La

bénit, prise on ne sait à quel arbre, mais certainement sanctifiée par la religion et renouvelée, toujours verte, par des mains pieuses, pour protéger la maison. DE BALZAC Il se trouve dans certaines provinces des maisons dont la vue inspire une mélancolie égale à celle que provoquent les cloîtres les plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes. Peut-être y a-t-il à la fois dans ces maisons et le silence du cloître et l’aridité des landes et les ossements des ruines. La

prise on ne sait à quel arbre, mais certainement sanctifiée par la religion et renouvelée, toujours verte, par des mains pieuses, pour protéger la maison. DE BALZAC 3 Il se trouve dans certaines provinces des maisons dont la vue inspire une mélancolie égale à celle que provoquent les cloîtres les plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes. Peut-être y a-t-il à la fois dans ces maisons et le silence du cloître et l’aridité des landes, et les ossements des ruines. La

quel qu’il soit, se découvre, s’apprivoise, se cultive mais il ne se lègue pas. * Parce que la liberté n’avait rien à voir avec un état physique. * Racines et frondaisons du monde Comme celles de l’ouverture et de l’harmonie En soi. * Je t’aime parce que tu es toi et je ne voudrais pas que tu changes. Surtout pas à cause de moi, ni pour moi. Tu es toi, c’est un merveilleux cadeau que tu offres à ceux qui t’aiment. Que tu m’offres. Je ne peux faire moins que t’offrir en retour un cadeau de

portrait physique : tête, visage, bras et épaule, puis son geste et son rire. Ce qui fait suite à ce portrait physique, c’est le portrait moral : Ces robes folles sont l’emblème De ton esprit bariolé ; Folle dont je suis affolé, Je te hais autant que je t’aime ! [28] Le poète dévoile l’esprit de cette femme. Avec cette strophe-là, l’ébauche de l’apparence physique de cette femme s’enrichit de la description morale. Pourtant, son esprit qui affole le poète n’est ni expliqué ni détaillé. Donc un portrait