Iphigénie Racine Themes

temps et action La règle de bienséance La règle de vraisemblance Auteurs : Molière, Corneille, ect Au XVIIe siècle, les règles du théâtre se précisent : c'est ainsi que le théâtre classique est théorisé. Les principaux dramaturges classiques (Racine, Corneille, etc.), fascinés par la dramaturgie antique, puisent leur inspiration chez des auteurs de la Grèce antique. ILes règles du théâtre classique du XVIIe siècle ALa vraisemblance et la bienséance 1La vraisemblance La vraisemblance désigne

de la nature, convient à la douleur et plait à mes regards ». On retrouve ici des thèmes chers au romantisme la douleur, la mort, la nature, la solitude qui est parfois propice à la méditation, à l’exaltation des sentiments, à l’introspection, association nature et sentiments de l’être humain. Par ailleurs, le style est très caractéristique du romantisme : le rythme, les oppositions lumière/obscurité. Par les thèmes qu’il aborde, par la forme empruntée cet extrait du poème l’Automne me semble illustrer

personnages nobles ou de rang élevé (rois, princes, seigneurs…) prouvant leur héroïsme dans une lutte contre la fatalité (qui peut être la volonté des dieux chez les Grecs, ou le pouvoir des hommes chez Corneille, ou leurs propres passions chez Racine). [ex : dans Iphigénie, la roi Agamemnon doit sacrifier aux dieux sa propre fille]  Placés devant des choix difficiles (c'est ce qu'on appelle le dilemme tragique), ces personnages ne peuvent généralement éviter un dénouement marqué par la violence, le sacrifice

Sophocle, et, chez Euripide, une Électre, un Oreste, mais aussi deux pièces consacrées à Iphigénie : Iphigénie en Tauride et Iphigénie à Aulis. Une telle coïncidence ne devait pas être rare : un discours de Dion Chrysostome porte ainsi sur trois pièces d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide, toutes trois consacrées à Philoctète[55]. Seul le Philoctète de Sophocle nous est parvenu. Cette récurrence des thèmes mythiques a pu susciter des critiques, liées au manque de suspense et d'inventivité de la

l’Italien Trissino, qui est la première des tragédies à respecter la règle des unités. En France et en Espagne, à l’époque classique, les deux dramaturges les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille. Quand sa pièce, Bérénice, a été critiquée parce qu’elle ne contenait pas de dénouement fatal, Racine a répondu en contestant le traitement "conventionnel" de la tragédie. Corneille pratiquait aussi une tragédie à dénouement non fatal, ou tragi-comédie, genre apprécié auparavant mais sorti

afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684)

Fiche de lecture racine 1. Biographie de Racine  Jean Racine est né le 22 décembre 1639 à La Ferté-Milon. Il est le fils unique d'une famille de notable, et ses parents meurent alors qu'il est âgé de trois ans. Il est recueilli par les parents de son père, avant de s'installer chez son grand père parternel en 1649 après la mort de son autre grand père. Il entre très jeune aux « Petites Écoles » de Port-Royal puis intégré le collège de la ville de Beauvais. Il y apprend la rétorque et les sciences

relation avec les concours de récitations homériques qui avaient lieux également à cette époque.) Cependant, bien que la tragédie soit à l’origine liée au culte du dieu du vin, sa matière, quant à elle, y est très rarement sujette. En effet, les thèmes abordés sont de manière générale en relation avec les cycles épiques, tels que la guerre de Troie, les mythes en tous genres, ou bien la malédiction des Atrides. On trouve parmi les grands tragiques grecs : Eschyle (526/ 456), Sophocle (496/406)

éléments comiques côtoient des éléments sérieux : c’est ce qui fait la caractéristique de l’art médiéval. A cause de cette spontanéité, le théâtre médiéval mêle la danse et le chant au dialogue. 3- Le théâtre classique 1. L’élaboration de règles Racine écrit dans la préface de Bérénice : « La principale règle est de plaire et de toucher ; toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Le théâtre du XVIIème siècle se donne des règles en réfléchissant sur les pièces antiques :

L'enthousiasme à la littérature grecque à la fin du XVIIe siècle est remarquable dans les œuvres de quelques écrivains comme La Bruyère, Fénelon, Claude Fleury qui préfère la vie idéale de l'ancien Grèce. Par contre, le goût du Rome antique s'est peigné par Racine, Corneille et Balzac. Télémaque est le témoin de ce gout grec. La culture grecque s'approfondie par les travaux de l'Imprimerie Royale au grand siècle sur l'érudition du Grèce archaïque, ainsi que sur la tradition du XVIe siècle qui donne une place