Incipit In Medias Res

eux-mêmes ne s’expriment pas • Impression d’opacité psychologique • Grande importance accordée aux éléments extérieurs (attitudes, gestes, vêtements…) • Elle est particulièrement frappante dans les débuts de romans qui saisissent l’action « in médias res » ; le narrateur laissant croire au lecteur qu’il n’en sait pas plus que lui, ce qui pique la curiosité Ex : Deux hommes débouchèrent du sentier et s’avancèrent dans la clairière au bord de l’eau verte (…). Le premier homme s’arrêta net dans

l’œuvre Matin Brun est une nouvelle, c’est donc un texte très court (11 pages). L’auteur ne perd pas de temps à présenter les personnages (le narrateur et son ami Charlie), le lieu ou l’époque du récit. L’incipit de la nouvelle est donc un incipit « in media res », on rentre directement au cœur de l’action, le lecteur est directement projeté dans « l’état brun » et découvre dès la première page sa première loi : les chiens et les chats qui ne sont pas bruns doivent être piqués ou empoisonnés. La

homme que des circonstances extérieures vont amener à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort. L'action a lieu dans un contexte géographique précis puisqu'il s'agit de l'Algérie. LECTURE En quoi cet incipit ne repond-t-il pas aux attentes traditionnelle du genre romanesque ? ANNONCE DES AXES I/ le récit, une énonciation ambiguëII/ Le personnage romanesque surprenantIII/ Une explication de son attitude ( construction d'un univers indéchiffrable)ETUDE

 Maupassant, Pierre et Jean, Chapitre I (incipit). "Zut !" s'écria tout à coup le père Roland qui depuis un quart d'heure demeurait immobile, les yeux fixés sur l'eau, et soulevant par moments, d'un mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la mer. Mme Roland, assoupie à l'arrière du bateau, à côté de Mme Rosémilly invitée à cette partie de pêche, se réveilla, et tournant la tête vers son mari : "Eh bien,... eh bien,... Jérôme !" Le bonhomme, furieux, répondit : "Ça ne mord plus du

l’œuvre Matin Brun est une nouvelle, c’est donc un texte très court (11 pages). L’auteur ne perd pas de temps à présenter les personnages (le narrateur et son ami Charlie), le lieu ou l’époque du récit. L’incipit de la nouvelle est donc un incipit « in media res », on rentre directement au cœur de l’action, le lecteur est directement projeté dans « l’état brun » et découvre dès la première page sa première loi : les chiens et les chats qui ne sont pas bruns doivent être piqués ou empoisonnés. La

celui qui raconte l'histoire. IV. L'ordre de la narration Un récit peut ne pas respecter l'ordre chronologique. Les temps dominants du récit au passé sont l'imparfait et le passé simple. Le récit peut commencer au coeur de l'action (incipit in medias res) Le narrateur peut effectuer des retours en arrière (analepse, ou flash-back) Temps utilisé: passé antérieur Il peut aussi faire des anticipations (prolepse), en évoquant le futur dans un contexte au passé. Temps utilisé: conditionnel

réaliste de Maupassant, ne déroge pas à la règle. En effet, le portrait en mouvement qu’il offre de son protagoniste, Georges Duroy, voué à une ascension sociale fulgurante, dissémine habilement des pierres d’attente pour la suite du roman. En quoi cet incipit contient-il déjà les clefs du roman ? Pour répondre à cette question, nous verrons d’abord en quoi ce début de roman peut être qualifié de réaliste avant d’étudier le portrait qu’il dresse de son héros, celui d’un ambitieux sans scrupule. [Accroche

l'incipit du roman. Ce passage remplit-il la fonction d'un incipit ? Nous verrons que ce passage ne correspond pas tout à fait à l'idée que l'on peut se faire d'un incipit, en raison notamment du caractère envahissant de la description, puis dans une seconde partie, qu'il remplit effectivement cette fonction, mais de façon originale et adaptée au genre et au contenu du roman. 1) Le passage ne semble pas vraiment remplir la fonction d'un incipit : a) La métaphore filée initiale semble annoncer un récit

des pages, c'est également découvrir le style d'un écrivain qui joue ou non avec les attentes du lecteur. . . I/ Un incipit réaliste Le personnage principal est introduit de façon très réaliste dès la lere phrase car il est saisi en plein mouvement, il attend sa monnaie puis sort du restaurant au moment où le lecteur entre dans l'histoire, il arrive donc in médias res « au milieu des choses » car il assiste à une action déjà entamée qui s'achève : il paie son repas et s'en va. Duroy est présentée

d'Alembert. Il meurt à Paris le 31 juillet 1784, et son corps repose à l'église Saint-Roch. . Jacques le fataliste et son maitre Lecture méthodique de cet incipit Avec cette ouverture d'un roman atypique, on étudiera successivement deux thèmes antithétiques : - d'une part la façon dont l'auteur s'y prend pour dénoncer l'illusion réaliste que veulent créer les romanciers ; on étudiera ainsi la façon dont Diderot