Illusion Comique Baroque

ou une pièce étudiée qui s'est avérée beaucoup plus drôle ou émouvante une fois qu'on l'a vue sur scène. C – La représentation suppose un pacte avec le spectateur : il accepte de se soumettre à l'illusion en espérant accéder à la vérité. Cette illusion est créée par des êtres de chair, des décors dont on perçoit la matière, des voix dont le vibrato change à chaque représentation. La confrontation entre les mots d'un écrivain et leur manifestation physique apporte une dimension supplémentaire à

le plus important auteur comique de son temps : la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante et la Place Royale. En 1635, Richelieu crée l'Académie Française, et pensionne les "cinq auteurs", dont Corneille, qui fournissent des pièces de commande. Cette même sera sa première tragédie, Médée (1635) et, l'année suivante, cette troublante comédie baroque qu'est l'Illusion comique, une Comédie à "tiroirs". Corneille, à ce moment-là, est surtout connu pour ses talents comiques, ses vers qui sonnent avec

y illustrent un idéalisme éthéré : leurs amours illustrent le goût de la préciosité pour l’analyse des sentiments. 2. Les héros joyeux des romans comiques. A l’opposé des héros « parfaits » des romans précieux, on trouve les personnages réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. C’est le cas dans L’histoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler l’influence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un

proches:            - son vocalique: une assonance Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant (Verlaine)            - son consonantique: une allitération Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes? (Racine) II- Mouvements : • Le mot baroque vient du portugais barroco, ce qui signifie «perle irrégulière». Le terme, d'abord utilisé en histoire de l'art, désignait le travail d'architectes, de peintres et de décorateurs qui, dans la mouvance de la Contre-Réforme, ont voulu créer un art théâtral

XVII e : Tragédie classique : Racine Tragédie Baroque Corneille / illusion comique Comédie classique Molière XVIII e : Marivaux : comédie psychologique Beaumarchais : comédie philosophique/ tirade de figaro XIX e : Victor Hugo : inventeur du drame romantique Musset : Lorenzaccio 1824 XX e : année 30’ comédie : Le Vaudeville : Feyde au Labiche 40’, 45’ : théâtre politique : Anouilh : Antigone 45’, 55’ : théâtre de l’absurde : XXI e : contemporain : Texte 1 :

y illustrent un idéalisme éthéré~: leurs amours illustrent le goût de la préciosité pour lanalyse des sentiments. ⎝2. Les héros joyeux des romans comiques. A lopposé des héros «~parfaits~» des romans précieux, on trouve les personnages réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. Cest le cas dans Lhistoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler linfluence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage

l’intermédiaire de Cicognini, voire par un scénario de Biancollelli ; d’ailleurs, l’influence de la commedia dell’arte sur Molière n’est plus à démontrer1. Cependant, on a négligé, semble-t-il, l’influence du modèle proposé par les grandes œuvres « baroques » du Siècle d’Or qui pourraient aider à comprendre la dramaturgie de Molière et le fonctionnement du protagoniste, si l’on veut bien s’appuyer, non seulement sur les œuvres écrites pour la scène, mais aussi sur celles de la fiction en prose - et

se detine à une carrière d'avocat, mais après sa rencontre avec Tiberio Fiorelli dit Scaramouche et Madeleine Béjart, il décide de monter une troupe de comédiens "L'illustre Théâtre". Molière, à la fois acteur et auteur a apporté nombre de pièces comiques (se référant pour la plupart à la comédie italienne, la Commedia dell'arte) telles que : Les Précieuses ridicules (1659), Sganarelle ou le cocu imaginaire (1660), L'École des femmes (1662), ou encore les Fourberies de Scapin (1671). Molière meurt

propres à satisfaire les attentes, les fantasmes de perfection de publics divers qui peuvent s’identifier, retrouver une image valorisante et valorisée. • À l’inverse, héros dégradés, burlesques : Rabelais, Cervantès, romans réalistes et burlesques du baroque. 2. La nécessaire métamorphose artistique : un monde fabuleux, fantastique, fantaisiste… entre réel et imaginaire La littérature métamorphose le réel, le dépasse, le sublime par l’écriture. • Même chez les romanciers réalistes ou naturalistes

s’élever de sa condition, quitte à renier sa naissance et son milieu et ce bourgeois qui se rêve gentilhomme, est loin d’être un genre en voie de disparition. Le choix de François Morel dans le rôle titre, s’est imposé à moi comme une évidence. Sa force comique, toujours authentique et vraie, ses capacités de naïveté et d’étonnement, se glisseront à merveille dans l’étoffe de Monsieur Jourdain ! J’ai composé, autour de lui, une grande famille d’acteurs, de musiciens, danseurs et chanteurs ; ils seront plus