Idolâtrie

échelle, la publicité et les média de masse savent utiliser cette perméabilité, cette malléabilité et ces déterminismes psychologiques afin d'induire des comportements collectifs : habitudes de consommation, goûts, options politiques, fanatisme, idolâtries, croyances religieuses... Ainsi l’addiction à nombre de séries télévisées, si prisées d'un public jeune, ne doit rien au hasard ou à la valeur intrinsèque du contenu, souvent affligeant, mais résulte d’un formatage très précis : il faut un effet

toute la connaissance et l’intelligence du Seigneur, il a oublié la doctrine du Père, doctrine pourtant qu’il aime, pour se tourner vers les choses faciles. Avec les difficultés, les violences, les souffrances, les temps mauvais, les mensonges, les idolâtries et l’hypocrisie du monde, il lui est aussi facile de revenir à l’Eternel, ce qu’il fait et continuera à faire jusqu’à la fin. Ainsi, d’un rebelle au cœur vrai, l’Eternel peut en faire un homme au cœur sage, rien d’impossible à D.ieu / [pic].  

propre), comme vient nous le démontrer notre clinique chaque jour. Ce ne sont pas les pensées elles-mêmes qui sont problématiques, mais notre attachement à la pensée. La cure analytique, n’est-ce pas alors faire le deuil de ses idéaux et de ses idolâtries ? Malgré sa passion de tout rationaliser, tout expliquer, tout maîtriser, Freud a finalement reconnu que la conscience ne résidait pas que dans la représentation, et il a reconnu aussi que l’inconscient n’était paradoxalement pas sans conscience

la passion (passion subie)- 269-272 : le temps heureux avant la passion- 273-276 : effets physiques de la passion- 277-278 : la causalité mythologiqueII. Une vaine résistance (passion combattue)- 279-282 : tentative d’apaiser les dieux- 283-288 : idolâtrie d’Hippolyte (première substitution)- 289-290 : une annonce de l’aveu (deuxième substitution)ProblématiqueLa violence physique et psychologique de la passion amoureuse, ou le caractère autodestructeur de la passion. I.

les doivent honorer: mais ils ont l’avantage d’un degré sur elles». Rica, lettre XXXVIII. La satire La monarchie: contre le despotisme. La critique s'organise d'abord autour de l'absolutisme de droit divin: vieillesse d'un monarque usé, idolâtrie des courtisans, arbitraire royal fondé sur des superstitions. Cette dénonciation du despotisme passe par la constatation navrée de l'avachissement des Parlements et de la confusion des pouvoirs. 6 Au contraire, l'éloge des Troglodytes, bien

l'idole de Michas. Après la mort de Gédéon, les Hébreux adorèrent Baalbérith pendant près de vingt ans, et renoncèrent au culte d'Adonaï, sans qu'aucun chef, aucun juge, aucun prêtre, criât vengeance. Leur crime était grand, je l'avoue; mais si cette idolâtrie même fut tolérée, combien les différences dans le vrai culte ont-elles dû l'être! Quelques-uns donnent pour une preuve d'intolérance que le Seigneur lui-même ayant permis que son arche fût prise par les Philistins dans un combat, il ne punit les

qu’elle appelle. La différence est que le commentaire ne donne pas au texte un nouvel être sensible, et qu’il a une fonction casuis- tique, alors que le théâtre procède par recontextualisation de l’œuvre aux � 25. Sur la distinction entre iconoclasme, idolâtrie et iconophilie, comme trois positions à l’égard de l’image, voir Marie-José Mondzain, Image, icône, économie, Paris, Seuil, 1996, p. 228 sq. Philo113 p.1 à 128.qxp 10/04/08 10:39 Page 21 © R és ea u C an op é | T él éc ha rg é le 1 9/ 10

cachait 1 Charles Baudelaire, Un mangeur d’opium, Les Paradis artificiels chap. 6, Œuvres Complètes (O. C.) t. 1, La Pléiade, 1975, p. 499. 3 Sa jambe, si la robe au buisson s’accrochait…2 Toute femme est symbole, toute femme fait l’objet d’une idolâtrie, d’un culte. Fort de ce vécu, Baudelaire incarne et puise sa poésie dans un siècle, qui en pleine révolution industrielle tourne le dos à un idéal romantique, qui avait entouré la femme d’une aura divine, d’une courtoisie, pour s’acheminer par le

les gens à s’attacher aux nobles usages et aux nobles idéaux. La pureté est donc la première condition pour entrer en prière et elle comporte comme on l’a dit : -La pureté du cœur purifié des souillures du doute, de l’association ( idolâtrie) de la suspicion, de l’hypocrisie, de l’ostentation, de la haine, de la rancune et de la jalousie. Allah, notre seigneur Exalté sait le moindre regard qui trahit et ce que cachent les poitrines (43/19) -La pureté du corps et sa pureté de toutes

de mauvaise conscience dont mai 68 fut en France la principale manifestation, l’individualisme d’aujourd’hui semble être pleinement assumé. Nous sommes véritablement entré dans l’ère de Narcisse où le culte du moi est venu remplacer les anciennes idolâtrie. Le sens actuel de l’existence ne se conjugue plus à la première personne du pluriel, mais à la première personne du singulier. L’individu est devenu lui-même un nouveau lieu de sens dans notre société postmoderne. Les choses prennent le sens que