Humour Noir Surréalisme

n’est pas celle, classique, d’un fantôme abstrait. Elle tarit les sources, vide les fleuves et fait trembler le palais jusque dans ses fondements ! Et surtout elle communique à Atrée la fureur de son grand-père maudit. La pièce charrie un terrible humour noir. Thyeste, repu et ravi (il ignore qu’il a mangé ses fils et bu leur sang mêlé à du vin), dit : « il ne me manque que mes enfants. Je voudrais serrer leurs têtes contre mon cœur ». On lui apporte alors la tête de chacun de ses fils sur un plat

réaliste », si elles sont hantées par le même souci d’exprimer la réalité des peuples noirs, cela conduit à « programmer » la littérature africaine qui devient dénonciation, contestation et résistance en vue de restituer sa dignité au continent noir. A cette littérature succèdera à l’orée des années 1990 une génération d’écrivains revendiquant de nouvelles préoccupations. Cette nouvelle 10 Voir sur ce point Adrien Huannou, « Toussaint Louverture le Béninois », Michel Beniamino et Arielle

le lecteur. L’ironie peut se manifester par une évidence qui fait ressortir l’impropriété de la déclaration. Ex. : « On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. » (Montesquieu, L’Esprit des lois.) L’ironie peut également naître de la juxtaposition des deux sens (implicite et explicite), comme dans cette célèbre description de la guerre par Voltaire dans Candide : « Rien n’était si beau, si leste, si brillant

n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant, qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. » Le « petit poème en prose » baudelairien valorise l’ambiguïté comme mécanisme poïétique 8 conscient, assurant, intentionnellement, la fécondité de son héritage herméneutique, ce qui est à même

en mettant en lieu sûr les représentants de ton lyrisme pendant une longue période de poésie». Cette «longue période de poésie» ainsi mise en lieu sûr allait, s’agissant du rédacteur de la lettre, des lendemains du symbolisme à la veille du surréalisme. Le recueil mêlait des strates successives, comprenant des poèmes anciens, composés de vers réguliers, et des poèmes nouveaux composés de vers libres. ’Le vent du Rhin’’ fut désarticulé : neuf poèmes restèrent groupés, sous le sous-titre de

phrases déclaratives contenues dans le texte de Céline : « Il est à Barbagny. », « Par là, où il montrait, il n’y avait rien que la nuit, comme partout d’ailleurs, une nuit énorme qui bouffait la route à deux pas de nous et même qu’il n’en sortait du noir qu’un petit bout de route grand comme la langue. » - Voici les phrases injonctives contenues dans le texte de Céline : « Allez-vous-en tous ! » « Allez rejoindre vos régiments ! » - Voici la phrase exclamative contenue dans le texte de Céline : « C’est

et italienne (de 1587 à 1712)», thèse de doctorat, 1995, 455 p. Dir. : Françoise Siguret. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1995 v.033; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1995 v.033; Microfiches; CÉTUQ. Bolduc, Diane, «Analyses narratives ponctuelles de L’œuvre au noir de Marguerite Yourcenar», mémoire de maîtrise, 1996, vi, 122 p. Dir. : Jeanne Goldin. Cote : UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1996 v.034; Microfilm; CÉTUQ. Bolduc, Henri-Louis, «Les soirées canadiennes et le mouvement littéraire de 1860», mémoire de maîtrise

.......................................................................................................................198 1. L’enseignement de la littérature à l’université : une esquisse d’un état des lieux................................198 2. Humour interculturel et littérature issue de l’immigration....................................................................200 Les spécificités de l’enseignement des littératures francophones dans la didactique du Français langue étrangère (FLE). Le cas

inédits en mettant en lieu sûr les représentants de ton lyrisme pendant une longue période de poésie». Cette «longue période de poésie» ainsi mise en lieu sûr allait, s’agissant du rédacteur de la lettre, des lendemains du symbolisme à la veille du surréalisme. Mais, en fait, Apollinaire ne respecta pas l’ordre chronologique de création des poèmes, qui aurait accentué la résonance autobiographique, le poème liminaire, “Zone”, ayant été en réalité le dernier composé. De plus, devant l’exemple qui lui

inédits en mettant en lieu sûr les représentants de ton lyrisme pendant une longue période de poésie». Cette «longue période de poésie» ainsi mise en lieu sûr allait, s’agissant du rédacteur de la lettre, des lendemains du symbolisme à la veille du surréalisme. Mais, en fait, Apollinaire ne respecta pas l’ordre chronologique de création des poèmes, qui aurait accentué la résonance autobiographique, le poème liminaire, “Zone”, ayant été en réalité le dernier composé. De plus, devant l’exemple qui lui