Hippolyte Fontaine

Rodrigue, qui l’eût cru ? / Chimène, qui l’eût dit ? (Corneille) LES FIGURES DE SUBSTITUTION NOM DEFINITION EXEMPLE EUPHEMISME Consiste à remplacer un mot par des termes adoucis pour en atténuer la violence ou le caractère désagréable. Hippolyte n’est plus. (Racine) LITOTE Consiste à dire le moins pour suggérer le plus. Va, je ne te hais point. (Corneille) PERIPHRASE Consiste à remplacer un mot par un groupe de mots de sens équivalent. Elle nous quitta pour la tombe. (Hugo)

couvent janséniste de Port-Royal, où il apprend le grec et le latin et découvre les grands poètes tragique de l'Antiquité tel que Sophocle, Euripide et Eschyle. A partir de 1658, Racine fréquente les milieux littéraires et mondains où il rencontre La Fontaine vers 1660, Molère en 1663 et Nicolas Boileau et devient par la suite dramaturge : après La Thébaïde (représentée en 1664 par la troupe de Molière) et Alexandre le Grand à la fin de l'année suivante, il connaît son premier grand succès avec Andromaque

écrivain naturaliste, a dégagé son originalité et enrichi le roman de pages puissamment épiques. Il donnait donc ainsi sa pleine signification à sa fameuse définition de l'art : "Un coin de la création vu à travers un tempérament". Annexe : Hippolyte Taine : Né dans une famille drapière des Ardennes plutôt prospère, il fait des études brillantes au lycée Condorcet et entre en 1848 à l'École normale supérieure où il est le condisciple de Francisque Sarcey et d'Edmond About. Mais son attitude —

Corneille qui écrit Tite et Bérénice, il sort Bérénice qui s'inspirerait de la relation entre Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin, et Louis XIV. Parmi les grands auteurs de l'époque, Jean Racine aura tout de même des amis et notamment Jean de la Fontaine et Boileau. Bajazet en 1672, Mithridate en 1673 et Iphigénie l'année suivante rencontrent de la même manière un succès retentissant. Marqué par le jansénisme, Jean Racine écrit ensuite Phèdre, considérée comme la plus puissante oeuvre de l'auteur

moral d’ordre général dont l’histoire est une illustration. Le conte et la fable avec touts leurs séductions et leurs ambiguïtés, sont des genres brefs particulièrement adaptés à l’écriture moralistes. Les contes de Perrault et les fables de La Fontaines ont jouie d’un grand succès mondains au XVIIème siècle et ont encore un sucées jamais démenti jusqu’à nos jours. Les contes de Perrault: Charles Perrault (1628-1703) est issu d’une puissante famille bourgeoise imprégnée du jansénisme. Associé à

des sciences, et en raison de l'ennui que les auteurs anciens peuvent provoquer auprès d'un public mondain et féminin : selon eux on ne peut considérer les Modernes comme inférieurs à leurs ancêtres. Les Anciens (Boileau, Racine, La Bruyère, La Fontaine, Madame Dacier) invoquent le génie des écrivains antiques, d'Homère et de Virgile, pour expliquer qu'ils doivent rester des modèles dans la pratique des arts. Cette querelle se déroula en trois étapes principales : Dans la première, le débat portait

auteurs s'inspirant de leurs prédécesseurs. • Jean de La Fontaine (1621-1695) s'inspira pour Les Fables (écrites de 1668 à 1694) d’Ésope (VIIème-VIème siècle avant J.-C.) et ses courts récits. • Molière (1622-1673), pour L'Avare, s’inspira de l'œuvre de l'auteur comique Plaute (254 avant J.-C. - 184 avant J.-C.) La Marmite • Jean Racine (1639-1699) s’inspira pour Phèdre (1677) d’Euripide (480 avant J.-C. - 406 avant J.-C.) et son Hippolyte porte-couronne(428 avant J.-C.). - Le XVIIIème siècle

tout pour vouloir vivre encore... ------------------------------------------------- Litotes classiques[modifier] La litote suivante est sans ambiguïté : « Ce n’était pas un sot, non, non, et croyez-m’en, Que le chien de Jean de Nivelle,  » La Fontaine (Le Faucon et le Chapon) La négation indique avec force que le chien était loin d’être « bête » et qu’il s’est comporté en chien prudent et finaud. Autre exemple de litote cité par Fontanier Iphigénie Je saurai, s'il le faut, victime obéissante

était excessivement embarrassée. La litote accentue l'impression de l'embarras profond qu'éprouve la Princesse de Clèves. LA PÉRIPHRASE La périphrase substitue au mot propre une expression composée de plusieurs éléments. Pour éviter de nommer Hippolyte qu'elle aime, Phèdre dit: mon superbe ennemi (RACINE) L'ANTIPHRASE L'antiphrase consiste à sous-entendre le contraire de ce qui est affirmé. C'est la figure privilégiée de l'ironie. Quand Valère parle à Élise de l'honnête homme de père que le

de son poème Le Siècle de Louis XIV dans lequel il proclame la primauté de la littérature du temps s’engage une polémique. Les partisans de la suprématie antique se recrutent surtout à la Cour et dans la génération classique (Boileau, Racine, La Fontaine, Bossuet, La Bruyère). Leurs adversaires sont plutôt des auteurs jeunes (Charles Perrault, Fontenelle), des mondains et des amateurs de genres nouveaux (opéra, contes, romans). Vers 1700 l’antagonisme s’apaise, sans victoire nette. Un épilogue a