Hiatus

faire entendre la montée inexorable dans la succession des subord. circ. de temps ; à faire entendre les enjambmts (surtout celui des v.11-12), la diérèse sur « opini-â-trement » au v. 16, les [i] grimaçants surtout ds les deux derniers quatrains, le hiatus disgracieux du v. 14 « affreux hurlement » (pas de liaison), le martèlement des vers 13 et 16 Des cloches tout à coup sau tent a-vec fu-rie 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Qui se mettent à geindr(e) o pi-ni-â-tre ment 

noye / endure x 2 / plus de douleur [vers 10] »… — État transmis par sensations tactiles expressives, surtout quand les métaphores deviennent érotiques, à fin 1er état du sonnet, v. 8 et que la finale s’apparente fort à un orgasme relevé des deux hiatus au v. 13. b) Une poétesse assujettie à la passion — En apparence, présence écrasante du locuteur : 23 occurrences, dont 13 fois sujet + les hyperboles généralisées, que confirment « estreme / trop x 2 / grans / maint grief / à jamais »

trouve également des jeux phonétiques – le pluriel « des lyres » (v. 13) peut faire écho aux « délires » de la dérive poétique – et l’emploi de rimes insolites : « trou »/ « frou-frou » (v. 5 et 8), « fantastiques »/ »élastiques » (v. 12-13). Le hiatus (juxtaposition deux voyelles ou diphtongues) du vers 2 (« paletot aussi »), désagréable et laid à l’oreille, est sans doute volontaire et participe au mélange du noble et du trivial. C – Une fantaisie Le poème est sous-titré : « fantaisie ». La

brûlantes, tantôt froides, de ces vers font place, par moments, à la brutalité des dentales et à l'éclat menaçant des a : à la rime (v. 277 – 278 ) ou dans tout un vers, " C'est Vénus toute entière à sa proie attachée. ", où le son a revient et où le hiatus que les deux derniers mots imposent à l'oreille traduit l'acharnement de la déesse.   III) L'AMOUR – MALADIE : Nourri d'oeuvres grecques, élevé à Port-Royal, Racine a vu l'amour comme une maladie.   1) Le regard : Dans le coeur de Phèdre, la

en évitant un pluriel qui allongerait le vers d’une syllabe. Le dernier vers qui constitue une sorte de chute, n’utilise pas le terme de « mort », mais encore la métonymie, ici la conséquence pour la cause. Les assonances en « ou » forment un hiatus encore plus brutal que dans « bouche ouverte », brutalité renforcée par l’alternance des dentales et des gutturales. « Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit » L’adjectif, rejeté en début de vers, laisse planer une menace avec le prolongement

syllabe : la patria, la histogia Si l’accent tonique tombe sur la syllabe aui comporte la diphtongue, la place de l’accent dépend de la nature de la voyelle qui constitue la diphtongue. Dans ces cas-là, oon applique les règles. Un hiatus est un ensemble de deux voyelles qui se suivent mais qui se prononocent séparément et forment deux syllabes. Il se produit dans 3 cas : Deux voyelles identiques : le-er, lo-or (louange) Voyelle ouverte + voyelle ouverte : te-a-tro

recherche de son identité et de son passé ressemblant étrangement à celui qui nous raconte l’histoire ? « Le moi de l’écrivain ne se montre que dans ses livres » Proust. Proust et Flaubert partagent une même idée : «entre le poète et l’homme il y a un hiatus, celui qui crée n’est pas celui qui vit. » (Forme et Signification de Jean Rousset). Pourtant, Sodome et Gomorrhe présenterait des fragments d’autoportraits. Bien que le nom du narrateur soit secret, le lecteur peut découvrir des bouts de sa vie qui

« flétrie » + substantif « rides » + comparatif de supériorité). Les mains, outil de travail, sont le seul élément physique à émerger des vêtements. Longues, les mains se singularisent par leur aspect noueux, le GNP « à articulations noueuses ». Le hiatus, désagréable à l’oreille, amplifie encore l’impression de douleur. De même, les deux énumérations en rythme ternaire « la poussière des granges, la potasse des lessives et le suint des laines » et « encroûtées, éraillées et durcies » insistent sur

lyres » que l'on confond avec « délires ». L'utilisation de différents registres de langues contribue aussi à tourner la poésie en dérision, on a un vocabulaire prosaique, cotoyant un vocabulaire romantique : muse, lyre, ciel, étoile, amour etc. Le hiatus au vers 2 « paletot aussi » est bien évidemment volontaire. Le but de Rimbaud est d’écrire une sorte de « parodie » de la poésie. Il affiche son refus des règles classiques au profit d'une prise de liberté évidente qui remet en cause toutes les règles

qui finalement est le sien. Il se retrouve seul, isolé au milieu de cette mer qui tout à coup lui devient hostile et menaçante, comme nous le voyons dans l’expression « en soufflant leurs menaces », ou encore dans l’agressivité que représente le hiatus « les vents de l’Océan en soufflant ». Il semble regretter ce départ finalement soudain, comme nous l’indiquent les termes « il aurait voulu », ou « d’autres mers », qui montrent qu’il aspire peut-être à autre chose qu’à cette fuite. Il ressent alors