Herodias Flaubert

vers le lyrisme. Le courant réaliste critiquant souvent l'hypocrisie et la vanité de la classe bourgeoise comme Madame Bovary (1857), de Gustave Flaubert, qui a fait un véritable scandale lors de sa parution. D'un côté, la morale religieuse considère le livre comme une apologie de l'adultère, de l'autre les critiques ne comprennent pas le besoin de Flaubert de décrire les choses avec autant de réalisme. De nombreux autres auteurs comme Balzac ou encore Zola vont donc évoquer une vision juste de l'histoire

plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans l’idéaliser. Les histoires réelles sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec objectivité. Flaubert (1821-1880) : Eugénie Grandet, Le colonel Chabert Zola (1840-1902) : Germinal Jean-François Millet (1814-1875) : Des glaneuses (1857) Naturalisme : Le naturalisme est un mouvement littéraire (vers 1860-1890) qui prolonge le réalisme et qui s’attache

d’abord utilisé pour caractériser la manière de peindre de Gustave Courbet (1819-1877), lorsqu‘il représente une scène de la vie quotidienne sans l’embellir. Réalisme L’Atelier du peintre, Gustave Flaubert (1855) L’Enterrement à Ormans, Gustave Flaubert (1849-1850) Le contexte social : En 1848, l’échec de la Révolution met fin aux illusions des romantiques. Révolution industrielle : naissance d’un véritable prolétariat, les mouvements ouvriers inspirent les artistes

l'amoureuse de tous les romans, l'héroïne de tous les drames. ,Gustave Flaubert, Madame Bovary *Et la lassitude me prit ; je vins à douter de tout. Jeune, j'étais vieux ; mon coeur avait des rides, et en voyant des vieillards encore vifs, pleins d'enthousiasme et de croyances, je riais amèrement sur moi-même, si jeune, si désabusé de la vie, de l'amour, de la gloire, de Dieu, de tout ce qui est, de tout ce qui peut être. Gustave Flaubert, Mémoires d’un fou. * Un soir, vers minuit, je remontais un faubourg

L’écrivain – Gustave Flaubert b. Le contexte c. L’œuvre en elle-même – passage II. CADRE REEL a. Les personnages Emma La lingère (Walter Scott) b. Les lieux Le couvent Le manoir III. CADRE IMAGINAIRE a. Les romans contraignant Toujours même routine au début du texte « en cachette » ligne 15 b. Les romans libres « s’échappait » ligne 9 S’échappe par les romans d’amours (ligne 20) IV. Conclusion a. Une confusion d’Emma entre réalité et fiction b. Le style de Flaubert c. Ouverture

Henry-René-Albert-Guy de Maupassant (prononcé [gi d(ə) mo.pa.ˈsɑ̃]), est un écrivain français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques1 (Seine-Inférieure) et mort le 6 juillet 1893 à Paris. Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse

"Écrire des vers à vingt ans, c’est avoir vingt ans. En écrire à quarante, c’est être poète." Francis Carco (1886-1958) "Un poète est un monde enfermé dans un homme." Victor Hugo (1802-1885) "Poète. – Synonyme noble de nigaud. Rêveur." Gustave Flaubert (1821-1880) "Mais le vers est de bronze et la prose d’argile." Alphonse de Lamartine (1790-1869) "La terre est bleue comme une orange." Paul Éluard (1895-1952) "J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or." Charles Baudelaire (1821-1867)

rapidement. Question 7 : Prosper Mérimée (1803-1870) : La Guzla (1827) La Jacquerie (1828) La Famille Carvajal (1828) Théophile Gautier (1811-1872) : Le Petit Chien de la marquise Le Nid de rossignols La Morte amoureuse Gustave Flaubert (1821-1880) Émile Zola (1840-1902) : · Le Capitaine Burle Naïs Micoulin Question 8 : Les deux grands types de nouvelle au 19ème sont : la nouvelle réaliste et la nouvelle fantastique. La nouvelle policière et la nouvelle de science fiction

 Ce corpus est composé de trois textes, et plus précisément des débuts de romans, aussi appelés incipit. Le premier texte est extrait de Le Rouge et le Noir écrit par Stendhal en 1830, le second est extrait de Madame Bovary de Gustave Flaubert paru en 1857 et enfin le troisième est extrait de Pierre et Jean de Guy de Maupassant publié en 1888. Ce sont tous des débuts de romans réalistes et naturalistes, datant du XIXe siècle. Nous allons nous intéresser aux fonctions de ces débuts de romans.

Introduction C’est une évidence, presque un truisme, d’affirmer qu’un écrivain puise dans son expérience personnelle pour rédiger son œuvre. Ainsi Flaubert pouvait s’écrier : « Madame Bovary, c’est moi ». Il signifiait par là qu’au cœur de sa fiction c’était un morceau de sa vie qui était livré au lecteur, que son personnage avait été bâti avec ses souvenirs. Peut-on pour autant prétendre qu’il suffit de se souvenir pour écrire un récit autobiographique ? La question pourrait être reformulée