Guillaume Bras-de-Fer

Marianne BOUCHERET re Sous la direction de Guillaume BOUREL Professeur en classes préparatoires au lycée Auguste Blanqui à Saint-Ouen (93) Marielle CHEVALLIER Centre national de documentation pédagogique (75) Professeur au lycée Guillaume Apollinaire à Thiais (94) Anne DESCAMPS Professeur en classes préparatoires au lycée Jean Jaurès à Reims (51) Ivan DUFRESNOY Professeur au lycée Jean-Jacques Rousseau à Sarcelles (95) Jérémie FERRER-BARTOMEU Professeur au collège Clervoy à

comprendre le XXe siècle Sous la direction de Guillaume BOUREL Professeur en classes préparatoires au lycée Auguste Blanqui à Saint-Ouen (93) Marielle CHEVALLIER Centre national de documentation pédagogique (75) Marianne BOUCHERET Professeur au lycée Guillaume Apollinaire à Thiais (94) Anne DESCAMPS Professeur en classes préparatoires au lycée Jean Jaurès à Reims (51) Ivan DUFRESNOY Professeur au lycée Jean-Jacques Rousseau à Sarcelles (95) Jérémie FERRER-BARTOMEU Professeur au collège Clervoy à

cultiver. Ils s’en sortent dans les périodes d’accalmies : pas de guerre, épidémies contenues. Ils complètent leur faible production par des petites activités en louant leur draps, tissages… On a ensuite les brassiers ou manouvriers qui louent leurs bras au gré de la demande. Ce sont les premiers touchés en cas de crises. Ils sont environs 1/3 du monde paysan. Ce pourcentage va augmenter sur le siècle et cela va entraîner une paupérisation du tiers état car on va observer une hausse des prix. Ceux

pour les pauvres dans un salon de la ville. Il y avait là le marquis de Champtercier, vieux, riche, avare, lequel trouvait moyen d'être tout ensemble ultra-royaliste et ultra-voltairien. Cette variété a existé. L'évêque, arrivé à lui, lui toucha le bras. – Monsieur le marquis, il faut que vous me donniez quelque chose. Le marquis se retourna et répondit sèchement : – Monseigneur, j'ai mes pauvres. – Donnez-les-moi, dit l'évêque. Un jour, dans la cathédrale, il fit ce sermon. « Mes très chers

pour les pauvres dans un salon de la ville. Il y avait là le marquis de Champtercier, vieux, riche, avare, lequel trouvait moyen d’être tout ensemble ultra-royaliste et ultra-voltairien. Cette variété a existé. L’évêque arrivé à lui lui toucha le bras : – Monsieur le marquis, il faut que vous me donniez quelque chose. Le marquis se retourna et répondit sèchement : – Monseigneur, j’ai mes pauvres. – Donnez-les-moi, dit l’évêque. Un jour, dans la cathédrale, il fit ce sermon : «Mes très chers

permet l'émergence publique de revendications économiques anti-capitalistes : le programme de Benoît Malon et Eugène Varlin pour les élections législatives de 1869 prône la « nationalisation » des banques, des assurances, des mines, des chemins de fer... Les blanquistes, partisans de l'insurrection, se manifestent de plus en plus, ce qui inquiète l'opinion et les élus républicains. Les classes populaires parisiennes (ou tout du moins une partie d'entre elles) craignent de se voir une nouvelle fois

appartenait à l’état-major fédéral, et se nommait Cyrus Smith. Cyrus Smith, originaire du Massachussets, était un ingénieur, un savant de premier ordre, auquel le gouvernement de l’Union avait confié, pendant la guerre, la direction des chemins de fer, dont le rôle stratégique fut si considérable. Véritable Américain du nord, maigre, osseux, efflanqué, âgé de quarante-cinq ans environ, il grisonnait déjà par ses cheveux ras et par sa barbe, dont il ne conservait qu’une épaisse moustache. Il avait

l'obligation de faire pratiquer les tests par des psychologues diplômés et que le Code du travail précise que les résultats doivent rester confidentiels. Pour plus d'infos : CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés). 21, rue St-Guillaume, 75340 Paris cedex 7. Tél. : 01 53 73 22 22. Internet: www.cnil.fr pour obtenir des informations et des formulaires de déclaration. Quand subit-on des tests de recrutement? Tout le monde n'est pas soumis aux mêmes épreuves. Avant de décider l'utilisation

Guillaume Musso L’instant présent roman À mon fils. À mon père. L’amour a des dents et ses morsures ne guérissent jamais. Stephen KING L’histoire de nos peurs L’histoire de notre vie est l’histoire de nos peurs. Pablo DE SANTIS 1971 – N’aie pas peur, Arthur. Saute ! Je te rattrape au vol. – Tu… tu es sûr, papa ? J’ai cinq ans. Les jambes dans le vide, je suis assis sur le plus haut matelas du lit superposé que je partage avec mon frère. Les bras ouverts, mon père me regarde d’un œil bienveillant

comme un chêne de soixante ans sur ses racines, forte des hanches, carrée du dos, ayant des mains de charretier et une probité vigoureuse comme l’était son intacte vertu. Ni les verrues qui ornaient ce visage martial, ni le teint de brique, ni les bras nerveux, ni les haillons de la Nanon n’épouvantèrent le tonnelier, qui se trouvait encore dans l’âge où le cœur tressaille. Il vêtit alors, chaussa, nourrit la pauvre fille, lui donna des gages, et l’employa sans trop la rudoyer. En se voyant ainsi