Grotesque

montrerons ainsi que malgré l’apparente simplicité d’une scène présentée en diptyque, et remarquablement structurée, Musset innove donc en matière d’exposition, permettant par le mélange des genres de lancer le drame romantique. I) Présentation grotesque des fantoches par le Chœur 1) Les fonctions du chœur : On note la présence d’un personnage venu tout droit de la tragédie antique, ainsi que la référence au vin semble rattacher la scène au Dionysies (Dionysos : dieu de la fête), elle

évoqué dans les précédents documents. Rappelons nous que Bouzin est un personnage aux multiples facettes mais aussi aux multiples accessoires ! Un parapluie, des pantalons en moins, des faux pistolet... tout est prétexte pour Bouzin au ridicule et au grotesque. Un bouzin beaucoup plus étrange s'offre à nous. Comment l'acteur peut-il parvenir à nous faire rire sous ces allures morbides ? Une réelle partition de jeu est ouverte ! Ce personnage est à l'opposé de ce que nous a proposé par exemple Christian

présent. Il parait grotesque, ceci rend la pièce amusante et attrayante. V-Présentation d'un passage Le passage choisi est la scène XXII, il décrit le dénouement du quiproquo, grâce à la suivante qui a tout compris. Les personnages se sont laissé avoir par leur jalousie et leurs préjugés. Le passage montre le manque de confiance entre un mari et une femme, des amants qui se sont promis le mariage. Je pense que ce passage est le plus intéressant de la pièce, car il révèle le grotesque, l’aspect de

légume. Passage de l’objet réel (utile et risible) à la chimère (envol de l’imagination). Rire d’admiration (Descartes). Catégorie esthétique : ni totalement burlesque ni héroïcomique mais grotesque car il s’agit moins ici du rapport avec les modèles que d’une opposition frontale avec le Sublime. De plus, le grotesque inclut plus fortement l’ambivalence : coprésence du rire et d’un sentiment incompatible avec le rire (cf Quasimodo). - La parodie du Pyrame et Thisbée : le rire se retourne en émotion

farce ». Nous pouvons relever le côté pathétique sous-jacent de notre personnage aux lignes 17 et 18 « Le seul hic, c’était les douze semaines sans elle. Ne pas la voir en rentrant à l’hôtel ? ». Cela montre que même si notre personnage est stupide et grotesque, il aime sa femme mais ses ambitions l’emportent sur son amour pour elle et lui portera préjudice. Ses préoccupations, ses goûts ligne 24 « purée mousseline », ses centres d’intérêt ligne 22 et 27 « roman policier », son comportement, soulignent

et intense que marginale. Il meurt à trente-quatre ans d’une méningite, complication de sa tuberculose, dans des conditions misérables. L’œuvre d’Alfred Jarry, au comique grinçant, met en scène de façon insolite les traits humains les plus grotesques. Jarry est l’inventeur du terme de « Pataphysique », science qui cherche à théoriser la déconstruction du réel et sa reconstruction dans l’absurde. Il est l’un des inspirateurs des surréalistes et du théâtre contemporain (notamment celui dit « de

une œuvre où il défendra ardemment ses opinions. Son théâtre dit « tout en un » joint à la fois drame historique, comédie, mélodrame et tragédie. Il inventera le concept de « grotesque » qui se décline sur divers niveaux. Par exemple du ridicule au fantastique en passant par le monstrueux ou l'horrible. Selon Hugo le grotesque et le sublime étant deux aspects continuellement présents dans la vie ils doivent se côtoyer dans le théâtre. Au vue de l’époque de Victor Hugo ce dernier du faire des concessions

satire. →Rire grâce à quoi ? Rire de quoi, ds Gg ? En quoi le comique et la satire fondent-ils le Gg ? *à quoi tient le comique du texte ? *à quoi tient sa dimension satirique ? I- A quoi tient le comique du texte ? A-Scatologie et grotesque (goût du bizarre, du bouffon et de la caricature) *accouchement de Gargamelle ch 6 *épisode du torche-cul ch 13 *folle évocation de la braguette de Gg par le narrateur p99 ch 8 B-Héroï-comique et burlesque →l’héroï-comique prête à

l’époque. III – Les registres Cette scène d’exposition s’impose de prime à bord comme une scène de comédie. Elle se caractérise par son registre comique, est satirique, ironique et parodique. L’ensemble est grotesque par sa fantaisie. Satire présente à travers la caricature grotesque des 2 personnages : Dame Pluche & Maître Blazius. Ce sont des comiques de caractères. On peut penser à travers eux les 2 figures de carnaval et de carême : Maître Blazius : considéré comme un buveur, il a

tromper l’autre est le ressort universel de la farce-Père Ubu l’agonit d’injures : « charogne », « sotte chipie »charogne », « idiote », « sotte créature », « sotte bourrique », « idiote », « grotesque ». « Charogne » est une injure violente car le mot évoque un cadavre en décomposition, quant à « grotesque », il détonne dans ces insultes conjugales et paraît s’appliquer à la fois aux personnages et à la tonalité de la pièce. Mère Ubu contre-attaque plus sobrement. Pour elle, Ubu est une « bourrique »-elle