Grand Seigneur Mechant Homme

1650, les Etats Généraux du Languedoc se tiennent à Pézenas et la troupe est retenue pour divertir ces messieurs des Etats. Puis, trois ans plus tard, Molière devient Comédien des Etats Généraux et de son Altesse Royale le Prince de Conti, un grand seigneur libertin et amateur de théâtre, qui est le troisième personnage du royaume. Une ère de prospérité s'ouvre pour la troupe, jusqu'à la crise mystique du prince, qui vire à la dévotion sous l'influence de son confesseur, l'abbé Rouquette. C'est

Molière grand dramaturge du XVIIème siècle, compte dans ses écrits la pièce Dom Juan. Celle-ci fut représentée pour la première fois le 15 février 1665 sur le théâtre de la salle du Palais-Royal. On peut considérer cette pièce comme une tragi-comédie qui met en scène un personnage libertin, séducteur représentant l’infidélité : Dom Juan. Nous nous demandons donc comment, à partir de l’acte I scène 1 de la pièce, Molière parvient-il à surprendre tout en informant le spectateur ? On étudiera tout d’abord

amabilité, courtoisie, générosité. -->Priseur de tabac : «honnête homme» = idéal classique [culture int. Rapport distingués, courtois, partipe au Salon.] Remède Bénéfique pr la santé. Au 17°, condammné par l'Eglise, on lui reconnaissait des vertus médicinales. 3) Valeur symbolique de l'évocation du tabac Pièces antiques: prologue annonciateur du bénéfice de la scène(catharsis) Ici, tabac = théâtre = catharsis (pièce = grand éternuement) II- Renseignements de la scène d'exposition

siècle, la relation maître valet n’a pas d’autres sens que la soumission du valet vis-à-vis de son maître. C’est ce que l’on peut voir dès le premier acte, à la scène un dans la pièce de Molière Dom Juan, lorsque Sganarelle dit « Mais un grand seigneur méchant homme est une terrible chose ; il faut que je lui sois fidèle, en dépit que j’en aie : la crainte en moi fait office de zèle, bride mes sentiments, et me réduit d’applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste. ». Cependant, à la lecture de

-PHYSIQUEMENT: Triboulet → Termes dévalorisants ''être difforme'' ''pris dans un corps mal-fait'' ''Dégout de ma difformitée'' François 1er → énumeration de termes élogieux '' Grand, jeune et bien portant, et beau'' -PSYCHOLOGIQUEMENT: Le roi est un homme insouciant, un épicurien qui profite des plaisirs de la vie notamment dans le domaine amoureux ''aimé des femmes'' → Champ lexical de la joie Triboulet est un être mélancolique ''triste et l'humeur mauvaise''

Dom Juan est une œuvre de Molière, jouée à Paris, en 1665. Cette grande comédie en 5 actes, du courant classicisme, a remplacée la pièce Tartuffe au Théâtre de la Salle du Palais Royal. Cette pièce se veut une représentation des valeurs des différentes classes sociales, au XVII siècle. L’extrait «Un grand seigneur méchant homme » est une scène d’exposition, durant laquelle Sagnarelle, valet de Don Juan démontre son ambivalence face à son maître. Pour illustrer cette ambivalence, nous tenterons

viens, Silvestre, d'apprendre au port que mon père revient ? Silvestre Oui. Octave Qu'il arrive ce matin même ? Silvestre Ce matin même Octave Et qu'il revient dans la résolution de me marier ? Silvestre Oui. Octave Avec une fille du seigneur Géronte ? Silvestre Du seigneur Géronte. Octave Et que cette fille est mandée de Tarente ici pour cela ? Acte I 3 Les Fourberies de Scapin Silvestre Oui. Octave Et tu tiens ces nouvelles de mon oncle ? Silvestre De votre oncle. Octave A qui mon père les

simplicité manichéenne. Comme le dit Sganarelle pour qualifier son maître, c’est un: « grand

bête et l'homme. Cette règle fut enseignée aux Princes en paroles voilées par les anciens auteurs qui écrient comme Achille, et plusieurs autres de ces grands Seigneurs du temps passé furent donnés à élever au centaure Chiron pour les instruire sous sa discipline. Ce qui ne signifie autre chose, d'avoir ainsi pour gouverneur un demi-bête et demi-homme, sinon qu'il faut qu'un Prince sache user de l’une ou l'autre nature, et que l'une sans l'autre n'est pas durable. Puis donc qu'un Prince doit savoir

reste de ta nation. Je t'ai dit vingt fois que tu t'attaches à considérer la vie de quelques méchants Français pour mesurer tous les autres à leur aune ; je t'ai fait voir qu'on les châtiait ; tu ne te paies pas de ces raisons-là, tu t'obstines par des réponses injurieuses à me dire que nous sommes rien moins que des hommes. Au bout du compte, je suis las d'entendre des pauvretés de la bouche d'un homme que tous les Français regardent comme un très habile personnnage. Les gens de ta nation t'adorent