Gisèle Halimi

droitière des dirigeants de l’État. Lorsqu’une de ses anciennes élèves, établie en Algérie et mariée à un musulman, risque la peine de mort pour avoir posé une bombe, elle s’associe à la campagne entreprise pour sauver la condamnée. Alertée par Gisèle Halimi, elle dénonce les tortures 30 qu’a subies une Algérienne, Djamila Boupacha, accusée d’avoir participé à un attentat. Simone de Beauvoir est de toutes les manifestations. Le 30 mai 1958, elle descend dans la rue pour protester contre l’investiture

Pierre Messmer le remplace (le ministère de l’Information refait son apparition) - ouverture du premier McDonald’s en France, à Créteil - L’Anti-Œdipe, Gilles Deleuze et Félix Guattari - création de Télérama - procès de Bobigny (avocate : Gisèle Halimi) - loi posant le principe de l’égalité de rémunération pour les travaux de valeur égale (mais les femmes ne font pas le même métier que les hommes) - Georges Marchais devient premier secrétaire du PCF - création du Front national (FN) par Jean-Marie

considéré comme complice celui qui enregistre sciemment par quelques moyens, et sur tous support que ce soit des imagines relatives à la commission de torture ou d’actes de barbarie (222-33-3 al 1er). B. L’interruption illégale de grossesse Gisèle Halimi a plaidé pour aider une jeune fille qui a avorté en 1971 après un viol. Elle avait été dénoncée et encourrait de la prison ferme. Il existe des incriminations qui figurent soit dans le CP (223-10) soit dans le code de la santé publique (2222-2)

site vie publique.fr [archive] ↑ Colères populaires [archive] - Serge Halimi, Le Monde diplomatique, juin 2008 ↑ Suppression échelle mobile des salaires [archive] ↑ La loi no 82-526 du 22 juin 1982 [archive] substitue à l'obligation « de jouir des locaux en bon père de famille » celle d'en jouir « paisiblement ». ↑ Article 331 alinéa 2 du Code pénal aboli par la loi Raymond Forni, rapportée par Gisèle Halimi et soutenue par Robert Badinter (loi no 82-683 du 4 août 1982 [archive])

donner une priorité absolue à ce qui naît. Il est plus important de ne pas passer à côté de l’œuvre en train de se faire. Il faut que la création soit reçue, prise en charge et commentée. Françoise Collin1 A l’occasion d’un travail aux côtés de Gisèle Halimi, j’ai pu apprécier son énergie et sa contribution à l’évolution des mentalités par le biais de la loi, régénératrice de l’image symbolique des femmes. J’ai en outre un infini respect pour le rôle qu’elle a tenu aux procès d’Aix-en-Provence dans

moyens contraceptifs, dont la pilule. Cependant, l'avortement reste interdit et pénalisé. Le Manifeste des 343 est publié en 1971 dans les colonnes du Nouvel Observateur. De nombreuses femmes, dont Simone de Beauvoir, Françoise d'Eaubonne ou encore Gisèle Halimi déclarent avoir pratiqué l'avortement. En 1972, le procès à Bobigny d'une femme ayant avorté suite à un viol et de ses quatre complices a un fort retentissement en France. Finalement la loi Veil de 1975 dépénalise le droit à l'avortement (loi sur

d’aller à l’école mais pas au ciné, .. Donc je me rebelle un peu contre ça. Et c’est vrai qu’à l’époque il y avait les messages des féministes historiques qui me viennent en écho, on était au collèges dans les 70’s, on entend parler de tout ça, de Gisèle Halimi, des femmes qui se battent pour le droit à l’avortement, la contraception c’était encore les débuts, et moi-même dans ma propre famille je sens qu’on me cache des choses par rapport à l’avortement, mais je sais qu’il y a des femmes de mon entourage

fait rien… ● En 1972, s’ouvre le procès d’une jeune femme (mineure) violée qui a avorté, de sa mère et du médecin. Ce procès est popularisé comme le tribunal de Bobigny. Seule la mère est condamnée, la peine est symbolique. C’est le combat de Gisèle Halimi., c’est considéré comme une victoire. On arrive à la fin de l’interdiction, les avortements sont de moins en moins clandestins. Les mouvements féministes mettent en lumière l’hypocrisie de la loi française. Des réseaux sont organisés contre l’avortement

franchement position, indépendamment de leur couleur politique. Pour Roselyne Bachelot, députée UMP, Yvette Roudy, ancienne ministre des Droits des femmes, et Ségolène Royale (toutes deux PS), il faut une loi sur le modèle de la loi suédoise. L'avocate Gisèle Halimi se prononce dans le même sens. Le génétitien Axel Kahn, membre du Comité Consultatif national d'éthique, qui déclare ne pas avoir de position tranchée, juge nécessaire de « faire savoir aux utilisateurs de la prostitution que, ce faisant, ils commettent

toutes les grandes villes de France en disposent (où les femmes peuvent avoir des conseils et des moyens de contraception : pilule stérilets, etc.). En 1967, La loi Neuwirth reconnaît officiellement de droit à la contraception. Début 1970, Gisèle Halimi fonde un mouvement pour abroger la loi de 1920 sur l’avortement : « le mouvement des 343 » : des femmes intellectuelles ou politiques affirment avoir subis un avortement. La loi sur l’IVG est présentée en 1974 par S. Veil (Ministre de la santé) :