Germinal Description De La Mine

fondamental l’exigence d’un rapport direct entre l’artiste et la concrète réalité quotidienne (dans la littérature le premier théorique du Naturalisme peut être considéré Taine ),et aussi la création d’une narrative qui est caractérisée par une description objective, jamais méditée par le sujet narrant ,des évents et des typologies sociologiques qui entrent dans la narration. En antithèse au spiritualisme et a l’optimisme idéologique de la culture romantique, le Naturalisme avait l’intention de se

multiplication des scènes destinées à amener de façon vraisemblable de nombreuses descriptions. Celles-ci sont particulièrement précises : les lieux, les personnages et les objets sont minutieusement décrits. Le romancier utilisera un vocabulaire spécifique du milieu décrit : Flaubert lit des traités d’archéologie pour écrire Salammbo, Zola présente en détail la diversité des petits métiers de la mine dans Germinal... ------------------------------------------------- Auteurs et œuvres[modifier]

l’auteur de faire passer un message. Le personnage devient un outil de communication, il est alors logique de ce point de vue d’envisager une forte ressemblance avec la réalité. Par exemple, le discours de Zola sur l’exploitation des ouvriers de la mine dans Germinal n’aurait pas eu la même efficacité sans l’intervention d’Etienne Lantier. Les personnages sont alors les « portes paroles »  de l’auteur et, à ce titre, doivent impérativement être crédibles aux yeux du lecteur. Cette imitation du réel devient

le sujet qu'il va traiter. Cette documentation peut se faire « sur le vif » : on connaît les dessins satiriques contemporains montrant Zola descendant dans une mine pour voir de près la vie des mineurs avant d'écrire Germinal ou à l'avant d'une locomotive avant la composition de La Bête humaine; si Mérimée peut nous faire une description si précise de la bourgeoisie, des coutumes du Sud-Ouest de la France dans La Vénus d'Ille, c'est qu'il y a séjourné lors d'une tournée en tant qu'inspecteur des

réflexion sur cette réalité. Les courants romanesques du réalisme et du naturalisme se donnent ainsi pour but de donner à voir le réel, de mettre au jour ses mécanismes et ses plus grands défauts comme le fait Zola dans "Germinal" avec une description très appuyée de la mine et de ses travailleurs exténués ainsi que de leur situation quotidienne. Il exécute et dresse dans ce roman une critique abhérante des inégalités entre les ouvriers de la {text:soft-page-break} mines dont le travail est épuisant

du roman sera d’être vrai (c’est le cas de l’histoire de Germinie Lacerteux et de Madame Gervaisais). Leurs enquêtes sont, plus directes, moins livresques que celles de Flaubert. Ce sont encore des psychologues et si l’on veut des sociologues : description d’une classe sociale, d’un milieu, d’un état… Par là, ils servent de modèles aux naturalistes. Leur domaine est restreint, ou plutôt, ils ont des sujets d’élection : névroses, détraquements (« les premiers, nous avons étaient les historiens des

monde et des valeurs. Les disfonctionnements d’une société, les condamnations des mœurs et la dénonce de l’injustice constituent une des raisons pour laquelle nous lisons des romans. En effet, dans Germinal, roman du « peuple », Zola dévoile au lecteur l’horrible conditions de vie des ouvriers a la mine et l’injustice du capitalisme qui mène a la révolution du peuple, et l’invite, par le biais de la réflexion, a prendre position. Il montre l’importance qu’a un roman dans la dénonciation des mœurs

n'était pas grand, mais il se faisait écouter. - « Le salariat est une forme nouvelle de l'esclavage, reprit-il d'une voix plus vibrante. La mine doit être au mineur, comme la mer est au pêcheur, comme la terre est au paysan... Entendez-vous! la mine vous appartient, à vous tous qui, depuis un siècle, l'avez payée de tant de sang et de misère !» Emile Zola, Germinal, Partie IV, Chapitre 7, 1885. Formation du 17 Janvier 2012 au LP. Danton de Brive la Gaillarde: Groupe de travail n°1 : Aurore PELISSIER

paraisse familière au lecteur. Sur la même ligne, on a « Lantier »: nom de son compagnon. → D’emblée, l’héroïne et Lantier nous paraissent comme les personnages importants de l’action, le lecteur entre dans un univers réel, déjà constitué. Absence de description physique des personnages. - Valeur du verbe « avait attendu » : plus-que-parfait qui donne l’impression que l’histoire a déjà commencé. - Ancrage de la fiction dans la réalité : Allusion à des réalités connues du lecteur contemporain de Zola : «

Victor Hugo, par exemple. Il est devenu une figure de proue dans la bourgeoisie littéraire et organisé des dîners culturels avec Guy de Maupassant, Joris-Karl Huysmans et d'autres écrivains dans sa villa de luxe à Medan, près de Paris après 1880. Germinal en 1885, puis les trois «villes», Lourdes en 1894, Rome en 1896 et Paris en 1897, a établi Zola comme un auteur à succès. Le chef auto-proclamé du naturalisme français, les œuvres de Zola inspiré des opéras tels que ceux de Gustave Charpentier