Gérard Mulliez

dit-on pas, Je t'aime... à la folie! C'est quelquefois amusant, quand il n'y en a pas trop, comme un brin de folie. Ce peut être aussi créatif et original, comme le prouvent les œuvres de grands artistes, dont on a dit qu’ils étaient fous : Van Gogh, Gérard de Nerval ou…Nietzsche, dont nous reparlerons à propos de la volonté de puissance. La folie   est-elle « éblouissement de l’esprit » comme semble le suggérer Foucault ? La question est donc de savoir de quel point de vue peut-on parler de folie.

« Le Voyage » entre en dialogue avec d’autres textes de multiples manières. Et d’abord par sa dédicace à Maxime Du Camp. Celle-ci peut certes apparaître comme un écho aux publications du célèbre voyageur (entre autres en 1852, Égypte, Nubie, Palestine et Syrie, le premier livre illustré avec des photographies) ; mais elle est surtout ironique (et même perverse, pour reprendre le terme de Ross Chambers), puisque Du Camp est aussi le chantre du progrès (en 1855, il publie, à l’occasion de l’Exposition

dire un petit groupe qui se réunit dans des salons et des salles de rédaction sous l'égide d'un "chef". Deux Salons tiennent la vedette : celui de Charles Nodier, fréquenté par Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine, Alexandre Dumas, Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Prosper Mérimée et le peintre Eugène Delacroix. Mais quand celui de Victor Hugo se crée, il est beaucoup plus militant et a donc plus de succès. ▪ La bataille d'« Hernani » Cette pièce est créée en octobre 1829

pièce dont Docteur Jekyll et Mister Hyde et Roméo et Juliette de Shakespeare Les comédiens connus en France au XXème siècle : Georges Wilson, qui a interprété des rôles dans le médecin malgré lui de Molière, dans Macbeth de Shakespeare … Gérard Philippe a joué Fanfan dans Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque puis dans le cid de corneille, les caprices de Marianne une pièce de théâtre écrite par Alfred de Musset … Robert Hirsch est aussi un comédien qui a joué un Alguazil, dans Ruy Blas

revient sur son périple de Claye à Paris; Gérard de Nerval dans "le voyage en orient" relate son expérience tirée de son séjour en Egypte, et Jemia et Le Clézio nous font part dans "gens des nuages", de leurn"retour" au Maroc, pays d'origine de Jemia. Chacun de ces textes propose une vision différente de la manière de voyage et il conviendra de s'interroger sur le sens que les auteurs veulent bien accorder au terme "voyage". Victor Hugo comme Gérard de Nerval, proposent une vision identique

du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. | A la tête de ce courant, il y a Victor Hugo, puis viennent Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet. | Le Réalisme :C’est un mouvement artistique du XIXe siècle qui se déroule environ de 1830 à 1870. Il fait la transition entre le romantisme et l'impressionnisme

.. Tout d’abord, ce recueil est composé de vingt poèmes et textes de chansons qui vous emmèneront du Moyen Age au 20ème siècle. Ainsi, au détour des pages, Saint Augustin rencontre Victor Hugo, Paul Verlaine fait la connaissance de Léo Ferré et Gérard de Nerval croise Jacques Brel. Ces “mariages”, chers lecteurs, peuvent vous sembler incongrus, mais cette association est naturelle. J’ai regroupé ces différentes oeuvres autour de deux thèmes bien connus : l’Amour et la Mort. Mon choix était

Fleurs du Mal); Tu mettrais l'univers entier dans ta ruelle, / Femme impure! (XXV, Les Fleurs du Mal). 4) La vie littéraire Il fréquente la jeunesse du quartier latin, et a pour amis de grands noms de la poésie de l’époque : Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Sainte-Beuve, Théodore de Branville. Journaliste et critique d’art, il soutient le peintre Eugène Delacroix dont il dit qu’il est le "vrai peintre du XIXème siècle". En 1847, il découvre l’œuvre d’Edgar Allan Poe, ce maudit d’Outre-Atlantique

trahis, / Puisque les plus fiers restent mornes, /Puisqu’on affiche au coin des bornes / Le déshonneur de mon pays… », Victor Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Gérard de Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et

dysharmonie de l'être à laquelle Charles Baudelaire donnera des accents très forts. L'écrivain vit une situation ambiguë. Le mécénat n'existe presque plus. Sa plume doit le nourrir. Souvent, il vend sa liberté littéraire, comme Théophile Gautier ou Gérard de Nerval, en se faisant journaliste. C'est pourtant à ce moment-là que le poète paraît incarner, relayant la religion, une nouvelle instance sacrée. L'écrivain est donc à la fois sacralisé et maudit. L'alternative pour les écrivains est simple :