Gentleman

silence difficile, à peine entamé par les notes tristes du piano. Bien décoré dans des teintes chaleureuses. Le fauteuil capitonné rouge de l’homme accueille son dos endolori. La belle robe rouge de la dame et la tenue cravatée de noir et de blanc du gentleman témoignent d’un art de vivre et d’une propension pour les choses de qualité et les mets délicats. * Le volume et l’espace * L'extérieur de pierre semble emprisonner le couple dans la petite pièce. L'espace n'aurait pas été mesurée par ses

fascinée par son élégance, matérialisée par la boîte à cigares en argent trouvée sur le chemin de retour après le bal qui devient pour elle un objet mythique. • La veille de sa mort, elle croit le reconnaître dans un tilbury qui a failli l’écraser. Un gentleman en fourrure de zibeline a attiré son attention : « Qui était-ce donc ?… Mais c’était lui, le Vicomte ! Elle se détourna : la rue était déserte… Puis elle pensa qu’elle s’était trompée. ». Madame Bovary, Gustave Flaubert, 1857 c. Le romantisme : Léon

participent) À mettre en relation avec la mondialisation Le foot, exemple de sport qui a évolué conjointement avec la mondialisation XIXème siècle apparition du foot tel que nous le connaissons dans les collèges anglais (culture anglaise: pour être un gentleman il faut être cultivé mais aussi faire du sport puisqu’il apporte le sens du sacrifice pour le groupe) Très vite devient distraction massive: fondation du 1er championnat, 1er match international PUIS, à cause des colonies et dans un contexte d’économie

Lewis et Clark (débloque toutes les zones) YOU GOT YOURSELF A FINE PAIR OF EYES Immunité diplomatique I WISH I WORKED FOR UNCLE SAM Cowboy en uniforme (débloque les uniformes) I LOVE A MAN IN UNIFORM Cowboy élégant (débloque la tenue de gentleman) DON'T YOU LOOK FINE AND DANDY Le plus chic de la bande (débloque les tenues de bandits) YOU THINK YOU TOUGH, MISTER? Hic ! (devenir ivre) I'M DRUNK AS A SKUNK AND TWICE AS SMELLY Diligence (faire apparaître une charrette) NOW WHO PUT

l’amateurisme ; " Toute personne qui n'a jamais pris part à des compétitions pour de l’argent, avec ou contre des professionnels, et qui n'a jamais essayé de tirer de l'athlétisme un moyen d'existence". La formule véritable date de 1866 : "Est amateur tout gentleman qui n'a jamais pris part à un concours public ouvert à tous venants, ou pour de l'argent provenant des admissions sur le terrain ou autrement ; ou avec des professionnels pour un prix ou pour de l'argent provenant des admissions sur le terrain ou

chanter au music-hall dès l’âge de cinq ans. Adolescent, sa troupe fait une tournée aux États-Unis, et c’est là qu’un studio d’Hollywood lui propose un contrat : il reste là-bas, et crée assez vite le personnage de Charlot. Charlot est un vagabond-gentleman, de caractère asocial, obstiné, révolté et sentimental, le personnage a un potentiel comique très fort. Dès les années 1910, il fait fortune avec ses films, et devient l’acteur le mieux payé du monde. En second lieu, les Temps Modernes (1936) est

l’argent. En France, c’est le contraire et c’est dommage. On oublie trop souvent les lads (NDLR : cavaliers d’entraînement) qui travaillent dans l’ombre et qui prennent autant de risques que les jockeys afin que les chevaux apprenPropos recueillis par Gentleman nent leur métier. Inquiet devant sa télé Il choisit les courses de plat, mais le destin le poursuit et le cloue dans un fauteuil roulant. « Les deux disciplines sont aussi dangereuses. J’ai eu beaucoup de mal à remonter la pente. Mais je n’ai

goguenard » (p.201). Il est indulgent : « Il s'était contenu jusque-là » (p.289), mais éclate quand il ne tient plus : « mais ses nerfs l'emportaient » (p.289) et peut très vite être impatient : « un geste de brusque impatience » (p.307). C'est un gentleman : « il portait son pliant et son ombrelle » (p.200), fier de lui : « Fauchery triomphant » (p.290), mais est un « vrai serpent » (p.130), une « vipère » (p.204), une « roulure » (p.222) aux yeux de certaines femmes comme Nana, c'est même « un monsieur

à l’identité du mari de sa fille, il se doit juste de répondre aux critères du beau-fils idéal. Ainsi il doit avoir une identité sociale « être cossu », être politiquement correct « juste milieu » peut être attend-il de son gendre qu’il soit un gentleman, quelqu’un d’instruit aux valeurs classiques, aimer la bonne cuisine « être pansu ». La seule ironie c’est que Monsieur Prudhomme a, malgré son importance, une petite faiblesse son « éternel coryza ». C’est sans doute encore un facteur de son mépris

chaudes de l’appartement. On est spectateur de la solitude de la femme et de l’indifférence du mari. Le raffinement et la sobriété sont des pierres angulaires de ce tableau. La belle robe rouge de la dame et la tenue cravatée de noir et de blanc du gentleman témoigne d’un art de vivre et d’une propension pour les choses de qualité et les mets délicats. Il s’agit d’une société éduquée, civilisée. Le ronron du quotidien se chante avec rondeur et douceur. La femme américaine des années soixante est elle