Gargamel

empruntée à M. Bakhtine) l’est en particulier : les géants sont fiers d’uriner. Gargantua enfant invente tous les procédés possibles pour découvrir enfin le meilleur « torche-cul », et cela compose un chapitre de notre roman. Quant aux coliques de Gargamelle qui a mangé trop de tripes (qui sont pour Rabelais proches des excréments des animaux), la matière fécale se met à « boursouffler en elle » (chapitre 4, p. 74) et elle finit par accoucher par l’oreille, vu le puissant astringent que lui ont administré

«rien d’un intellectuel européen», s’ajouta celui de la terre de Chinon où rien n’avait changé depuis le temps de Rabelais : «Les noms sont toujours là, bien vivants, et vous pouvez vous offrir un pique-nique dans le même pré planté de saules où Gargamelle souffrit d’une indigestion de tripes [...] pendant que son mari discutait et buvait le coup avec ses voisins et amis.» Ce formidable érudit et philologue, ce conteur plein de vigueur et de puissance comique, ce penseur hardi demeure une figure majeure

final est toujours abondance. (Bakhtine, L’œuvre de 62) Le grotesque se manifeste donc dans les images de la mort, les maladies et le corps. L’on peut regarder la naissance de Gargantua pour approfondir ceci. Dans le cinquième chapitre du Gargantua, Gargamelle accouche d’un fils. Pourtant, ayant trop mangé de tripes, elle expulse d’abord son grand intestin et puisque « ses sphincters furent si obstrués et resserrés » (Rabelais 75), Gargantua doit « grimp[er] par le diaphragme jusqu’au-dessus des épaules

image du monde quotidien. Il faut souligner que la bande dessinée, le roman policier, la science fiction, le cinéma pour ne citer que ces quelques genres exploitent le héros hardiment. Nous avons pour les exemples de Tarzan à Superman, de kirikou à Gargamelle, de Sherlock à Arsène Lupin, de Conan à Oss 117 et autres James Bondes. L’analyse sémiotique articule le héros en un sujet de Faire et un sujet d’Etat force indépendante à l’origine de la transformation du monde ou matière sur lequel travaille le

image du monde quotidien. Il faut souligner que la bande dessinée, le roman policier, la science fiction, le cinéma pour ne citer que ces quelques genres exploitent le héros hardiment. Nous avons pour les exemples de Tarzan à Superman, de kirikou à Gargamelle, de Sherlock à Arsène Lupin, de Conan à Oss 117 et autres James Bondes. L’analyse sémiotique articule le héros en un sujet de Faire et un sujet d’Etat force indépendante à l’origine de la transformation du monde ou matière sur lequel travaille le

comique des personnages Le mode de VIe des personnages est d’abord fondé sur l’excès. On tue trois cent soixante-sept mille quatorze bœufs gras (l.  7) ! Gargamelle mange seize muids, deux baquets et six pots de ces tripes. N’oublions pas que les deux membres de ce couple hôte sont des géants L’exagération des chiffres provoque le rire. Gargamelle n’est pas raisonnable, si bien que « le fondement » lui échappa, ce qui souligne à quel point elle ne se contrôle plus. Cette malédiction, le narrateur

rire, tels Sylvestre de Titi et Grosminet, Tom de Tom et Jerry ou Hercule de Pif et Hercule, les chats sont aussi des personnages secondaires récurrents comme les chats Artémis, Luna etDiana dans le manga Sailor Moon ou encore Azraël compagnon de Gargamel dans Les Schtroumpfs de Peyo. Le chat dans les jeux de rôlesAu moins deux jeux de rôles proposent de jouer des chats.Le premier porte le titre de « Cat », de John Wick. Les chats y combattent les terribles boggins qui se nourrissent des rêves et

26 Introduction à la Littérature Française Beatriz Baquedano Montañés - Pantagruel : C’est le fils de Gargantua. Gruel signifie assoiffé en arabe, signifie qui boit beaucoup. - Grandgousier : Le grand-père de Pantagruel. - Gargamelle : Mère de Pantagruel - Panurge : C’est la figure du « clericus vagans », le clerc érudit, l’homme universel. Il connaît toutes les langues du monde et toutes les matières, c’est un grand savant. Il représente les sophistes. Beaucoup de traits

Les géants Grandgousier, père de Gargantua. Son nom formé à partir de « grand » et « gosier » désigne un rapport à la nourriture. Il est roi des Dipsodes, dipsao signifie en grec « avoir soif » ; on retrouve l’autre caractéristique de ces géants. Gargamelle, mère de Gargantua. Le nom est emprunté au provençal gargamela, dû à un croisement de calamela (chalumeau, métaphore du tuyau de la gorge) avec le radical -garg- « gosier, gorge ». Le nom est en rapport avec la nourriture. Gargantua est déjà un

d’enfer : « représentation de l’entrée grotesque des enfers d’où sortaient des diablotins » dans Gargantua qui est : « bouche bée ». il s’agit de combattre les peurs métaphysiques dans un connu concret. Autres ouvertures symboliques : tableau de l’accouchement de Gargamelle / tableaux scatologiques / tableaux montrant les géants à table. . Ambivalence carnavalesque : 3 motifs essentiels : - les injures élogieuses - les excréments fertilisants - les morts joyeuses - les injures élogieuses (sens familier, affectueux) :