Fripon

plaisirs qui revendique sa liberté et ses choix. Les actions des personnages, pleines de rebondissements et de péripéties, vont les conduire toujours plus en marge de la société, [ce qui fait dire à Montesquieu que c’est « un roman dont le héros est un fripon et l’héroïne une catin » alors même que « l’Avis de l’auteur » le présente comme « un traité de moral, réduit agréablement en exercice »]. A la fin du roman, les deux amants vivent en paix et heureux à la Nouvelle Orléans, qui fait figure d’utopie

forme de | |Ravaillac, les Gérard, les Damiens, il semble qu’ils pourraient |terreur, d'autant plus effroyable que les "purs" en sont les agents. | |écouter la raison. Lorsqu’une fois le fanatisme a gangrené un |On se méfie des finauds, des fripons, des farceurs; pourtant on ne | |cerveau, la maladie est presque incurable. J'ai vu des |saurait leur imputer aucune des grandes convulsions de l'Histoire; ne | |convulsionnaires qui, en parlant des miracles de saint Pâris, |croyant

« convaincre ». renforcé par toutes les injonctions que la Marquise adresse au Vicomte (« causons », « dites-moi », « croyez-moi », « suivons », « n'oublions », « n'allons »), l'exemple qu'elle invoque pour soutenir ce qu'elle avance (« l'histoire de ces deux fripons »), convaincre bien sur le Vicomte de différer leur nuit d'amour. Ensuite elle devient plus pernicieuse : la marquise tente de faire appel à ses souvenirs, les sentiments qu'il aurait eu autrefois pour elle (le dernier paragraphe évoqué précédemment)

vérité, quand la tête se monte, l’imagination la mieux réglée devient folle comme un rêve ! — Elle s’amusait ; ces ris étouffés, cette joie mal éteinte ! — Elle se respecte ; et mon honneur… où diable on l’a placé ! De l’autre part, où suis-je ? Cette friponne de Suzanne a-t-elle trahi mon secret ?… Comme il n’est pas encore le sien !… Qui donc m’enchaîne à cette fantaisie ? j’ai voulu vingt fois y renoncer… Étrange effet de l’irrésolution ! si je la voulais sans débat, je la désirerais mille fois moins

quelque dame vieille et libérale » Il s'est fait de la vie sociale une conception cynique. Lâche devant le danger, mais brutal avec les faibles, cupide et fataliste, il réussit longtemps, mêlant effronterie et prudence, à mener sa double vie de soldat fripon ; mais un jour, sa bonne étoile l'abandonne. Curieuse époque où les gardes, moyennant 10 pistoles, se transforment en « braves », où l'on s'enlève et se tue en plein jour, où les archers acceptent, pour quelques louis, la compagnie de leur agresseur

l’époque + perso familier (jeune aristo pris dans une passion dt il n’est pas le maitre = type) + arrière plan moraliste (proche des tragédies) + inscription dans un héritage culturel (instruit et divertit) + perso négatif du XVIIème « Dt le héros est un fripon et la femme une catin » Montesquieu roman de la mésalliance annoncé dès le titre + discours de sens ambigu (rédemption finale, discours de disculpation, absence de narra omniscient et d’intervention finale de renoncour pour donner la leçon). ML

moins dans la Rome nouvelle, hellénisée, ouverte à tous les courants de la vie méditerranéenne. On y trouvait comme en Grèce des marchands enrichis, des courtisanes avides, des jeunes gens désireux de profiter de la fortune paternelle, des esclaves fripons prêts à les y aider. Leurs aventures charmaient le public populaire. Cette comédie, exempte d’allusions politiques, au contraire de ce qu’avait été l’ancienne comédie athénienne (celle d’Aristophane), convenait merveilleusement à Rome où les magistrats

misérable. Le méchant est un meschéant, qqn qui est mal tombé, malchanceux. Thèse de V. Hugo dans les misérables qui décrit la déchéance liée à la misère, gens qui ont cette malchance sont capables des pires forfaits. « Tous les laquais sont des fripons » écrit rousseau. La preuve c’est lui même, il n’est pas méchant au fond de son cœur mais a été victime de la honte. C’est parce que la société est injuste que les hommes deviennent méchants. Les gens ne se rendent pas compte que c’est mal, absence

sinueuses (Un animal dans la lune, L'Horoscope, La Souris métamorphosée en fille, et à plus forte raison Le Discours à Mme de La Sablière.) Enfin des réflexions inattendues, insolites, peuvent interrompre le développement (ainsi pour le fameux "Mais un fripon d'enfant, - cet âge est sans pitié " des Deux Pigeons). Ici comme ailleurs, la fantaisie semble donc régner, au gré de l'humeur et de l'écriture, justifiant qu'on puisse hésiter à qualifier vraiment La Fontaine de moraliste. On connaît les critiques

parurent enfin une sorte de compensation du vol, qui l m e mettait en droit de le continuer. Au l e de retourner les yeux en iu arrière et de regarder l punition,je les portais en avant et je regardais a la vengeance. Je jugeais que m e battre comme fripon, c’était m’autoriser à l ê r . Je trouvais que voler et être battu allaient ensemble, ’te et constituaient en quelque sorte un état, et qu’en remplissant l a partie de cet état qui dépendait de moi je pouvais laisser le soin de l’autre à mon maître