Frédéric Passy

Texte : Lettre du comte de Creutz au Prince Royal de Suède (1765) Cet acte privé, daté de 1765, est une correspondance épistolaire rédigée par le comte de Creutz Gustav Philip, à l'intention du Prince héritier de Suède Gustave, fils du roi Adolphe-Frédéric. Les deux hommes entretiennent une riche correspondance depuis 1763, année durant laquelle le comte de Creutz a quitté la cour de Suède où il était en charge de l'éducation intellectuelle du jeune prince Gustave. Né en 1731à Anjala en Finlande

mais pratiquait également l’archéologie et l’architecture. Benjamin Franklin eut une carrière de diplomate et de physicien. Condorcet écrivit sur des sujets aussi différents que le commerce, les finances, l’éducation ou la science. La cour de Frédéric II de Prusse avec le philosophe Voltaire. Les origines sociales des philosophes sont diverses : beaucoup sont issus de familles bourgeoises (Voltaire, Thomas Jefferson), d’autres de milieux plus modestes (Emmanuel Kant, Benjamin Franklin, Denis

permettent d'entrer à l'Académie Française et à la Cour comme historiographe du roi en 1746. Cependant il vit à part de la cour chez Mme du Châtelet en Lorraine. Son livre "Zadig" l'oblige à s'exiler à Potsdam sur l'invitation de Frédéric II de Prusse, puis à Genève. Frédéric II lui fait reprendre l’espérance que Voltaire avait placé dans l’absolutisme. En 1755, Voltaire s'installe définitivement à Ferney, près de la frontière Suisse, où il reçoit toute l'élite intellectuelle de l'époque tout en ayant

historiographe du roi (1745). Parallèlement à son travail d'historien (le Siècle de Louis XIV, 1752 ; Essai sur les mœurs et l'esprit des nations, 1756), il commence à rédiger des contes satiriques (Zadig, 1748 ; Micromégas, 1752). Il accepte l'invitation de Frédéric II de Prusse et part pour Potsdam (1750). En 1755, il s'installe en Suisse, où sera publié Candide (janvier 1759) et, enfin, dans un village français près de la frontière suisse, Ferney (décembre 1758-février 1759). Dernière partie de sa carrière :

CANDIDE DE VOLTAIRE CHAPITRE TROISIEME COMMENT CANDIDE SE SAUVA D'ENTRE LES BULGARES, ET CE QU'IL DEVINT LA CRITIQUE DE LA GUERRE Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des monde environ neuf à dix

se réfugie au château de Cirey, il y séjourne entre ses nombreux voyages durant une dizaine d'années ; il y a eu de nombreux écrits pendant cette période dont Zadig en 1747. Voltaire rejoint cour de Frédéric II de Prusse en 1750 ; il y reste trois ans. Il publie Micromégas en 1752. Déçu par Frédéric II avec lequel il se brouille, Voltaire s'installe d'abord en Alsace puis en Suisse, près de Genève, dans une propriété qu'il baptise « Les Délices », de 1755 à 1760. Entre temps, il publie Candide en

les fêtes de la cour. Mais il est déçu par cette vie, déception qu'il met en scène dans Zadig, paru anonymement en 1748. 1750-1760 : Tombé en disgrâce à la cour de France, Voltaire rejoint celle de Frédéric II de Prusse en 1750 ; il y reste trois ans. Publication de Micromégas en 1752. Déçu par Frédéric II avec lequel il se brouille, Voltaire s'installe d'abord en Alsace puis en Suisse, près de Genève, dans une propriété qu'il baptise « Les Délices », de 1755 à 1760. En 1759, il publie Candide. À

sa pensée critique. III. Une virulente satire de la noblesse Les noms des personnages ont une très grande importance dans ce texte, par exemple, on constate que Westphalie rappel la Prusse où il voulait jouer un rôle important à la cour de Frédéric II à Berlin sans aucun succès ainsi on peut associé Candide et Voltaire qui sont tout deux partis de leur château. Dans cet extrait bien que le baron soit pauvre, « ses palefreniers étaient ses piqueurs » l.10, il ne le reconnaît pas ; ici Voltaire

« On doit toujours s'attendre à être frustré de ses espérances quand on a des désirs irraisonnables. » Citation de William de Britaine ; La prudence humaine (1689) « Qui ne sait borner ses désirs n'arrive qu'au chagrin. » Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 1er février 1878. « Tous les désirs ne hurlent pas, mais ils réclament. » Citation de Anne Barratin ; De vous à moi (1892) « La modération dans les désirs est la vraie richesse de l'homme. » Citation de Mocharrafoddin

Illusion du despotisme éclairé Le gouvernement arbitraire d’un prince juste et éclairé est toujours mauvais. Ses vertus sont la plus dangereuse et la plus sûre des séductions : elles accoutument insensiblement un peuple à aimer, à respecter, à servir son successeur quel qu’il soit, méchant et stupide. Il enlève au peuple le droit de délibérer, de vouloir ou ne vouloir pas, de s’opposer même à sa volonté, lorsqu’il ordonne le bien ; cependant ce droit d’opposition, tout insensé qu’il est, est