Fraternité Condition Humaine Malraux

La Condition humaine André Malraux, 1933 Extrait n°5 : la mort de Kyo ------------------------------------------------- Détail Situation du passage : sixième partie du roman. Les communistes sont écrasés par leurs anciens alliés de l'aile droite du Kuomintang. Les militants arrêtés, dont Kyo et Katow, sont emmenés dans un préau en attendant d'être brûlés vifs dans une locomotive. I) Une oraison funèbre « chant funèbre », l.13 : référence directe aux Oraisons funèbres de Bossuet

sociétés. Balzac l’incarne sans doute mieux que tout autre avec sa Comédie humaine qui tend à tout montrer du monde humain, social, politique, métaphysique, moral. Le mal est-il social, est-il inhérent aux hommes, est-il porté par la société comme le voulait Rousseau ? Peut-on y échapper ? L’homme a-t-il un peu de liberté, est-il contraint par le milieu ? Le roman s’attache plus que tout autre genre à la question de la liberté humaine, et à la question de la justice. Le romancier est un homme inconsolable

guerre, la réaction contre l'absurde va mener à l'existentialisme. Malraux disait : « Une vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie ». Ils vont nier le néant par l'art ou la révolte. Problématique : « Que faire face à la perte de sens ? » Plan : Roman, théâtre, existentialisme II. Humanisme et engagement Il n'y a plus de transcendance (-> Néant), souffrance, lutte, tristesse, abandon de la dignité (chez Malraux). Malraux => Humanisme = Décider de ses choix. Camus => La révolte III

Germinal, François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, André Malraux, La voie royale, Albert Camus, La peste - la condition humaine Question  Identifiez l’aspect de la condition humaine (aspect psychologie, aspect sociologique, etc…) qui est privilégié dans chacun de ces textes et précisez son contenu. Introduction  Les 4 extraits présents ici sont tirés d’œuvres romanesques et mettent en avant chacun un aspect particulier de la condition humaine. Nous verrons tout d’abord l’aspect psychologique

pouvait atteindre. Leurs mains frôlaient la sienne. Et tout à coup une des deux la prît, la serra, la conserva. Même si nous ne trouvons rien… dit une des voix. Katow, lui aussi, serrait la main, à la limite des larmes, prise par cette pauvre fraternité sans visage, presque sans vraie voix (tous les chuchotements se ressemblent) qui lui était donnée dans cette obscurité contre le plus grand don qu’il n’eût jamais fait, et qui était peut- être fait en vain. Bien que Souen continuât à chercher, les

guerre. - Mais au XVIIe, avec Don Quichotte, Cervantès invente le roman moderne : il refuse l’idéalisation et confronte les fausses représentations (du lecteur ou du héros) à la réalité. Le lecteur découvre alors des individus mis à nu dans leurs conditions, leurs mensonges. Le roman picaresque, en premier, montre le monde à travers le regard du picaro, type du marginal voyageant à l’aventure. Son point de vue contredit discours officiels et vérités établies. Ainsi naît le réalisme satirique, dénonçant

ennemis mythiques élevés par une louve aux vers 47/48, « oubliés dans une île » v. 51 = référence directe à Hugo). II) Des allégories de la condition du poète Les figures d’exilés représentent la condition du poète : l’exil spatial d’Andromaque et de la négresse, l’exil temporel de Baudelaire, l’exil du cygne deviennent des allégories de la condition du poète, exilé dans un monde où il souffre, dans un monde qui ne correspond pas à ses aspirations. a) Douleur et mélancolie des exilés - champ

La Condition Humaine d’André Malraux (1901-1976) a été publié en extraits dans la Nouvelle Revue française et dans Marianne, et en volume chez Gallimard en 1933. Il a obtenu le Prix Goncourt. « 21 mars 1927. Minuit et demi. Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L'angoisse lui tordait l'estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n'était capable en cet instant que d'y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur

regarder le monde et une façon de vivre. […] […] On ne peut qu’être frappé par le profond attachement du peintre au monde de son enfance, attachement qui, à lui seul, semble parfois situer son œuvre hors du temps. Pourtant, cet attachement est la condition même de l’action miraculeuse qu’exerce aujourd’hui sa peinture sur ceux qui l’aiment. C’est en lui que trouve sa fraîcheur de source cette extraordinaire liberté d’imagination qui constitue pour nous, prisonniers de la tentaculaire société moderne

L. Aragon, Les beaux quartiers, G. de Maupassant, Bel ami, L.Bigot, Les Lumières du matin, un des rares ouvrages sur la Commune en littérature jeunesse M. Barrès, Les déracinés, E. Carles, La soupe aux herbes sauvages, J.P.Chabrol, Le Canon Fraternité C. Dickens, David Copperfield, J. Dos Passos, La grosse galette, (l’importance de la presse à la fin du XIX°) A. Maurois, Chantiers américains, S. Millhauser, Martin Dressler ou le roman d’un rêveur Américain O. Mirbeau, Le journal d’une