Ferhat Abbas

déclarations d'indépendance. D'autre part, à l'initiative des EU, ancien pays colonisé, la propagande alliée pour la liberté et les droits de l'homme inscrits dans la Charte de l'Atlantique en 1941 se retourne contre les métropoles. En février 1943, Ferhat Abbas appelle dans le Manifeste du peuple algérien à l'application de ces droits pour son pays. Au Maroc, Roosevelt soutient officiellement le Sultan face à la France, poussant ainsi les nationalistes à créer en 1943 le parti de "l'Istiqlâl", le parti

continent et la pression internationale, à accorder l'indépendance à l'Algérie. En Septembre 1958 est créé à l'extérieur, un Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), bras politique du FLN, il sera présidé jusqu'en 1961 par Ferhat Abbas. Une série de discours prépare progressivement l'opinion à l'indépendance algérienne. En Septembre 1958, De Gaulle propose au FLN une reddition (capitulation) honorable, la "Paix des Braves", qu’ils refusent. Le 21 Décembre 1958, De Gaulle est

L’indépendance est donnée aux deux mandats par Guy Mollet en 1956 B L’Algérie Créée en 1926 l’étoile nord africaine qui milite pour l’indépendance de l’Algérie dans le milieu des travailleurs, les « Sidis » est interdite en 1929. En 1943 Ferhat Abbas , pharmacien de Sétif proclame le manifeste du peuple algérien au nom de l’égalité politique et juridique. Dans son discours de Constantine De Gaulle promet une réforme du statut et permet à 75 000 membres des élites musulmanes d’acquérir la nationalité

passer à sa politique et la modernisation, abolir le califat. Il va perdre son prestige. Apres les jeunes turcs, d’autres mouvements vont apparaitre : Jeune Algérien, Jeune Tunisien> mouvements embryonnaires portés par des élites occidentalisés (Ferhat Abbas, Bourguiba…) qui veulent moderniser leur société.  Il y a aussi l’apparition d’un courant religieux et politique. Dans les années 30, en Egypte, le courant des Frères musulmans, porté par Al Banna vise au nationalisme politique sur des bases

communiste indonésien, et le Parti national indonésien de Soekarno. Au Maroc, les nationalistes forment le parti de l’Istiqlal (« indépendance »). En Tunisie, c’est le Néo-Destour, dirigé par Bourguiba qui lutte pour l’indépendance. En Algérie, Ferhat Abbas unifie les mouvements nationalistes et des émeutes éclatent en 1945. Dans les colonies d’Afrique noire, les élites sont fortement imprégnées de culture occidentale et les mouvements nationalistes ne revendiquent pas l’indépendance immédiate, mais

après 1918 : En 1926 est créé « l'Etoile nord-africaine » par Messali Hadj, qui revendique l'indépendance. Interdit en 1937, le mouvement est remplacé par le Parti du peuple algérien. En parallèle, le mouvement « Jeunes algériens » de Ferhat Abbas réclame de façon plus modérée une égalité des droits. Le nationalisme éclate en 1945 : le 8 mai avec une manifestation à Sétif, qui tourne à l'émeute réprimée par l'armée français (2 000 à 6 000 morts). Elle marque la fracture entre la France

vers d'autres pays comme l'a été l'émir Khaled El-Hassani Ben El-Hachemi en Égypte puis en Syrie. Malek Bennabi20, Mohamed Hamouda Bensai, Saleh Bensai, Messali Hadj21, Ben Badis22, Mohamed Bachir El Ibrahimi, Fodil El Ouartilani, Larbi Tébessi, Ferhat Abbas, Omar Ouzeggane, etc., tous vont diverger entre eux sur la question algérienne, cela provoquera l'émergence de plusieurs associations et partis algériens: Parti de la réforme ou mouvement pour l'égalité, Association des oulémas musulmans algériens

le réclamèrent notamment plusieurs leaders juifs, tels que le professeur Henri Aboulker et le docteur Loufrani, et surtout comme l'ont revendiqué plusieurs grands patriotes musulmans, comme l'Emir Khaled, descendant d'Abd El Kader, en 1920, et Ferhat Abbas, jusqu'en 1943. C'est pourquoi les milieux colonialistes n'ont jamais cessé de demander la suppression du décret Crémieux, et d'attaquer les patriotes musulmans qui demandaient un texte semblable, c’est-à-dire l'accès à l'égalité et au droit

des leaders libéraux s’appuyant sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Ils sont modérés et entretiennent des liens avec la métropole. ∙ Exemples : - Messali Hadj qui crée le parti populaire algérien en 1937 - Ferhat Abbas qui crée l’union populaire algérienne en 1938 ∙ Il existe des leaders nationalistes qui prônent un « retour aux sources », un retour à la culture originelle. ∙ Exemples : - Gandhi qui crée le parti du congrès en 1885 - Sukarno qui

mention de son nom dans celle du 4 Novembre 1848. Ainsi, la France a toujours tenté de la rapprocher le plus possible d'elle, parfois essayant de la confondre en elle. Cette volonté n'est pas celle des algériens musulmans; de l'Emir Abd-el Kader à Ferhat Abbas en passant par Mokrani ou encore Messali Hadj, la très grande majorité des "indigènes" a toujours désiré l'indépendance. Ce désir va permettre à la France, de distinguer les failles de la Constitution de la Quatrième République. La "crise algérienne"