Fénelon

impulsion donnée à l’utopie fouriériste, il faut la voir dans l’apparition des machines. Le phalanstère devait ramener les hommes à un système de rapports où la moralité n’a plus rien à faire. Néron y serait devenu un membre plus utile de la société que Fénelon. Fourier ne songe pas à se fier pour cela à la vertu, mais à un fonctionnement efficace de la société dont les forces motrices sont les passions. Par les engrenages des passions, par la combinaison complexe des passions mécanistes avec la passion

roman Enfin, le roman peut revêtir un aspect purement pédagogique tout en restant inscrit dans la fiction. Dans l'Emile, publié en 1762, Rousseau donne sa vision de l'éducation et de « l'art de former les hommes ». Les aventures de Télémaque de Fénélon répondent également à ce principe et donne un enseignement moral et politique à travers le récit des aventures de son personnage. Le roman est donc un genre complexe, qui peut s'appréhender a différents niveaux. Tantôt ouvrage de loisir, tantôt outil

charge poétique supérieure. Romans poétiques et épopées en prose En 1700, Boileau, dans sa Lettre à Perrault, parle de « ces poèmes en prose que nous appelons romans ». Les Aventures de Télémaque, de Fénélon (1699) passèrent longtemps pour un exemple de « roman poétique » ou « poème en prose », Fénélon lui-même présente ainsi son œuvre : « narration fabuleuse en forme de poème héroïque, comme ceux d’Homère et de Virgile ». Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, et encore sous l'Empire, paraissent des œuvres

pensionné les chercheurs . Les méthodes de travail se sont améliorées et le progrès de la technique, à cette époque, a favorisé le développement scientifique . L'esthétique des auteurs du XVIIème siècle est supérieure à celle de leurs prédécesseurs. Fénelon adopte une position intermédiaire.Ce sentiment de supériorité des auteurs antiques date de l'époque de la Renaissance. On voit donc au XVIIème siècle, une tentative de moderniser la littérature. Le XVIIème, siècle du classicisme: avec l'élaboration

avec le vieux G…M…. Ce "vieillard vindicatif" et lubrique cherche les mêmes divertissements que son jeune fils en convoitant Manon mais il n'en exerce pas moins un pouvoir tyrannique sur des enfants qui pourtant ne font qu'agir comme lui. Fénelon est l'auteur qui propose avec le plus de précision et de détails les deux figures paternelles qui s'opposent : le bon et le mauvais père. Les exemples de pères de substitution qui se présentent à Télémaque au cours de sa quête sont très nombreux et

soumis à la loi, et du privé à savoir, les pensées et les opinions, que l’Etat doit laisser libres. Son Traité théologico-politique s’achève sur une vibrante apologie de la liberté de pensée et de la tolérance religieuse. La critique politique Fénélon précepteur du petit-fils du Roi en 1689 est élevé en 1695 à l'éveché de Cambrai. Le sentiment qu'il a de parler au nom de Dieu explique ses libertés de langage. S'adressant au Roi, il écrit "vous n'aimez point Dieu, vous ne le craignez même que d'une

contre son propre intérêt. La monarchie c’est la forme la plus parfaite de gouvernement, car pas de vacance du pouvoir (corps mystique du roi). Mais cette théorie est très décrié surtout pas Fénelon. 3. Les autres théories politiques : la montée de la contestation dès le 17 ème et 18 ème Dès le 17ème Fénelon, en Europe le débat politique est très fort, Spinoza, Locke. Jurieu théoricien protestant. Au début les protestants sont favorables à l’absolutisme, car un pouvoir royale fort, c’est la

verdissant. Mais les renseignements donnés par la correspondance diplomatique échangée entre le roi, la reine mère et Bertrand de Salignac de La Mothe Fénélon, ambassadeur de France en Angleterre, donnent à ce fade tableau les couleurs violentes de la réalité politique autant que physiologique. Le 29 janvier 1571, Charles IX envoyait à La Mothe Fénélon une lettre dans laquelle il mentionnait la grossesse de la reine et s’inquiétait de son état : "Je suis bien aise des hacquenées que vous me mandés

principal : «  Jésus Christ n’a-t-il pas répudie la violence ?pour prouver la douceur et le pardon ? » Contre l’intolérance n’avons-nous pas les témoignages des philosophes et des noms de l’Eglise comme St. Augustin, St. Bernard et Fénelon ? «  Je vous dis qu’il faut regarder tous les nommes comme nos frères : quoi ? Mon ferre le turc ? , mon frère chinois ? Le juif ? Le siamois ? » « Oui, sans soute. Ne sommes-nous pas tous enfants du même père et créatures du même Dieu ? »

au libertinage de pensée), volonté exprimer vision du monde, s’apparente à |Les aventures de Télémaque, | | |l’utopie, parfois visée éducative |Fénelon (roman philo) | | |Grande évolution : Début du siècle : histoires d’amour, irréel, merveilleux, héroïsme. Puis, avec | | | |classicisme, plus de simplicité. Sous