Fauve

gratte » avec l'emploi de l'infinitif et l'absence d'article devant le nom, p. 162) ; – parole plus proche du cri que du discours construit (« Les marécages ! Les marécages !... », p. 163) ; – parole incompréhensible où se fait entendre le souffle du fauve (« soufflant bruyamment », p. 163) ; paroles furieuses et incompréhensibles » (p. 162). On assiste donc à une perte progressive chez Jean du langage humain, remplacé peu à peu par les barrissements : « il barrit presque » (p. 160), « il barrit de nouveau

étrangers à leur cercle, ces hommes se comportaient comme de véritables bêtes déchaînées. « Ils se dédommagent de la tension que fait subir tout emprisonnement dans la paix de la communauté, ils retournent à l’innocente simplicité de conscience du fauve, ils redeviennent des monstres triomphants qui sortent peut-être d’une ignoble série de meurtres, d’incendies, de viols, d’exécutions avec autant d’orgueil et de sérénité d’âme que s’il ne s’agissait que d’une escapade d’étudiants et persuadés qu’ils

capable de comprendre n'importe quel mot nouveau en non- ou en re-. Plus sérieusement, la notion même de comprendre est assez floue. Voyons les exemples suivants: fauve Les fauves se trouvent dans la nature et dans les zoos. libellule Les libellules, avec leurs quatre ailes transparentes, se nourrissent d'insectes. Même si les formes fauve et libellule ne sont pas comprises hors contexte (exemples (1), (3)), il existe des contextes qui les rendent compréhensibles, à des degrés variables (exemples

les sables de la baie, que se poursuivra son parcours initiatique et que, devenu chevalier, sa quête lui apparaîtra dans le sang et les passions des hommes...Fauve (suite de La couleur de l'archange) Alors que l'hiver glace la mer et que le vent souffle en tempête, drossant les navires sur la côte, une bête fauve ravage la cité neuve de La Rochelle. Un assassin que ni les hommes du prévôt, ni les Templiers n'arrivent à capturer. Dans les ruelles retentit une comptine

ensoleillée, que même la présence d’un crâne de mort ne parvient pas à inquiéter. Le seuil est occupé par le lion, attribut du saint, qui somnole tout en demeurant vigilant, tandis qu’à ses côtés un petit chien dort profondément en toute familiarité avec le fauve. Saint Jérôme est au travail dans le fond de la pièce, en quelque sorte en retrait. Son pupitre est posé sur une grande table où ne sont posés qu’un encrier et un crucifix. Absorbé dans son travail d’érudit, il semble jouir d’une bienheureuse solitude

l’heure où le jour commence sa carrière, et le soleil montait parmi les mêmes astres qui l’escortaient jadis, lorsque l’Amour divin les mit en mouvement pour la première fois ; et je croyais trouver des raisons d’espérer, sans trop craindre le fauve à belle fourrure, dans l’heure matinale et la belle saison ; mais je fus, malgré tout, encor plus effrayé à l’aspect d’un lion qui surgit tout à coup. On eût dit que la bête avançait droit sur moi, avec la rage au ventre et la crinière au

magique, dont nous grise Dans le présent le passé restauré ! Ainsi l'amant sur un corps adoré Du souvenir cueille la fleur exquise. De ses cheveux élastiques et lourds, Vivant sachet, encensoir de l'alcôve, Une senteur montait, sauvage et fauve, Et des habits, mousseline ou velours, Tout imprégnés de sa jeunesse pure, Se dégageait un parfum de fourrure poèmes d'amour 2:  que pensez vous ???  Il est en ce monde un plaisir pur et doux Qui sait nous rendre heureux et parfois jaloux

‘‘pour peu qu’on’’, invitant le lecteur a jeté un ‘‘œil moins superbe’’ sur les plus faibles créatures. De plus, l’enjambement de ce vers nous démontre le changement d’attitude toujours possible pour passer de la haine à la compassion (‘‘Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie/De les écraser’’). La dernière strophe est constituée d’un mouvement descendant, avec d’abord ‘‘écraser’’, puis ‘‘jette un regard’’ et enfin ‘‘tout bas’’, qui reprend la métaphore sociale du poème, le poète invite à

Passants, faites grâce à la plante obscure,     Au pauvre animal. Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,     Oh ! plaignez le mal ! Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;     Tout veut un baiser. Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie     De les écraser, Pour peu qu'on leur jette un œil moins superbe1,     Tout bas, loin du jour, La mauvaise bête et la mauvaise herbe     Murmurent : Amour ! 1. ici : méprisant.  Texte

dans la suite du roman. Dans ce contexte, le jet de salive que Veutrin "lance" ce qu'il fait a de nombreuses reprise dans le roman, peut faire songer au serpent tentateur de la bible. Cette attitude, liée au caractère touffu de ses poils couleur fauve de ses mains lui confère une dimension bestiale. C'est également son regard profond, pénétrant, qui en impose aux autre pensionnaires. Il lui donne un aspect mystérieux et inquiétant. Cet homme semble en effet doté d'un étrange pouvoir sur les autres