Fard

passion sans doute l’a conduit à la folie, l’amour sans compromis l’a conduit à mettre en péril son salut. / Le masque qui était à l’origine la dissimulation du projet homicide est alors devenu ce qui cache la puanteur et la sanie intérieure ou le fard qui dissimule le déshonneur. / Suit alors toute une réflexion sur le comédien qui, peu à peu, pour son plus grand malheur, s’identifie à son rôle. De même le propre du masque est d’être un signal de reconnaissance pour les autres masques. Paradoxalement

premier parallélisme de construction entre les répliques (l. 3-4 et l. 5-6). Certes, Octave parodie le ton sinistre de son ami et lui oppose son humeur festive, mais il lui renvoie aussi une image de sa marginalité : il y a autant d’incongruité à se farder le jour qu’à s’habiller en noir un jour de carnaval. On notera aussi la symétrie des répliques l. 32-33 (parallélisme de construction et chiasme lexical « heureux/fou/fou/heureux »). Bonheur et malheur sont réversibles, ce qui rapproche les

l’initiative du Ministre des Finances prise en juillet 2005, a commencé, semble-t-il, à prendre conscience de la gravité de la situation. Le Rapport Pébereau -commissionné par le Ministre des Finances- et publié fin 2005 présente un diagnostic sans fard de la situation et propose un certain nombre de recommandations nécessaires pour renverser la tendance. Quelques remarques rapides pour synthétiser le constat : 1. l’explosion de la dette financière résulte non pas d’une politique mais de la succession

peureux " Nous ne serons jamais une seule momie Sous l'antique désert et les palmiers heureux ! " Mais la chevelure est une rivière tiède, Où noyer sans frissons l'âme qui nous obsède Et trouver ce Néant que tu ne connais pas. Je goûterai le fard pleuré par tes paupières, Pour voir s'il sait donner au coeur que tu frappas L'insensibilité de l'azur et des pierres. Spleen I De Charles Baudelaire Pluviôse, irrité contre la ville entière, De son urne

accentue le sens de petites histoires sans importances. Arrias peut apparaître comme une sorte de métaphore filée de la futilité. Il s’éloigne de ce qui est vrai, de ce qui est juste. (Ses fioritures prétentieuses, sans fondement). Ce portrait sans fard d’une personne de la cour se veut le miroir de la réalité et le propre du clacissisme : sans concession, sans fioritures. Conclusion : La société est ici critiquée à travers le personnage d’Arrias. Cette société basée sur l’apparence et sur le

http://www.cairn.info/revue-annales-2010-1-page-193.htm Catherine Lanoë La poudre et le fard. Une histoire des cosmétiques de la Renaissance aux Lumières Seysell, Champ Vallon, 2008, 376 p. 149 Dans sa belle étude des cosmétiques en France à l’époque moderne, Catherine Lanoë révèle qu’à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, un ensemble de marchands et d’artisans ont collaboré avec la Société royale de médecine dans le but de faire reconnaître leur savoir-faire et de garantir les permissions

qu'il y a une part de vérité dans le théâtre ? BONNE INTRO I) 1) Comme le dit Victor Hugo «Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres en carton, des palais en toile, un ciel de haillon, des diamants de verre, de l'or de clinquant du Fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous de la terre. » Il faut se rappeler que tout ce qui entoure le jeu des acteurs est fictif , le décor, les costumes, le maquillage, tout est faux. Les comédies-ballets notamment «Le bourgeois

est comique et laid ! » : les marins sont remplacés par les femmes : l’homme noir dans le texte est dans la situation de l’oiseau : un exclus, un exilé, sujet de moquerie Impression d’un visage qui n’est plus un visage humain : « creusé l’orbite », « fard de poussière, « un nègre enseveli », « espace vide entre l’accrochement solide des mâchoires et les pommettes d’une vieille joue décatie » : l’ensemble de ces détails évoque déjà la mort ou plutôt le masque de la mort. Il apparaît comme terne : il

étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T’infuser mon venin, ma sœur ! En comparaison, on s'étonnerait presque de la censure concernant Lesbos[->44], un hymne sans fard à la poétesse Sappho[->45] mais sans provocation non plus. L'homosexualité[->46] n'est pas un délit sous le Second Empire mais son apologie choque néanmoins la morale religieuse des élites catholiques. Le 30 août, Victor Hugo[->47] écrit à Baudelaire

certitudes rationnelles pour entrer pleinement dans un monde symbolique. Hugo nous a dit : "Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai: il y a des cœurs humains dans la coulisse, des cœurs humains dans la salle." Intro : Des l’Antiquité, le théâtre a comme fonction bien précise