Farces et attrapes

Le Dancaïre dit : – Il faut qu’un de nous aille à Gibraltar pour en avoir des nouvelles ; elle doit avoir préparé quelque affaire. J’irais bien, mais je suis trop connu à Gibraltar. Le borgne dit : – Moi aussi, on m’y connaît, j’y ai fait tant de farces aux Écrevisses 38 ! et, comme je n’ai qu’un œil, je suis difficile à déguiser. – Il faut donc que j’y aille ? dis-je à mon tour, enchanté à la seule idée de revoir Carmen ; voyons, que faut-il faire ? Les autres me dirent : – Fais tant que de t’embarquer

déformer, falsifier, fausser, pervertir, tronquer. Antonymes → entretenir, transformer. 15) Leurrer : tromper volontairement, attirer, appâter par des espérances séduisantes mais trompeuses. Ex. : leurrer une personne. Synonymes → abuser, attraper, duper, embabouiner, feinter, mystifier, refaire, tromper. Antonymes → détromper, éclairer. 16) Falsifier : modifier quelque chose dans le but de tromper (connotation juridique ou morale). Ex. : falsifier une signature. Synonymes →

Le Dancaïre dit : – Il faut qu’un de nous aille à Gibraltar pour en avoir des nouvelles ; elle doit avoir préparé quelque affaire. J’irais bien, mais je suis trop connu à Gibraltar. Le borgne dit : – Moi aussi, on m’y connaît, j’y ai fait tant de farces aux Écrevisses{38} ! et, comme je n’ai qu’un œil, je suis difficile à déguiser. – Il faut donc que j’y aille ? dis-je à mon tour, enchanté à la seule idée de revoir Carmen ; voyons, que faut-il faire ? Les autres me dirent : – Fais tant que de t’embarquer

livre a pour héros Henri Potier, 54 ans, qui n’est autre que Harry Potter parvenu à l’âge mûr. L’adulte n’a plus les pouvoirs magiques de l’ado, ni même ses illusions. Potier-Potter a fui le Royaume-Uni pour Paris, où il a repris une boutique de farces et attrapes rue de Dunkerque, dans le IXe arrondissement. Son commerce périclite, son appartement, au-dessus du magasin, n’est plus qu’un taudis: un demi-saucisson et deux yaourts aux fruits moisissent dans un réfrigérateur dont l’alimentation est coupée

jeune éphèbe aux beaux cheveux ? C’est qu’il vit, ivre et inconscient, parmi les festins, les danses, les chants et les jeux, et qu’il n’a pas avec Pallas le moindre commerce. Il tient si peu à passer pour sage, que le culte qui lui agrée n’est que farces et plaisanteries. Il ne s’offense pas de l’adage qui le déclare « plus fou que Morychos ». Ce nom de Morychos vient de la statue à l’entrée de son temple, que les cultivateurs s’égaient à barbouiller de moût et de figues fraîches. Quels coups de boutoir

/couverts/ : "fourchette", "couteau", cuillère", etc. En revanche, on a le sentiment d’une hétérogénéité devant la phrase : Il a acheté une couronne funéraire et des serpentins, car les deux noms appartiennent à deux taxèmes /articles funéraires/ et /farces et attrapes/ que rien ne réunit. Ce premier niveau générique, le seul indispensable, se rencontre fréquemment dans les discours sous forme d’énumération : dans Pouvez-vous nous apporter le sel, le poivre et la moutarde ? , on énumère le taxème des condiments

son aise au milieu des soldats sur le champ de bataille qu’il ne l’avait jamais été à la Cour. Et ses hommes semblaient eux aussi à leur aise avec lui. A l’un des feux de camp, trois arbalétriers lui offrirent de partager un lièvre qu’ils avaient attrapé. A un autre, un jeune chevalier prit conseil de lui sur la meilleure manière de se défendre contre une masse de guerre. Près de la berge de la rivière, il regarda jouter en eau peu profonde deux lavandières juchées sur les épaules d’une paire d’hommes

Et je me soûlerai de nard, d'encens, de myrrhe, De génuflexions, de viandes et de vins, Pour savoir si je puis dans un cur qui m'admire Usurper en riant les hommages divins! SPLEEN ET IDÉAL 8 Les Fleurs du Mal « Et, quand je m'ennuîrai de ces farces impies, Je poserai sur lui ma frêle et forte main; Et mes ongles, pareils aux ongles des harpies, Sauront jusqu'à son cur se frayer un chemin. « Comme un tout jeune oiseau qui tremble et qui palpite, J'arracherai ce cur tout rouge de son sein, Et

transformé en plancher et vice versa. J’ai eu envie de vomir, mais je me suis retenu. Là, j’ai encore attendu, je sentais qu’une sorte d’excitation avait gagné l’homme. Et le plafond de ma prison s’est soulevé d’un coup. La main à la chevalière m’a attrapé et m’a hissé très haut. J’ai battu des paupières, j’avais le vertige, tu penses. Mais je n’en revenais pas du spectacle qui s’offrait à mes yeux. Devant moi des centaines de gens étaient assis. Et tous me regardaient et applaudissaient, probablement

comme elles je veux me faire redorer ; Et je me soûlerai de nard, d’encens, de myrrhe, De génuflexions, de viandes et de vins, Pour savoir si je puis dans un cœur qui m’admire Usurper en riant les hommages divins ! Et, quand je m’ennuierai de ces farces impies, Je poserai sur lui ma frêle et forte main ; Et mes ongles, pareils aux ongles des harpies, Sauront jusqu’à son cœur se frayer un chemin. Comme un tout jeune oiseau qui tremble et qui palpite, J’arracherai ce cœur tout rouge de son sein, Et