Fantine

A quinze ans enfin, elle était redevenue heureuse donc magnifique, surtout aux yeux de Marius. Je suis Cosette et je vais vous raconter mon histoire... Comme vous le savez toutes et tous, je suis née à Montreuil- sur-mer. Ma mère, Fantine, avait une vie misérable, et a décidé de m'envoyer dans une famille qu'elle pensait suffisamment bien, pour m'élever dans une bonne atmosphère... Mais tout ne s'est pas passé comme elle l'aurait voulu, non, loin de là... Les jours ont passé et mon

part celle d'incarner différentes conceptions de l'homme, selon les époques. Ils peuvent aussi bien être des héros « médiocres », enfermés dans leur condition sociale ou familiale, ils ne sont pas armés pour lutter ou manquent de grandeur. Tel que Fantine dans Les Misérables de Victor Hugo, qui est obligé de se prostituer pour subvenir aux besoins de sa fille. Ou bien, Madame Rosa dans «La vie devant soi » de Romain Gary, ou Madame Rosa doit monter tous les jours six étages à pied. Ces personnages

"Les Femmes et le Secret". MOLIERE, Les Femmes savantes (1672), I, 1, débat entre Armande et Henriette, "Mon Dieu, que votre esprit... qui sont de la matière." MONTESQUIEU, Lettres persanes, lettres 161 (1721) HUGO, Les Misérables, première partie « Fantine » 1862 SIMONE DE BEAUVOIR, extrait de Le Deuxième sexe (1949) * Il est possible aussi de supprimer une lecture analytique. 1 II. Deuxième séquence : Lecture cursive de VOLTAIRE, Candide, 1759, avec quelques lectures analytiques et des études transversales

• Arriver à l’idée qu’il s’agit de deux activités entièrement autonomes : la littérature “représente” la peinture comme un moyen pour arriver à ses fins, ses enjeux propres, et réciproquement. L’hommage à Delacroix est bien un hommage rendu par Fantin à la peinture. Quand Baudelaire écrit sur Delacroix, c’est de son idée du Beau qu’il s’agit, et il va la transformer ensuite en poésie. Au-delà se pose même la question de l’incommunicabilité de la peinture et de la littérature : les mots ne peuvent

cinquième, chapitre X. Fantine depuis la veille avait vieilli de dix ans. - Jésus ! fit Marguerite, qu’est-ce que vous avez Fantine ? - Je n’ai rien, répondit Fantine. Au contraire. Mon enfant ne mourra pas de cette affreuse maladie, faute de secours. Je suis contente. En parlant ainsi, elle montrait à la vieille fille deux napoléons2 qui brillaient sur la table. - Ah, Jésus Dieu ! dit Marguerite. Mais c’est une fortune ! Où avez-vous eu ces louis d’or ? - Je les ai eus, répondit Fantine. En même temps elle

Cette œuvre de Victor Hugo est très connus et a toucher ses lecteurs, ainsi que ces spectateur. Le destin de plusieurs personnage, Fantine, Jean Valgean ainsi que Cosette et Maryus est décrit dans cette histoire. Un roman dur et émouvant, Fantine croyant sauvé sa fille, elle se fait embobiné par les Thénardier une famille d'aubergiste accueillant Cosette, la fille de Fantine, vend ses cheveux ainsi que ses dents et se prostitue pour pouvoir payer la caution et les soins de sa petite fille. Elle meurt

l’ecclésiastique, mais est bien vite arrêté par des gendarmes. L’évêque décide de plaider en sa faveur malgré le vol, et ce faisant, le sauve d’un emprisonnement. Cet acte de bonté décille enfin les yeux de Valjean, qui décide de devenir un homme de bien. Fantine est une jeune mère misérable. Elle doit élever seule sa fille Cosette. Une dispute lui vaut d’être arrêtée et interrogée très désagréablement par le commissaire Javert. Elle est cependant relâchée sous l’ordre de Monsieur Madeleine, maire de la ville

éternels !   Texte B : Victor Hugo, Les Misérables, 1862. [Fantine, la mère de la petite Cosette, a été renvoyée de la fabrique de M. Madeleine le jour où, à la suite d'une dénonciation, on a découvert qu'elle avait un enfant sans être mariée. Or elle doit subvenir aux frais de pension de sa fille, que les Thénardier augmentent sans cesse pour des raisons mensongères. Fantine a ainsi été réduite à vendre ses cheveux, puis ses dents.]   Fantine jeta son miroir par la fenêtre. Depuis longtemps elle avait

roman historique : Notre-Dame de Paris => distrait mais aussi instruit (peinture du Moyen Âge…), fait réfléchir… Cf. les tableaux réalistes. Lorsque l'auteur crée un personnage => le lecteur peut s'y attacher : touché par ses misères. Cf. la pauvre Fantine qui est réduite à se faire couper les cheveux, puis arracher les dents et enfin se prostituer pour aider sa petite Cosette (les Thénardier sont des escrocs en plus => encore plus pathétique).               B- Le roman témoin de l'époque * Au xixe

jugement hâtif. Les prostituées étaient (et sont malheureusement toujours) mal vues et jugées par la société. Victor Hugo dénonce cela dans Les Misérables à travers l’histoire de Fantine. Il cherche à démasquer l’hypocrisie et à faire changer les mœurs : en effet, dans son roman, c’est au nom des " bonnes mœurs " que Fantine, mère célibataire, a été renvoyée de son poste à la fabrique. Sans argent, elle a été contrainte à se prostituer pour sa survie et pour celle de sa fille. Hector Malot, dans Sans