Fabrice Del Dongo

qualité de père que Napoléon représente un modèle pour l’un des héros les plus célèbres du panorama littéraire français : Julien Sorel. Il est vrai qu’il faudrait parler aussi de l’aventure de Fabrice Del Dongo dans La Chartreuse de Parme, car en effet le roman même est centré sur l’esprit de liberté de Fabrice qui est épris à tel point de Napoléon qu’il décide de le suivre jusqu’à Waterloo. Mais je pense que c’est plutôt dans la figure de Julien qu’on peut retrouver l’influence que Napoléon a réellement

L’homme, chez Zola, est encore dominé par le désir, par une sexualité impérieuse et inquiétante, qui conduit à l’excès, au meurtre, à l’autodestruction. Conclusion Il est vrai qu’on se souvient davantage de personnages comme Julien Sorel, Fabrice del Dongo, ou Manon Lescaut que des aventures qu’ils ont traversées. On retient à peu près ce qui leur est arrivé, mais on reste surtout attaché à leur caractère ou perplexe quant à leur destin. Pour autant, la lecture marquante d’un roman ne se limite

d'esprit 1946 : Ouvert pour cause d'inventaire, court métrage inédit d'Alain Resnais (semble perdu) 1947 : Le Diable au corps de Claude Autant-Lara : François Jaubert 1947 : La Chartreuse de Parme de Christian-Jaque : Le marquis Fabrice Del Dongo 1947 : Les Drames du bois de Boulogne, court métrage de Jacques Loew : commentaire 1948 : Une si jolie petite plage d’Yves Allégret : Pierre Monet, le voyageur 1948 : Tous les chemins mènent à Rome de Jean Boyer : Gabriel Pégase

Exemple : – La Chartreuse de Parme, Stendhal : Fabrice del Dongo est un héros passif aux qualités peu héroïques. Sur le champ de bataille de Waterloo, il est apeuré et » scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles ». Le maréchal des logis le traite même de « blanc bec » sans que cela ne fasse

personnage. Le genre crée une attente en ce domaine et y répond très souvent en faisant du personnage principal l’élément constitutif majeur du roman. La Chartreuse de Parme de Stendhal devient ainsi rapidement, pour son lecteur, l’histoire de Fabrice del Dongo. Le personnage à lui seul, permet donc de s’approprier le roman dans sa globalité. B. A plus d’un titre Les romanciers eux-mêmes semblent avoir perçu combien, pour le lecteur, cet acteur de l’intrigue pouvait jouer le rôle d’accroche

parfois décrit comme un viol ou comme un accouplement de deux êtres en rut. Le héros romantique prend ainsi parfois par surprise celle qu'il désire, mais sans préméditation : « Elle était si belle, à demi-vêtue et dans un état d'extrême passion, que Fabrice ne put résister à un mouvement presque involontaire. Aucune résistance ne fut opposée. » (Stendhal, La Chartreuse de Parme, II, XXV). Les appétits du corps sont parfois évoqués crûment, comme la description de l'orgasme d'Hassan dans les Premières

|Support : La chartreuse de Parme, partie I, chapitre 3, Stendhal (1839) | Stendhal accorde une grande place à l’Histoire et en particulier à Napoléon dans toute son œuvre. Au début de La Chartreuse de Parme, Fabrice del Dongo, jeune Milanais fasciné par l’Empereur, a décidé de suivre l’armée impériale pour réaliser ses rêves de grandeur et d’aventures. Dans ce passage, il assiste au désastre que fut la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815 . Nous avouerons

fait avoir et devient donc la risée de ses camarades. Cette vie est comparable à la nôtre du fait que l'on peut être très valorisé puis tout à coup devenir le centre des moqueries après avoir agit maladroitement, de manière honteuse. Fabrice Del Dongo, le héros du roman La Chartreuse de Parme est lui aussi un personnage assez dévalorisé. C'est un soldat qui n'est pas « digne » de son poste. Le narrateur le trouve enfantin. Il est aussi très en décalage par rapport à la guerre, il la vit plus

anti-héros, personnages très ordinaires à tout point de vue. Il faut noter aussi que dès le XIXe siècle avec des auteurs comme Stendhal, Maupassant ou Balzac, on voit apparaître du moins dans certains épisodes des personnages comme, par exemple Fabrice del Dongo, dans la Chartreuse de Parme, qui traversant le champ de bataille de Waterloo, pensant être un héros, alors qu'il n'a encore rien fait et qu'il montre un comportement très peu héroïque. Ainsi, le héros n'est plus un héros. Les personnages principaux

médiocrité et de la dépendance. 2 types : → Julien Sorel (le Rouget et le Noir) obsédé par la volonté de parvenir, quitte à devenir sournois, hésitant entre le noir (l'église) ou le rouge (l'armée) pour s'imposer => vision pessimiste → Fabrice del Dongo (la Chartreuse) qui se laissent emporter par les charmes de la vie, car tt est propice au bonheur => vision optimiste. -l'égotisme : donne son unité à tte l'oeuvre de Stendhal. L'auteur y est omniprésent. IV- Roman et réalisme -1850